Le Blog Utux

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DOOM : à chaud

Rédigé par uTux 3 commentaires

Bon voilà je n'ai pas pu résister, tellement de hype autour de ce jeu que je l'ai acheté. Après 49Go de téléchargement (~30min parce que Free et Steam le voulaient bien) j'ai pu m'y frotter.

Dès le début du jeu on nous plonge directement dans le bain : nous ne sommes pas la proie (comme dans Doom 3) mais une machine à distribuer des patates dans la bouche des aliens et zombies qui se mettent sur notre chemin. Le jeu va vite, très vite et la meilleure tactique est de strafer, tirer, patater. Et c'est très gore. La première comparaison qui me vient à l'esprit est Serious Sam ou Painkiller + Brutal Doom. Le système de Glory Kill (exécutions spectaculaires au corps à corps) permet de récupérer de la vie et des munitions, c'est donc un ajout intéressant et pas un simple gadget, idem pour l'emblématique tronçonneuse.

C'est super joli et pas si gourmand au niveau des graphismes, par contre je n'apprécie que moyennement la musique, on nous avait dit que ce serait du métal, or cela ressemble à un mélange de métal et de dubstep, c'est un peu surprenant mais ça colle assez à l'aspect bourrin du jeu. C'est visuellement gore, mais du gore à l'ancienne avec les missiles qui font exploser les ennemis en petit morceaux, néanmoins le jeu n'est donc pas à mettre entre toutes les mains.

Alors DOOM est-il bon ? Oui si vous aimez les FPS old school avec des item vert brillant qui flottent, les portes qui se ferment tant que vous n'avez pas tué tout le monde, et les minutes passées à chercher la carte jaune pour pouvoir avancer. En fait quand je regarde DOOM je me dis que c'est exactement ce que Duke Nukem Forever aurait du être. Par contre si vous aimez les jeux qui vous racontent une histoire, passez votre chemin.

Youtube : publicité VS tipeee ?

Rédigé par uTux 8 commentaires

Il existe beaucoup de fantasmes sur les revenus des créateurs de vidéos sur Youtube alimentés par exemple par ce type de news : Cyprien, Norman, Squeezie : millionnaires grâce au rachat de Mixicom par Webedia. Et en effet quand on regarde certaines chaînes comme Le Joueur du Grenier qui a actuellement 2 635 000 abonnés, 92 vidéos dont la plupart ont été visionnées plus de 5 million de fois, on voit que le succès est important et que les revenus doivent être confortables. Car oui nous avons grandit dans un monde formaté par la télévision et le cinéma où "le succès" rapporte gros.

Avant d'aller plus loin je précise deux points :

  • Faire des vidéos sur Youtube est parfois un passe-temps mais c'est aussi un métier. Beaucoup essaient d'en vivre. Faire une vidéo de 30 minutes peut nécessiter 1 mois de travail. Donc l'argent gagné n'est pas de l'argent de poche, c'est un revenu.
  • Les Youtubeurs ont une activité légale et se déclarent comme auto-entrepreneur ou entreprise. L'argent ne va pas directement dans leur poche mais passe par les charges et impôts. Il faut donc relativiser les sommes.

Le modèle publicitaire

De plus en plus de Youtubeurs jouent la transparence et expliquent que certes ils arrivent à vivre de leur métier mais qu'il est rare d'atteindre le niveau du smic. Poisson Fécond par exemple dit que pour gagner cette somme (1150€ net) ses vidéos doivent cumuler 3 million de vues par mois. Donc chaque vue rapporte seulement 0,00038 € a son créateur malgré les 30 secondes de pub au début. Et même si vous êtes très fan et que vous regardez 300 vidéos par an, ce qui correspond à 2h30 de publicité, la part du créateur sera de 0,116 € net.

A partir de là, si je regarde les 300 vidéos en utilisant AdBlock Plus ou uBlock Origin, est-ce que je pénalise le créateur ou la régie publicitaire ? De plus 3 million de vues c'est très difficile et même uniquement accessible aux plus populaires. Par contre 1150 € c'est très peu pour vivre surtout quand on sait qu'un auto-entrepreneur ne peut pas prétendre à certaines aides.

Le tip

Un autre option pour aider nos créateurs de contenus à vivre est de leur faire des dons. Il existe pour cela plusieurs plate-formes, la plus populaire en France étant probablement Tipeee. Et l'idée est intéressante puisqu'on y trouve beaucoup de monde : e-penser, Benzaie, Durendal, Usul et bien d'autres.

Si je fais un don de 1 € via Tipeee, le créateur gagnera 1 € brut donc ~0,77 € net (hypothèse d'un auto-entrepreneur à 22,90%), donc presque 7x plus que 300 publicités sur Youtube !

Si vous vous demandez quel est le modèle économique de Tipeee, c'est assez simple ils prélèvent une commission sur chaque don, Paypal étant plus lourdement chargé : détail disponible ici. La différence avec les plate-formes de financement participatif telles que Patreon ou Ulule est que l'on paie pour soutenir quelque chose qui existe déjà, pas pour financer un projet.

Conclusion

Mince ! La publicité n'est donc pas l'unique modèle économique sur internet, est-ce qu'on nous aurait menti (clin d’œil très appuyé) ? On se rend compte que le reversement aux créateurs est insignifiant alors que la durée des clips promotionnels qui usent notre cerveau est très conséquente ! J'y vois là une raison de plus d'utiliser des bloqueurs de publicité car ils gênent les parasites intermédiaires régies publicitaires et pas vraiment les créateurs de contenus, les vrais, ceux qui nous intéressent et que nous voulons faire vivre.

Le don direct est bien plus efficace et comme nous l'avons vu il n'est pas nécessaire de mettre en jeu de grosses sommes, quelques euros par-ci par-là écrasent déjà le modèle publicitaire, et de loin !

ESET Nod32 usurpe mes certificats SSL ?

Rédigé par uTux 5 commentaires

J'ai un ordinateur de gaming sous Windows avec l'antivirus ESET Nod32 (il me restait une licence dans un coin). Et ce matin j'ai remarqué un truc intéressant : ce bougre usurpe l'identité de mes certificats SSL. En effet mon blog, utux.fr, est signé par Let's Encrypt. Or, sur ma machine avec ESET Nod32 installé, voici ce que Firefox affiche :

ESET

ESET installe sa propre autorité de certification dans Windows (ce qui rend l'usurpation possible) et re signe les certificats que vous utilisez. Pourquoi ? Le but des certificats signés c'est pas justement de valider la chaîne de confiance jusqu'au serveur ? D'empêcher des interceptions ? Ce que fait ESET Nod32 est justement ce que l'on cherche à éviter non ? Que se passe-t-il si une porte dérobée est découverte dans Nod32 et permet à des personnes mal intentionnées de signer tout et n'importe quoi sur ma machine ?

Les réseaux sociaux sont-ils des outils de démocratie ?

Rédigé par uTux 7 commentaires

Les réseaux sociaux existent depuis plus de 10 ans et leur succès est indéniable. En revanche leur réputation est plutôt mitigée. Gadget inutile pour certains, repaire d'ados qui passent leur journée à partager des vidéos de Maitre Gims pour d'autres, passe-temps quand on a rien à faire au boulot... et c'est sans compter les nombreuses critiques sur la vie privée, Richard Stallman déclare à ce sujet : « Facebook doit être éliminé pour protéger la vie privée ».

Néanmoins les réseaux sociaux sont un formidable outil de communication. Les idées s'échangent, les avis, des groupes ou des mouvements se forment. Lors des révolutions tunisiennes et égyptiennes en 2011, les citoyens les ont utilisé pour organiser les manifestations et tenir au courant le reste du monde des événements graves qui se déroulaient. D'ailleurs l'une des premières mesures de l’Égypte pour enrayer la révolution fut de bloquer Twitter, ce qui montre bien qu'il était gênant.

En France alors que le pays traverse une crise sociale ce sont également les réseaux sociaux qui relaient les informations : manifestations, violences (des deux côtés), mouvements à venir, revendications, la masse en colère est beaucoup plus représentée qu'à la télévision.

En appelant à la "disparition" de Facebook, Richard Stallman ne condamne-t-il pas un excellent outil pour la démocratie ? N'est-ce pas là une idée réactionnaire alors que ce réseau social existe depuis plus de 10 ans ?

Je ne suis pas inscrit sur Facebook ou Twitter car je n'en ai jamais ressenti l'utilité et j'ai toujours été rebuté par les problématiques de respect de la vie privée dont on ne peut nier la réalité. Mais je reconnais leur utilité et leurs qualités et pense que si ils disparaissaient nous aurions beaucoup plus de mal à nous exprimer.

De Thunar vers Nemo

Rédigé par uTux 12 commentaires

Sur une de mes machines j'utilise Debian testing en version Xfce et je rencontre un bug ennuyeux avec Thunar qui dure depuis des mois : si je fais un glisser-déposer d'un fichier zip entre deux fenêtres, il y a 50% de chances pour qu'il crashe.

Xfce fut un temps le cousin de GNOME, donc j'ai essayé de passer sur Nautilus. Mais GNOME3 et son écosystème logiciel vit selon ses propres règles, ainsi l'intégration dans Xfce est plutôt sale allant même jusqu'aux glitchs graphiques. On m'a conseillé de tester Nemo, le gestionnaire de fichiers de Cinamon né d'un fork de Nautilus. Et c'est plutôt bon.

Nemo (en haut) VS Nautilus (en bas). La bordure noire est un glitch visuel.

Nemo a un look & feel plutôt naturel avec Xfce tout en étant très stable et rapide à charger. Je l'utilise donc en remplacement de Thunar et je le vis plutôt bien pour le moment.

Pour l'installer sur Debian :

$ sudo apt-get install nemo

Puis, pour le passer en gestionnaire de fichiers par défaut dans Xfce : Paramètres > Applications Favorites > Utilitaires > Gestionnaire de Fichiers.

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