Les gens: le problème de Linux, c'est qu'il y a trop de choix, trop de distributions, on s'y perd, si les "développeurs" s'unissaient autour d'une solution commune, on pourrait concurrencer Windows.
Systemd: bonj...
Les gens: Fuuuuuuuuuu
De nos jours, en 2023
Les gens: Y'a trop de gestionnaires de packages: deb, rpm, docker, flatpak, snap...
Canonical: on va demander aux distributions dérivées de ne pas préinstaller flatpak car on préfère se focus sur snap.
Note: Étant donné que je suis couvert par l'anonymat sur ce blog, je ne citerai pas le nom de l'hébergeur en question, par souci d'équité, et aussi pour éviter de m'attirer des ennuis. Je lâcherai le nom en cas d'escalade de la part de cette société.
Vers 2015 - 2016, inquiet de la loi Renseignement et du tour de vis sécuritaire en France, j'ai décidé de faire héberger mes services à l'étranger, afin d'éviter entre autres les boites noires que le gouvernement voulait faire installer sur les réseaux. Je me suis donc tourné vers un hébergeur aux Pays Bas, dont les prix étaient relativement intéressants, et j'ai pris un VPS (serveur virtuel privé, une VM quoi). J'ai souscrit à un paiement à l'année, avec renouvellement automatique, c'était plus simple pour moi.
Courant 2021, je décide de résilier ma souscription chez eux. La raison est que je migre chez Hetzner qui est moins cher, mais aussi que l'hébergeur néerlandais en question n'a pas de provider Terraform, alors que je gère toute mon infra avec ça. En Juin 2021, je me rends donc dans mon espace client et clique sur le bouton pour annuler le renouvellement qui doit avoir lieu en Août. Je ne reçois aucune confirmation de l'annulation, et en Août je suis informé que l'abonnement vient d'être reconduit de 1 an et que je dois payer €70. J'écris donc au service client en leur expliquant qu'il doit y avoir une erreur, puisque j'ai demandé à ne PAS être renouvelé. Ces derniers m'expliquent alors qu'ils ont bien reçu la demande d'annulation, mais que j'aurais du la formuler 2 mois avant:
Et oui, les CGU stipulent que pour les contrats de plus de 3 mois, il y a un préavis de 2 mois pour pouvoir annuler. Dans mon cas, j'ai demandé 1,5 mois avant, ce qui est trop peu, le préavis a donc couvert le renouvellement automatique, ce que je trouve clairement abusif. C'est d'autant plus incroyable quand on sait que la plupart des Cloud Provider sont capables de facturer à la seconde, avec une souplesse importante. Là on est clairement chez un hébergeur qui raisonne à l'ancienne.
J'ai donc refusé de payer et ignoré les relances, pensant qu'ils n'iraient pas plus loin pour une facture de €70 pour un client étranger. Ils ont pourtant mandaté une société de recouvrement, elle aussi aux Pays-Bas, pour me demander de régler ma facture, qui tout à coup est devenue €140 (je ne sais pas pourquoi). J'ai reçu plusieurs relances par mail, avec à chaque fois un montant plus élevé, au motif des frais engendrés pour la procédure. Bien entendu, ces relances indiquent que si je ne paie pas, ils iront en justice pour me faire cracher. Je me suis renseigné sur le pouvoir des sociétés de recouvrement, et il y a deux points importants:
La société n'a pas le pouvoir d'un huissier, elle ne peut pas vous mettre en demeure par un simple courrier, elle doit pour cela saisir la justice. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est vous casser les pieds (et encore).
Dans mon cas, la société de recouvrement est aux Pays bas, et ils n'ont que mon numéro de tél, leur pouvoir de nuisance est donc fortement limité. J'ai bon espoir que quelqu'un chez eux finisse par se rendre compte que pour €70, il vaut mieux laisser tomber, d'autant que je ne compte pas céder car je refuse de payer un hébergeur qui a décidé unilatéralement de me retenir 1 an de plus.
C'est une mauvaise décision, et je vais essayer d'exprimer mon point de vue sans parler de Cancel culture car d'une part ce n'est pas mon intention, et d'autre part je pense que le but n'est pas réellement de protéger les créateurs, mais les intérêts des partenaires.
Tout d'abord, YouTube semble amalgamer les pouces rouges avec le harcèlement. S'il est vrai qu'une vague massive de dislikes peuvent avoir pour objectif de porter atteinte à une personne ou à une marque (voir Review bomb), c'est un phénomène très marginal, et plutôt dirigé envers les entreprises. Sony en a fait les frais avec son trailer Ghostbusters 2016 ou avec la première version du design de Sonic the Hedgehog sorti en 2020.
Ensuite, si le but est vraiment de protéger les créateurs du harcèlement, alors je pense que c'est une mauvaise décision, car sans le compteur de dislikes, les spectateurs iront poster des commentaires à la place pour exprimer leur opinion. A mon sens, un commentaire agressif est infiniment plus blessant qu'un pouce rouge. Et le pire dans tout cela, c'est que les créateurs voient toujours les dislikes dans leurs statistiques, ils ne sont justes plus affichés publiquement, donc le prétexte tombe complètement à plat.
Je ne considère pas les dislikes comme un outil de harcèlement, le but est simplement de donner un avis sur la qualité d'une vidéo, c'est une sorte de vote, et c'est très utile. Par exemple lorsque je recherche des tutoriels pour du bricolage, la note de la vidéo me permet de voir si l'auteur dispense de bonnes pratiques, ou si au contraire il n'y connaît pas grand chose. C'est donc pour moi une fonctionnalité importante de la plateforme qui disparaît.
Au final cette décision est une fausse solution à un problème qui n'en est pas un. La plateforme est gangrenée par des problèmes bien plus graves, en premier plan la rémunération des vidéastes. Si vous voyez de la publicité pour NordVPN ou RAID Shadow Legends dans toutes les vidéo, c'est parce qu'il est devenu quasi impossible d'être rémunéré par YouTube. Fred de l'émission Joueur du Grenierexplique par exemple que le simple fait d'avoir utilisé "le rire" de Michael Jackson (Thriller) a suffit pour Claim une de leurs vidéos. Le Claim, c'est quand un ayant droit s’accapare la totalité de la rémunération de votre vidéo, sous prétexte que vous utilisez un élément soumis aux droits d'auteurs. Même si vous utilisez un extrait qui dure 2 secondes, même si la loi française l'autorise (exceptions au droit d'auteur), c'est une entreprise qui touchera la totalité des revenus de la vidéo pour laquelle vous avez travaillé.
Pour conclure, cette décision unilatérale de retirer l'affichage des Dislikes est représentative de la politique désastreuse de la plateforme. Si vous voulez protester :
Installez uBlock Origin, coupez les vannes de la publicité qui ne sert qu'à rémunérer les ayants droits. Les vidéastes ne touchent déjà plus rien de toutes manières.
Demandez à vos vidéastes préférés d'aller sur d'autres plateformes, au moins en secondaire. Ils se plaignent sans arrêt de Youtube mais refusent d'aller voir ailleurs, par peur de perdre des vues ou de froisser leurs sponsors. Motivez-les.
Et c'est malheureusement tout ce que nous pouvons faire pour le moment. La plateforme jouit d'un monopole complet et n'a aucune concurrence. La télévision 3.0 est déjà là, et ce n'est pas une bonne chose.
EDIT: grâce à l'extension "Return YouTube Dislike" on peut voir le vrai score de l'annonce officielle au 05/12/2021, et ça montre à quel point les utilisateurs sont mécontents :
Je ne tournerais pas autour du pot : je n'ai pas aimé Cyberpunk 2077, et j'ai demandé un remboursement à GOG après quelques heures de jeu.
Commençons par évacuer les points positifs :
Oui c'est beau, même si à mon sens ce n'est pas la claque visuelle promise.
La bande son est une tuerie, avec ses chansons originales composées pour le jeu.
L'histoire et les personnages sont hauts en couleurs et plutôt solides. Le tout est couplé à un certain lore qui nous fait comprendre qu'il y a eu un gros travail au niveau de la cohérence de l'univers.
Il y a un paquet de bugs oui, mais la plupart sont visuels et ne dénaturent pas le jeu.
Ce que l'on voit rapidement dans ces qualités c'est qu'elles tiennent du domaine technique, je n'ai pas encore abordé le gameplay. Si Cyberpunk 2077 n'avait été qu'une démo pour démontrer les capacités techniques du moteur graphique ou le savoir faire de CD Projekt, il aurait été parfait. Manque de bol, c'est aussi un jeu et c'est là que les choses se compliquent :
Cyberpunk 2077 a une narration leeente et interminaaable, j'ai vraiment l'impression d'être sur un film interactif, une sorte de jeu Telltale (Minecraft story mode) à gros budget plutôt que dans un vrai jeu. Alors oui je sais qu'un RPG est censé accorder une place importante à l'histoire, mais il y a clairement un problème de dosage entre les cinématiques et les phases de jeu.
Le jeu propose 3 prologues au choix, 3 origines possibles pour votre personnage. Sur papier c'est bien, en pratique ça tient du foutage de gueule, il n'y a pas d'autre mots. 30 minutes à tout casser, aucune action (sauf pour le nomade), et une conclusion qui vous remet bien dans les rails de l'histoire sans aucune conséquence derrière. Un autre exemple de jeu qui avait plusieurs prologues possibles : Dragon Age Origin - avec beaucoup de contenu, une quête de plus de deux heures, et de gros enjeux. Je me souviens par exemple de celle de l'humain noble, de l'elfe des cités, ou encore du nain prince héritier. A côté, les prologues de Cyberpunk sont une imposture.
La personnalisation de votre avatar (nommé "V") s'arrête au physique car il n'y a aucun choix possible dans les dialogues. Vous devez subir les dialogues qu'on vous impose et suivre les rails de l'histoire. Pour moi ce point est rédhibitoire pour un RPG, car il faut quand même se rappeler que la consistance même de ce genre, c'est l'immersion. Le joueur doit se sentir dans la peau de son avatar, avoir l'impression qu'il vit l'histoire, jouer un rôle qu'il a déterminé. Et là il n'y a juste rien. Comparé à Mass Effect, Cyberpunk 2077 est un très mauvais RPG. On a accusé Fallout 4 de n'avoir aucun choix, mais au moins il faisait semblant !
Le jeu vous impose une vue à la première personne, même pendant les cinématiques, avec des limitations des mouvements de tête, et c'est très inconfortable. Je pense notamment à des séquences en voiture où vous êtes assis à l'arrière et ne voyez absolument rien car il y un siège devant et vous ne pouvez pivoter que sur 90°.
Si j'ai demandé le remboursement de Cyberpunk 2077, c'est parce que j'ai su au bout de quelques heures que je n'aurais pas la patience de le finir. Trop d'ennui, trop d'énervement dans les cinématiques rigides, aucune possibilité d'influer sur l'histoire d'une manière ou d'une autre... donc au final je préfère le regarder dans des walkthrough sur Youtube. Peut être que je redonnerai une chance au jeu dans quelques mois, si des mods ou DLC arrivent à le transformer suffisamment pour le rendre intéressant.
S'il y a du monde pour dénoncer l'impact écologique du Black Friday (on y reviendra), en revanche personne ne remet en cause Noël, cette fête déraisonnable où il faut absolument acheter, consommer, bouffer, offrir, quitte à passer après par la case Leboncoin pour revendre tous ces trucs dont on a pas besoin.
La différence entre le Black Friday et Noël ? Le premier est d'origine américaine donc c'est forcément mal. Il véhicule aussi le fantasme de soldes monstrueuses dérégulées, ce qui est loin d'être le cas du moins dans les produits informatiques où les prix ne changent pas vraiment. C'est bien simple depuis que les boutiques françaises se sont approprié le Black Friday, je le vois comme une immense campagne de pub, la fête aux "faux prix barrés" et aux fausses promotions parce qu'il faut bien se rappeler que les soldes en dehors des périodes réglementées sont interdites, point.
Noël c'est un peu un Black Friday décomplexé : vous savez qu'il faut consommer, mais on ne vous fait même pas croire qu'il y a des promotions. Et accessoirement vous devez aussi acheter des jouets faits en Chine (mais surtout pas chez Amazon, non non il faut faire travailler les commerces français), du foie gras (coucou la souffrance animale), des chocolats (coucou l'obésité, 4e facteur de risque des cancers), des huîtres, et de l'alcool (2e facteur de risque des cancers). Petit aparté: à l'heure où certains cherchent des cancers dans les antennes 5G, il serait peut-être temps de se rendre compte qu'on a aucun problème à consommer volontairement des produits toxiques à côté (alcool, tabac, malbouffe) grâce à des fêtes comme Noël.
A Noël 2019 j'ai réalisé que j'avais demandé des cadeaux dont je n'avais pas vraiment besoin et qu'à l'inverse j'en ai offert juste pour la forme, parce que c'est la tradition. Donc cette année mon message est clair : je ne veux pas de cadeau. Je continuerai tout de même d'en faire mais à la condition qu'ils soient vraiment utiles, et de préférence dématérialisés. Je ne participerai pas des "banquets" à la chaîne qui impliquent de se gaver de fruits de mer, de chocolat et de vin. Et surtout personne ne me fera culpabiliser parce que j'achète sur Amazon des produits qui de toutes manières sont faits en Chine et passeront par la case TVA avant d'arriver chez moi.