Le Blog Utux

Parce qu'il n'y a pas que Linkedin pour se faire mousser avec des articles techniques

Astérix: Le secret de la potion magique

Rédigé par uTux

Je n'attendais rien de ce film, à vrai dire le pitch me rendait sceptique car il m'était impossible d'imaginer que Panoramix puisse révéler le secret de la potion magique, cela irait à l'encontre du lore de la franchise. Et finalement ce fut une surprise positive, très positive même puisqu'il s'agit pour moi d'un des meilleurs films Astérix.

Asterix

Ce que l'on note en premier c'est bien entendu l'humour omniprésent et qui fonctionne plutôt bien, on passe une bonne partie du film à rire surtout lorsque tout part en WTF à la fin, sans vouloir spoiler il n'y a qu'Alexandre Astier qui pouvait imaginer un combat final de cette ampleur et le réussir.

J'ai ensuite beaucoup apprécié l'aspect graphique, techniquement l'animation est impeccable et certaines scènes éclairées par un soleil levant ou des nuages d'orage sont à mon sens magnifiques.

Enfin, sans vouloir spoiler, le thème du film est la transmission et la succession. Il n'est pas trop présent, presque secondaire, mais il parle aux trentenaires comme moi et est le bienvenue dans un film qui propose son propre scenario original. Peut-être faut-il libérer Astérix, cesser de vouloir adapter les bandes dessinées avec des acteurs français bankables et passer la main à une nouvelle génération de passionnés.

Si on enlève les quelques interventions agaçantes d'un Elie Semoun incapable de se renouveler, le film est presque un sans faute et j'espère qu'il va cartonner car des films comme ça j'en veux plus souvent !

Seal of approval

Linux sur desktop: Linus se trompe

Rédigé par uTux

Article écrit en réaction aux propos de Linus Torvalds, qui affirme que Si Linux a de la peine à s'imposer sur le desktop c'est à cause de la fragmentation de l'écosystème. Forcément c'est un titre alléchant, le papa de Linux qui ressasse un troll vieux de plus de 10 ans, y'a matière à attirer les clics et les commentaires.

En tant qu'utilisateur de Linux depuis 12 ans, ancien prosélyte, ancien techos helpdesk, je pense fortement que ce n'est pas vrai et que le monsieur se trompe. Même s'il est un dictateur reconnu et probablement un bon développeur, je pense que le problème n'est pas technique.

Mauvais raisonnement

Excusez l'analogie un peu sexiste, mais on ne fait pas un enfant en 3 mois avec 3 femmes. Affirmer que mettre tous les gens sur une distribution unique et un environnement graphique unique permettrait d'atteindre une qualité supérieure reste à prouver tant il y a de facteurs en jeu.

De plus il ne faut pas oublier que la grande majorité des distributions Linux et des logiciels libres sont gratuits et faits par des gens qui s'éclatent, des contributeurs réguliers ou occasionnels, bref des gens à qui on ne peut pas donner d'ordres. Il n'y aurait aucune légitimité à rediriger ces gens là vers un projet unique, la plupart cesseraient juste de contribuer et nous devrions être content de les avoir actuellement même s'ils sont "répartis" sur différents projets.

D'autre part ce raisonnement part du principe que cet éparpillement provoque un déficit de moyens au niveau des distributions, alors que des organisations telles que Red Hat, Fedora, Suse, Debian, Ubuntu, ont déjà énormément de contributeurs et même des moyens financiers.

Et pour finir faisons une analogie avec les voitures: si demain on décide qu'il est inutile d'avoir plusieurs constructeurs automobile puisqu'au final les voitures se ressemblent toutes, est-ce que cela augmentera la qualité des véhicules ? Non, cela donnera juste un énorme monopole à quelqu'un.

Linux ou le fantasme d'un Windows gratuit

On aura beau avoir la distribution la plus peaufinée, la plus performante, la moins buguée, il y aura toujours des reproches sur l'impossibilité de trouver les mêmes logiciels que Windows, faire les mêmes manipulations, avoir la même compatibilité. En gros nous avons un espèce de fantasme d'un Linux qui serait un Windows gratuit amélioré, bien sûr cela n'est pas possible.

Par contre, plutôt que d'avoir Linux avec un environnement Windows, il est possible de faire l'inverse. Aujourd'hui on peut installer Debian 9 sur Windows 10, sans virtualisation, sans émulation, avec accès natif aux dépôts de la distribution. Et ça marche plutôt bien. Peut-être la convergence Windows/Linux est-elle déjà là et qu'au final l'intérêt de Linux sur desktop est de moins en moins pertinent.

La vente liée

Enfin on ne peut continuer la réflexion sans évoquer l'éternelle vente liée. Il est probable que l'écrasante majorité des utilisateurs ne sait pas installer un système d'exploitation, n'a pas envie d'apprendre (à juste titre), voire ne sait même pas ce qu'est un OS. Donc à partir du moment où chaque ordinateur vendu dans le monde vient avec Windows, la compétition n'est pas juste.

Conclusion

Alors qu'il a gagné sur mobile, Linux ne s'imposera jamais sur desktop, car c'est un marché bloqué, car il est trop tard pour changer les habitudes des gens, et parce qu'il est plus pragmatique de parier sur la convergence des environnement avec WSL qui permet d'avoir Linux sur Windows. Avec les efforts récents de Microsoft dans l'opensource je ne serais pas surpris de voir un rachat de Canonical prochain pour faire face à IBM.

Plutôt que de chercher à révolutionner 20 ans d'informatique grand public, s'isoler et se trouver des ennemis partout, tenter d'aller contre un courant beaucoup trop fort, le combat devrait être mené sur un autre front. On ne pourra pas déployer de Linux sur les PC grand public, en revanche on peut faire vivre son écosystème. On a des logiciels libres populaires qui marchent bien: Firefox, VLC, LibreOffice, c'est à mon sens là dessus qu'il faut investir nos efforts.

Thank you debops (advanced Ansible tricks)

Rédigé par uTux

I think debops developers are really good and I learn a lot of advanced stuff when I read their roles. I think they should be the reference for Ansible best practises. Here is 3 useful tricks that I did not know.

if in variables

From debops/ansible-docker:

docker__upstream: '{{ True
                      if (docker__distribution_release == "stretch")
                      else False }}'

Self explanatory.

Variables mapping

From debops/ansible-docker::

docker__upstream_arch_map:
  'x86_64': 'amd64'
  'armhf': 'armhf'

docker__upstream_repository: '{{ "deb [arch="
        + docker__upstream_arch_map[ansible_architecture]
        + "] https://download.docker.com/linux/" + docker__distribution|lower + " "
        + docker__distribution_release + " " + docker__upstream_channel }}'

The fact ansible_architecture is x86_64, so the variable docker__upstream_arch_map[ansible_architecture] will be resolve to amd64.

YAML to json j2

From debops/ansible-docker:

{{ docker__tpl_options | to_nice_json }}

In a variable file, simply set a YAML dictionnary, ie /defaults/main.yml:

docker__tpl_options:
  data-root: /var/lib/docker
  storage-driver: overlay2

In templates/daemon.j2:

{{ docker__tpl_options | to_nice_json }}

Thank you debops :)

Mon tour de France à vélo !

Rédigé par uTux

J'ai pris 1 mois de vacances et utilisé 3 semaines pour faire le tour de France à vélo (presque, vu qu'il manque le Nord et l'Est). Je me suis basé sur les itinéraires référencés chez francevelotourisme, en adaptant le parcours:

  • Je ne fais pas la Bretagne (déjà fait)
  • Je ne fais pas la Véloscénie car pas envie de passer par Paris
  • Je remplace la Vélo Francette par du 100% Vélodyssée pour descendre à Royan
  • A Lyon, je saute en train jusqu'à Nevers pour rentrer à Nantes via la Loire à Vélo
  • Le tout avec pour contrainte une durée <= 3 semaines

Et au final ça donne ça:

Trajet 2018

Total 2179km soit 108km de moyenne par jour (6-7h).

(Le départ se fait de Nantes, vers l'Ouest).

J'ai importé les traces gpx de Strava dans gpxsee, néanmoins je trouve le résultat pas très "exportable" notamment à cause du nom des villes trop petits et pas tous nécessaires, je cherche une solution pour utiliser un autre type de carte.

Matériel

J'ai un vélo de route, sur lequel j'ai mis des pneu renforcés (Continental 4 Season), un kit porte bagages et 2 sacoches. La tente est accrochée sur le guidon.

J'ai eu 2 crevaisons en 3 semaines / 2179km, c'est pas mal quand on connait la qualité désastreuse d'une bonne partie des routes, j'ai d'ailleurs du changer le pneu arrière au 18e jour car il y avait des déchirures laissant voir l'armature.

Pour le matériel de camping j'ai pris de l'ultraléger (Forclaz), la tente pèse 1,6kg, le sac de couchage ~1kg, le matelas ~700g. Pas de réchaud ou de provisions (sauf grignotage), je faisais des haltes dans les épiceries ou supermarché pour acheter à manger.

Pour alimenter mon smartphone j'avais prévu 1 powerbank de 10Ah, ça permet de tenir 2 à 3 jours (de quoi faire 2 nuits de camping à la suite avec partage de 4G dans la tente pour m'occuper avec la tablette).

Guidage GPS

J'ai utilisé OSMandMaps sur iPhone, qui permet de charger les traces GPX téléchargées chez francevelotourisme. Le logiciel n'est pas très facile à utiliser au premier abords, mais on s'y habitue. Il faut télécharger les cartes par région, j'ai tellement voyagé que j'ai du en récupérer 6 :D

OSMandMaps fonctionne hors ligne donc il consomme peu d'énergie, néanmoins j'ai laissé l'iPhone en veille la plupart du temps et ne le réactivais que pour vérifier que j'étais bien sur la bonne route.

Sur la route les trajets sont souvent bien indiqués (petits panneaux verts) mais il est facile de se tromper... l'affichage de l'itinéraire sur le smartphone m'a été indispensable.

Hébergements

  • 3 hôtels
  • 6 AirBNB
  • 3 chez des proches
  • 7 camping

Le camping c'est chiant, il faut monter puis ranger la tente avec l'humidité qui se dépose dessus, aller aux sanitaires sans laisser d'objets de valeur traîner, et prier pour que les affaires arrivent à sécher. Mais c'est indéniablement le moins cher, et aussi un bon moyen pour parler à des gens.

Trajet

Nantes - Royan : Vélodyssée

L'intérêt de cette route est l'océan, on passe par de nombreux villages sympa (Pornic, Saint Jean de Monts...) après il faut dire que la qualité est variable. C'est une compilation de routes en bon état et de chemins en mauvais état.

La descente vers La Rochelle est interminable et je me souviens d'une section faisant bien 30km sur des chemins à travers champ, sans croiser de village ou de civilisation, assez ennuyeux. Mais il reste des sections sympa heureusement.

La Vélodyssée est également bien compliquée, beaucoup de détours qui rajoutent souvent inutilement des kilomètres.

Royan - Sète : Canal des 2 mer

Cet itinéraire longe deux canaux: Canal latéral à la Garonne, Canal du midi (à partir de Toulouse). Pour le premier tout va bien, la route est très agréable et en bon état. Pour le second, ce n'est pas du tout le cas. Une fois sorti du département de Haute-Garonne (~20km à l'est de Toulouse) il n'y a plus de bitume, uniquement des chemins de terre avec des cailloux, des racines, du gros foutage de gueule pour un itinéraire cyclable "Eurovélo" (je dirais plutôt EuroHonte). Je vous déconseille le canal du midi, sauf si vous le faites avec un tank...

La Charente Maritime c'est très beau. La forêt de la Palmyre avant Royan et les falaises après m'ont laissé un bon souvenir.

Le Sud c'est beau aussi, la mer est bleue mais le soleil tape dur. J'ai du acheter de la crème solaire (en Septembre) car mes bras ont commencé à brûler au bout de 2 jours...

Sète - Lyon : ViaRhôna

Probablement mon meilleur souvenir. Le Rhône c'est très beau, c'est bleu comme si on avait mis du canard WC dedans, et puis il y a les paysages montagneux autour.

J'ai juste souffert du relief au début (vers Chateauneuf-du-Pape) et surtout du mistral que j'ai pris en pleine face toute une journée, ce n'était pas facile de pédaler. Les routes sont en bon état, sauf les 10km derniers en remontant vers Lyon.

Nevers - Nantes : Loire à Vélo

Bah. J'ai trouvé l'itinéraire fade et peu intéressant. On ne voit que très rarement la Loire car on passe la majorité du temps sur des routes à 2 grammes, à traverser des villages morts où tout est fermé à 15h30... je me suis monstrueusement ennuyé. En fait je dirais qu'il n'y a que les "grosses" villes qui sont intéressantes: Orléans, Blois, Tours, Saumur. Sinon l'état des routes était correct.

Ce qui surprend aussi, c'est le changement de climat :D on sort tout de suite la veste à manches longues car le contraste avec le Sud est saisissant.

Santé

J'ai pédalé 20 jours d'affilée sans pause avec une moyenne de 108km, mon top étant 146km entre Orléans et Tours. J'ai été surpris de constater que c'était plutôt accessible. Pas de gros coup de fatigue, pas de problèmes musculaires, j'aurais même pu continuer. J'ai juste eu quelques désagréments:

  • Douleurs + bosse (Œdème ?) au dessus du talon se manifestant lors de la marche à pied uniquement (heureusement), à partir du deuxième jour. J'ai descendu un peu ma selle et cela a amélioré la situation.
  • Début d'Ecchymose sur les paumes des mains à force de tenir le guidon, vers le 15e jour.
  • Le classique, douleurs variables aux fesses et à la nuque mais on s'y habitue.

Le plus usant c'est probablement le planning. Il faut se lever pas trop tard le matin, empaqueter la tente, enfiler les affaires qui n'ont pas eu le temps de sécher... mais la partie sportive s'est bien déroulée.

Météo

J'ai été très chanceux car je n'ai eu que 2 jours de pluie:

  1. Lors de l'arrivée sur Agen, petite pluie qui s'est calmée en milieu d'après midi.
  2. Lors du retour à Nantes (dernière étape), grosse pluie et beaucoup de vent sur les 35 derniers km. Cela rend l'arrivée plus épique.

Comme dit précédemment j'ai eu beaucoup de soleil dans le Sud. Des journées à 33°c en plein Septembre, et des gens qui t'expliquent que c'est normal et que cela peut durer jusqu'à fin Octobre :D ah ah. Cela rend le voyage et surtout le camping plus facile.

Rencontres

J'ai eu l'occasion de discuter voir rouler avec certaines personnes:

  • Benedikt, un anglais à la Rochelle, avec qui j'ai collaboré pour trouver un camping à une heure tardive (celui de la ville était fermé).
  • Jean-Paul et sa bande avec qui j'ai roulé ~50km jusqu'à Agen (sacré accent d'ailleurs).
  • Chris et Ruth à Carcassonne, qui viennent de Nouvelle-Zélande. Lorsque j'ai demandé si la Nouvelle-Zélande est à côté de l'Australie, ils m'ont répondu "oui autant que Nantes est à côté de Istambul" :D
  • Zelikha à Valence.
  • Mes hôtes pour les AirBNB (dont un végétarien comme moi).
  • Et d'autres!

Impressions

Je recherchais un dépaysement, je l'ai eu. J'ai cessé de penser au travail et même à l'informatique, j'ai perdu la notion des jours car je pédalais tous les jours même le weekend. Sur Royan j'ai été surpris de voir les journaux papier avec un logo "Sud Ouest" (pas habitué) et en arrivant sur Toulouse j'avais l'impression d'être à l'autre bout du monde car en voiture il faut quand même plus de 6h, or je l'ai fait à vélo...

Toulouse fait partie des villes que je n'ai pas apprécié, trop de circulation, pas assez de pistes cyclables, et je n'ai pas vu grand chose de particulièrement beau. Par contre plus à l'Est j'ai aimé Castelnaudary puis Carcassonne, des villes à taille humaine plutôt jolies. Et comme dit précédemment, j'ai beaucoup aimé les trajets le long du Rhône.

Mon moral est resté globalement bon, rares sont les étapes qui m'ont découragé. Une petite pluie ne fait pas de mal, en revanche le vent de face est décourageant sur la durée.

J'ai deux excellents souvenirs particulièrement marquants:

  • Le pont de Rochemaure (à faire), qui se balance quand on passe dessus...
  • Le site troglodytique à Saumur, avec un passage dans le noir...

J'ai été marqué par le nombre d'anglophones dans le Sud, j'ai presque passé plus de temps à discuter en anglais qu'en Français :D et puis Septembre est une bonne période car on sort de la haute saison donc moins de monde et des prix moins élevés. Si vous avez la possibilité de partir en vacances en Juin ou Septembre, ne vous privez pas, le soleil est là.

Quelques photo

Le pont de Rochemaure:

Pont de Rochemaure

Traversée d'un site troglodytique en arrivant sur Saumur:

Site troglodytique Saumur

Rue de Carcassonne:

Carcassonne

Une quinzaine de Km après le départ de Valence:

Départ de Valence

Une route sauvage en Vendée:

Route sauvage en Vendée

Conclusion

Je suis content d'avoir fait ce voyage qui m'a permis de voir du pays et me déconnecter du travail. Je suis presque triste de revenir à la ville avec ses bagnoles bruyantes, ses embouteillages et la pollution. Peut-être que je ferai la moitié Nord l'année prochaine, ou un autre pays? A voir...

On peut pas faire confiance à la documentation ubuntu

Rédigé par uTux

Essayons de désactiver AppArmor sur une Ubuntu 16.04 en nous basant sur la documentation.

C'est pourtant clair, 3 sources de documentations nous disent que pour désactiver AppArmor il suffit de stopper le service. Très bien, essayons:

root@ubuntu:~# systemctl stop apparmor
root@ubuntu:~# systemctl disable apparmor
apparmor.service is not a native service, redirecting to systemd-sysv-install
Executing /lib/systemd/systemd-sysv-install disable apparmor
insserv: warning: current start runlevel(s) (empty) of script `apparmor' overrides LSB defaults (S).
insserv: warning: current stop runlevel(s) (S) of script `apparmor' overrides LSB defaults (empty).

Utilisons la commande apparmor_status pour voir le status de AppArmor:

root@ubuntu:~# apparmor_status 
apparmor module is loaded.
13 profiles are loaded.
13 profiles are in enforce mode.
   /sbin/dhclient
   /usr/bin/lxc-start
   /usr/lib/NetworkManager/nm-dhcp-client.action
   /usr/lib/NetworkManager/nm-dhcp-helper
   /usr/lib/connman/scripts/dhclient-script
   /usr/lib/lxd/lxd-bridge-proxy
   /usr/lib/snapd/snap-confine
   /usr/lib/snapd/snap-confine//mount-namespace-capture-helper
   /usr/sbin/tcpdump
   lxc-container-default
   lxc-container-default-cgns
   lxc-container-default-with-mounting
   lxc-container-default-with-nesting
0 profiles are in complain mode.
1 processes have profiles defined.
1 processes are in enforce mode.
   /sbin/dhclient (848) 
0 processes are in complain mode.
0 processes are unconfined but have a profile defined.

Diantre! C'est pas bon signe. Faisons un essai en installant mysql-server et en déplaçant son /var/lib/mysql ailleurs:

root@ubuntu:~# apt-get install mysql-server
root@ubuntu:~# systemctl stop mysql
root@ubuntu:~# mv /var/lib/mysql /opt/
root@ubuntu:~# sed -i "s@/var/lib/mysql@/opt/mysql@g" /etc/mysql/mysql.conf.d/mysqld.cnf
root@ubuntu:~# systemctl start mysql
Job for mysql.service failed because the control process exited with error code. See "systemctl status mysql.service" and "journalctl -xe" for details.

Mysql ne démarre pas... examinons le log:

juil. 07 10:39:37 ubuntu kernel: audit: type=1400 audit(1530952777.364:32): apparmor="DENIED" operation="open" profile="/usr/sbin/mysqld" name="/opt/mysql/ibdata1" pid=2959 comm="mysqld" requested_mask="wr" denied_mask="w
juil. 07 10:39:37 ubuntu systemd[1]: mysql.service: Main process exited, code=exited, status=1/FAILURE
Facepalm

AppArmor n'est pas désactivé du tout, on ne peut pas faire confiance à la documentation Ubuntu!!! Il faut en fait rebooter le serveur, vraiment génial quand celui-ci est déjà en production ou quand on essaie d'automatiser une installation avec Ansible.

Après quelques recherches je suis tombé sur cet article qui nous indique qu'on peut utiliser la commande service apparmor teardown :

root@ubuntu:~# service apparmor teardown
 * Unloading AppArmor profiles                                           [ OK ]
root@ubuntu:~# apparmor_status 
apparmor module is loaded.
0 profiles are loaded.
0 profiles are in enforce mode.
0 profiles are in complain mode.
0 processes have profiles defined.
0 processes are in enforce mode.
0 processes are in complain mode.
0 processes are unconfined but have a profile defined.
root@ubuntu:~# systemctl start mysql
root@ubuntu:~# ps aux | grep mysql
mysql      925  0.0 13.2 1107628 134140 ?      Ssl  10:43   0:00 /usr/sbin/mysqld
root      1224  0.0  0.0  14264   920 pts/0    S+   10:46   0:00 grep --color=auto mysql

AppArmor nous laisse enfin tranquille, et sans rebooter le serveur :)

De manière amusant, teardown se traduit par démolir, raser. Est-ce une indication de l'état d'esprit de celui qui a codé le service de démarrage/arrêt d'AppArmor?

Je suis de moins en moins fan de Ubuntu sur les serveurs, car entre les très nombreuses mise à jour de Kernel (reboot fréquents) et les technologies maison de Canonical qui imite RedHat sans en avoir les moyens ou le talent, on se dit que rien ne vaut Debian ou CentOS sur un serveur.