Avec beaucoup de retard, et alors que la mini-série Obi-Wan Kenobi démarre demain, je livre un court avis sur The book of Boba Fett que j'ai vu il y a quelques mois.
Alors que Disney a bien failli tuer la licence Star Wars avec sa postlogie misérable et inutile, force est de constater qu'ils s'en sortent beaucoup mieux au niveau des séries. Je dirais même qu'ils lui ont redonné un nouveau souffle avec The Mandalorian et que cela fait beaucoup de bien.
Malheureusement, les retours sur The book of Boba Fett sont beaucoup moins élogieux, ils sont même très partagés, parfois décevants. Mais si j'écris cet article c'est avant pour tout pour donner mon propre avis complètement subjectif.
Au tout début, la série m'a vraiment emballé. Même si je dois admettre que le personnage de Boba Fett en lui-même n'était pas passionnant, j'étais vraiment attiré par tout ce qu'il y avait autour. La ville de Mos Espa, le palais de Jabba le Hut, le Saarlacc... j'avais l'impression de voir un fork du début de Star Wars Episode VI, et je trouvais intéressant de mettre de côté les Jedi, la force, le bien et le mal, pour faire place à un bon petit western. La série introduisait de nombreux personnages, des intrigues politiques, des enjeux, du fan service (le chasseur Naboo), l'histoire des hommes des sables, bref le parfait cocktail pour attiser mon intérêt. Et là, c'est le drame.
C'est le drame oui, car au fur et à mesure des épisodes, les intrigues et les personnages ne sont jamais développés, ne mènent nulle part ou ne servent à rien. Boba Fett est... un gentil. On comprend rapidement que sa motivation pour prendre la suite de Jabba et devenir un seigneur du crime, est de faire le bien, c'est tout. Fennec ne sert à rien, 90% des personnages introduits dans les premiers épisodes passeront à la trappe. Et puis il y a l'épisode de trop.
La série décide en plein milieu de revenir sur les aventures du Mandalorien, comme si elle oubliait qu'elle était censée raconter l'histoire de Boba Fett, mais il y a pire. Pire oui, car un des épisodes remet à l'honneur Grogou et Luke Skywalker.
L'apparition de Luke Skywalker en Deus Ex Machina à la fin du Mandalorian était un moment épique qui a fait couler pas mal de larmes des yeux des fan. Mais la séquence était courte et se suffisait à elle-même, le personnage n'avait pas vraiment de dialogue, c'était presque un caméo, il n'en fallait pas plus. Or la série Boba Fett nous offre un épisode complet où Luke en CGI réapparaît, a des dialogues, et nous montre qu'il est devenu un Jedi chiant et dogmatique comme ceux de la prélogie. C'était vraiment l'épisode de trop, foutez la paix à Luke Skywalker, laissez ce personnage vivre dans le cœur des fans, n'essayez pas de lui écrire une nouvelle histoire, ça ne marche pas.
Alors que mon intérêt pour cette série était au plus bas et que je songeais même à arrêter de regarder, la fin se profilait déjà à l'horizon. Et même si elle confirme qu'aucune intrigue, aucun personnage n'a d'importance dans la série, elle a le mérite de nous offrir une ultime bataille divertissante. Finalement mon intérêt pour cette série aura été une courbe en parabole, c'est à dire en forme de U, mais cela n'aura pas suffit à me convaincre.
Pour conclure, je ne peux que me ranger à l'avis général: The Book of Boba Fett était une série décevante qui souffrait de gros problèmes d'écriture. Je reproche à la postlogie d'être faite par des gens qui ne connaissent rien à Star Wars, The Book of Boba Fett en est un peu l'antimatière: elle a été faite par des gens qui connaissent très bien Star Wars, mais qui ont échoué à écrire une histoire consistante.
Je compte beaucoup sur la série Obi-Wan Kenobi pour relever le niveau, et je serais devant mon PC le 27 Mai.
Mad Max Furry Road
Lorsque j'entends le terme remake, je suis en général assez frileux surtout quand cela concerne des films qui font partie de la pop culture et qui sont loin d'être obsolètes (par exemple Ghost Busters). Et pourtant Mad Max Furry Road fait figure d'exception puisque non seulement il respecte son matériau de base mais surtout il le magnifie avec des idées et des scènes sublimes.
Le film assume complètement son côté kitsch années 80 et lui rend hommage avec par exemple son méchant à la mâchoire métallique ou encore le concept des fermes de lait humain. Et surtout il y a ces énormes scènes où le gang roule en convoi dans le désert avec cette espèce de scène mobile qui crache du hard rock et du feu ! Shiny and chrome !
Les personnages fonctionnent bien puisque du côté des héros 3 personnalités différentes se côtoient avec Max qui ne se préoccupe que de sa propre survie, Furiosa qui essaie de sauver les femmes-esclaves du grand méchant, et Nux le pion de base fanatique qui va découvrir que son chef de gang n'est pas un dieu.
Si vous aimez les films des années 80, si vous aimez Mad Max, si vous aimez le kitsch, vous devez voir Mad Max Furry Road.
Sausage Party
Si vous mélangez Toy Story et South Park, vous obtenez Sausage Party. Au cœur d'un grand centre commercial les produits prennent vie la nuit et célèbrent une espèce de grande messe joyeuse dans laquelle ils expriment leur désir de se faire acheter par des clients, ce qui revient plus ou moins à aller au paradis. Les choses vont changer quand le héros parti sauver sa bien aimée va découvrir qu'après avoir été achetés ce n'est pas la vie éternelle qui les attend mais une mort peu agréable.
Ce film a été reçu assez tièdement lors de sa sortie et s'est même attiré les foudres d'associations "conservatrices" en raison de sa vulgarité et sa sexualité, ce que je trouve étrange puisqu'il est loin d'être aussi trash qu'un South Park (mis à part la scène d'orgie à la fin mais bon). A mon avis c'est surtout son thème principal qui dérange le plus car il caricature les religions et certaines communautés.
Sans dire que le film est hilarant, j'ai bien apprécié l'humour, l'histoire et les personnages. On est presque dans une parodie de film d'animation et je trouve l'ensemble particulièrement cohérent avec beaucoup d'auto-dérision.
La fin de Clone Wars
Star Wars: The Clone Wars est une série sur laquelle je suis assez partagé. S'il est indéniable qu'elle dispose de beaucoup de moyens et nous offre une qualité d'animation et des combats remarquables, elle souffre à mon sens de gros défauts comme les clichés ou l'obligation de maintenir le statu quo puisqu'il ne faut pas empiéter sur l'Episode III qui arrive derrière.
La série a débuté en 2008 et a perduré jusqu'en 2014 au travers de 6 saisons qui ont eu le mérite d'explorer un peu l'univers étendu mais qui au final étaient plutôt oubliables, avec peut-être une exception pour la 6e qui nous permet d'en apprendre plus sur l'Ordre 66, l'immortalité, et qui porte un arc narratif autour d'Ahsoka Tano menant à son départ de l'Ordre Jedi. Alors que la série était morte et enterrée, Disney+ a repris les rênes et produit une 7e saison en 2020 pour conclure la guerre de clones avec un final grandiose et émouvant.
- Les 4 premiers épisodes mettent à l'honneur le Bad batch, une escouade de clones "non conformes" disposants de capacités hors du commun, mais aussi le capitaine Rex dont la personnalité est enfin développée.
- Les 4 épisodes suivants sont centrés sur Ahsoka Tano qui se lie d'amitié avec 2 sœurs des bas fonds de Coruscant - Trace et Rafa Martez - avant de se retrouver malgré elle dans une histoire de trafic d'épice avec un syndicat du crime. Ces épisodes ne sont pas très intéressants et n'ont aucune utilité à part justifier le retour d'Ahsoka.
- Les 4 derniers épisodes se déroulent avant, pendant et après l'Ordre 66. C'est une sorte d'Episode III vécu par Ashoka Tano, loin de Corruscant et des autres Jedi. Cet arc est parfait, magnifique, émouvant, et justifie à lui seul l'existence de la saison 7 et la nécessité de la regarder.
Les 2 voire 4 derniers épisodes de la série peuvent être considérés comme un long métrage car ils se suivent. J'ai adoré l'ambiance pesante qui règne au début lorsque tout le monde sent que la situation va basculer, le départ d'Obiwan et Anakin pour aller sauver le chancelier (clap de début de l'Episode III), l'hommage rendu à Ashoka de la part de son bataillon de clone, le même qui fatalement recevra l'ordre 66 et essaiera de la tuer. Le final grandiose de la série se déroule donc à huis-clos dans un croiseur militaire duquel Ahsoka et Rex vont devoir s'enfuir. Il est ponctué par une fin déchirante qui clos à merveille la série.
Comme beaucoup, j'ai regardé la saison 1 de la série The Mandalorian diffusée sur Disney+. J'ai beaucoup attendu avant de publier cet article, pour ne pas spoiler les gens, mais aujourd'hui cela devrait être bon (soit vous l'avez vue, soit vous vous en moquez).
The Mandalorian est donc une série exclusive à Disney+ prenant place dans l'univers Star Wars et se déroulant 25 ans après l'Episode VI. Elle est centrée sur un chasseur de primes mandalorien qui n'est pas sans rappeler le personnage de Boba Fett et qui va faire la rencontre de "bébé Yoda" (The child) tout en devant se frotter aux autres chasseurs mais aussi aux restes de l'Empire.
Tout d'abord s'il y a une chose qui est à mon sens appréciable dans cette série, c'est qu'elle s'affranchit du cahier des charges habituel des Star Wars, je dirais même des clichés qu'ils sont devenus. Donc ici pas de sabres laser, pas de pouvoirs de la force, pas de bataille spatiales, pas de saga Skywalker, juste l'aventure d'un chasseur de prime et des compagnons dont il va croiser la route. Si on ajoute à cela les cantina, la guilde des chasseurs de prime, les différentes espèces et l'ambiance en général, on sent un retour aux sources très proche de l'Episode 4 et Rogue One. Et c'est à mon sens un gros plus pour cette série, elle vole de ses propres ailes et lance ses propres enjeux. Elle est un bien meilleur Episode VII que l'Episode VII.
Évoquons maintenant le personnage du Mandalorien. Il serait réducteur de dire que c'est une copie de Boba Fett car la série nous montre rapidement qu'ils n'ont rien à voir. Là où Fett était clairement un méchant dans les films et dans l'univers étendu, le Mandalorien serait plutôt proche d'un héros à la Mad Max qui met ses scrupules de côté pour survivre mais n'est pas fondamentalement mauvais. Il est également attaché à son clan qui l'a recueillit quand il était orphelin et où la solidarité a une place très importante. Les fans de l'univers étendu de Star Wars ne pourront que constater que tout ceci est cohérent, en effet la série n'a pas inventé le concept des mandaloriens, ce peuple était déjà au cœur des jeux et bandes dessinées KOTOR (Knights of The Old Republic) il y a presque 20 ans où il est expliqué qu'ils ne sont pas une espèce mais un peuple issu de différents mondes. La série The Mandalorian est donc fidèle sur ce point.
Difficile maintenant de parler de la série sans évoquer baby Yoda. Certains affirment qu'il sert de publicité à la série et n'a pas d'autre but que d'être mignon, ce qui est à mon avis faux. Le personnage sert principalement de MacGuffin à la série et se retrouve très souvent en retrait dans les épisodes, la plupart fonctionnent sans lui. On ne peut donc pas dire que tout repose sur lui. A la fin de la saison 1 le personnage n'a pas vraiment été développé.
Les compagnons sont un autre point fort de la série. J'adore Cara Dune, personnage féminin au physique très carré qui a complètement la tête de l'emploi puisqu'elle est censée avoir servit dans les force spéciales des Stormtroopers et qui a elle aussi choisi une vie de mercenaire. Il y a aussi Greef Karga le leader de la guilde des chasseurs de primes dont les motivations sont incertaines, The Armorer un autre personnage féminin fort qui n'a ni nom ni visage, IG-11 le droïde assassin, et Kuiiil le vieux sage "I have spoken".
Du côté des méchants, je me délecte de la prestation de Werner Herzog (The client) qui est juste parfait en méchant de l'Empire et qui surpasse même à mon sens le Moff Gideon qui fait office d'antagoniste à la fin de la saison 1.
The Mandalorian serait-elle la série parfaite pour relancer la franchise Star Wars auprès des fans ? Pas exactement car elle n'est pas exempte de défauts. Le plus gros à mon avis porte sur le personnage du mandalorien lui-même, faussement méchant et faussement mystérieux. S'il est présenté comme sans pitié dans le premier épisode, on comprend très vite qu'il est en fait gentil. Pareil pour sa haine des robots qui n'est jamais vraiment expliquée et qui s'estompe à la fin de la Saison 1, ou encore l'interdiction absolue de montrer son visage, ce qu'il va quand même faire devant la caméra. Je suis donc un peu déçu qu'on passe d'une inspiration type Boba Fett à Han Solo, un personnage clairement gentil même s'il essaie de faire croire le contraire.
Pour terminer, quelques mots sur la technique. J'ai été très surpris d'apprendre que les épisodes n'étaient pas tournés sur fond vert, mais dans un studio où les murs sont des écrans qui projettent un décors calculé en temps réel (le moteur était l'Unreal Engine). Au visionnage c'est absolument bluffant et cela rend les lumières et interactions avec les acteurs d'autant plus crédibles. Cela permet également au réalisateur de modifier des éléments en temps réel sans devoir attendre la post production.
Pour conclure, je ne pense que du bien de The Mandalorian et j'attends la saison 2 avec impatience. Ces 10 dernières années on avait oublié qu'on pouvait faire des choses bien avec la licence Star Wars, et en ce qui me concerne il a rejoint Fallen Order et Rogue One dans le trio de l'espoir.
Lorsque Disney a racheté la licence Star Wars, je me suis dit que cela pouvait être une bonne chose car après tout Star Wars a toujours été un empire commercial avec une histoire très manichéenne, ils sont donc faits pour s'entendre. J'étais ouvert à cette nouvelle postlogie (Episodes 7, 8, 9) en me disant que forcément ça n'allait pas être comme avant et qu'il allait falloir l'accepter. Mais j'ai quand même été déçu de l'Episode 7 en voyant qu'il s'agissait d'un remake assaisonné de fan service, qui au final n'avait rien à dire et ne faisait que rebooter l'histoire des rebelles contre l'empire et du gentil Jedi contre le grand méchant Sith et son bras droit. En résumé, ce que je reproche à cette postlogie :
- Ce sont des films de commande, on a choisi des réalisateurs bankables et on leur a donné un cahier des charges : des sabres laser, des combats dans l'espace, la force, le bien VS le mal, des caméo, la lignée des Skywalker. Et mine de rien ça fait 40 ans que les films Star Wars sont comme ça, l'originalité est proche de zéro.
- Les caméos ou les personnages ridiculement trop vieux qui ont été casés pour plaire aux fans. Le plus ridicule pour moi était Han Solo jusqu'à ce que j'apprenne le retour de Lando Calrissian dans l'Episode 9. On dirait une parodie...
- Le manque de vision d'ensemble et la guerre intestine des réalisateurs, qui se sont contre-dits en allant parfois jusqu'au négationnisme de l'épisode précédent. Ainsi l'Episode 9 ignore complètement ce qui s'est déroulé dans le 8 comme si le film n'avait pas existé.
- Le seul que j'ai aimé est l'Episode 8 car il posait enfin ses propres enjeux et allait à l'encontre de ce que tout le monde attendait. Manque de chance, c'est de loin le plus détesté de la postlogie.
- Au final le fait que cette postlogie ne raconte rien d'intéressant.
On a beaucoup entendu parler de marvelisation de Star Wars, mais je ne suis pas d'accord car chez Marvel au moins c'est bien fait. Le grand méchant Thanos a été teasé pendant 10 ans et chaque personnage a été développé au maximum. Chaque héros a eu droit à son film pour ensuite converger sur un film global où tout se rejoint et où le grand méchant débarque enfin, pour mettre une claque monumentale à tout le monde. Et même si c'est une machine à fric parfois un peu trop formatée, au moins ça marche bien. Je n'ai pas honte de dire que Avengers Infinity War et Endgame sont peut-être les meilleurs blockbusters des 20 dernières années et que j'ai adoré ces films.
Cette postlogie de Star Wars a le cul entre deux chaises puisque chaque film a été géré de manière indépendante à la manière des Marvel, tout en essayant de rester une trilogie cohérente avec une vision à la George Lucas. Résultat l'échec est total et les films ne brillent dans aucun des deux aspects.
Si Disney n'a pas de vision d'ensemble pour la timeline de Star Wars et change de réalisateur à chaque fois, alors autant assumer à fond le concept de Marvellisation de la saga. Ainsi on pourrait imaginer des films sur plusieurs histoires ou personnages isolés, laissant à chaque fois entrevoir l'arrivée d'une menace plus grande provenant des confins de la galaxie. Voici ce que j'imagine déjà :
- Un film orienté sur les Jedi, après la reconstruction de l'ordre par Luke Sywalker. Ce dernier pourrait être le héros, ou cela pourrait être un autre personnage, ou un groupe.
- Un film sur les restes de l'Empire, avec pourquoi pas un groupe de déserteurs tentant de résister. Il permettrait d'introduire le fait que des amiraux sont restés fidèles à l'Empire et tentent de le reconstruire.
- Un film un peu plus indépendant, qui pourrait par exemple suivre Han Solo et Chewbacca ou similaires. Ils n'auraient rien à voir avec la République ou l'Empire, et voyageraient dans différents mondes.
- Un film d'espionnage centré sur la nouvelle république. Leia aurait pu être le personnage principal, ou pas. Il permettrait de montrer que la paix n'est pas revenue partout et que certains mondes sont restés fidèles à l'Empire.
- Et lorsqu'on a bien monté l'intrigue avec nos films, présenté nos héros, posé les enjeux, on fait un Star Wars Infinity War dans lequel l'Empire débarque des confins de la galaxie, mené par nouvel antagoniste Sith, et met la misère à tout le monde. Et bien sûr on case nos batailles monumentales.
Tout ceci n'est que mon avis bien sûr car je crois que Disney peut faire de grandes choses avec Star Wars. Je crois qu'il faut renouveler la licence avec de nouvelles histoires et ne pas s'enliser éternellement dans la saga Skywalker avec du fan service. The Mandalorian et Rogue One sont la preuve que Disney est capable de bien exploiter la licence quand il se libère du lourd héritage des films.
A chacun d'entre nous de voter avec son portefeuille pour juger de la qualité des prochains films ;)
Je n'aime pas Star Wars Episode 7, un remake non assumé pondu par un spécialiste des blockbusters sans saveur, Jar Jar Abrahams. J'ai adoré l'Episode 8 qui posait enfin ses propres enjeux, développait ses personnages et prenait des risques. Mais le film a reçu un accueil mitigé, il faut croire que les risques ne paient pas, il vaut mieux rester dans les rails et donner aux fan des combats de sabre laser, des batailles spatiales, et ne surtout pas leur faire peur avec des nouveautés.
Lorsque j'ai appris que Abrahams s'occuperait de l'Episode 9, mon intérêt pour le film s'est effondré. Il faut probablement s'attendre à nouveau à un film sans risques, sans nouveauté, sans intérêt. Le titre récemment dévoilé semble même le confirmer: Star Wars: The Rise of Skywalker. Bon sang, encore les Skywalker ?! Cela fait 52 ans que les films Star Wars existent et il n'y a rien d'autre à raconter ? Et est-ce que OMG Rey serait finalement la fille de Luke (clin d’œil forcé) ?! Parce que oui rappelons que Luke est mort, Carrie Fisher aussi, il ne reste donc plus aucun Skywalker.
Donc non merci, l'Episode IX, ce sera sans moi. Je vais peut-être retourner jouer à KOTOR1 et 2 à la place...
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