Mouarf. Il y a quelques temps je me plaignais de ne pas avoir assez d'inspiration pour écrire, alors que maintenant je dirai presque qu'il y a trop de sujet sur lesquels j'ai envie de troller réagir.
Je trouve cela dommage car même s'il y a à mon sens pas mal de bugs, Unity est un excellent environnement qui arrive à proposer des choses intéressantes sans pour autant casser les habitudes des gens. Je trouve d'autant plus dommage de choisir GNOME comme futur environnement et je ne comprends pas ce choix, car ce qui plaît aux débutants et à un large public en général, c'est Linux Mint et son bureau Cinamon. Peut-être était-ce un choix par défaut étant donné qu'il existe déjà des variantes officielles pour tous les bureaux alternatifs (kubuntu, xubuntu...).
Au final je ne sais pas trop quoi penser, j'y vois un choix pragmatique, Ubuntu sacrifie son identité au profil de l'efficacité et cela ne présage rien de bon. J'espère que la distribution saura rebondir et nous convaincre que Canonical est toujours en bonne santé.
EDIT : Mir abandonné aussi... bon ça je m'y attendais, ce projet avait de moins en moins de sens et de plus en plus de retard.
Voilà un slogan qui va bien à Canonical et qui décrit les problèmes de qualité sur Ubuntu desktop.
Ils ont en particulier des soucis avec nm-applet, vous savez le petit applet réseau dans le systray. Outre le fait qu'il plantait quasiment tous les jours les premiers mois après la sortie de la 16.04LTS (il a bien fallu 4 mois pour que ce soit corrigé), suite à une mise à jour ce dernier m'affiche aujourd'hui n'importe quoi.
Les réseaux WiFi ont disparu... et pourtant je suis connecté quand même :
Ce n'est pas la première fois que je tombe sur ce genre de coquille, c'est systématique, et c'est toujours chez Ubuntu. J'ai en parallèle une debian testing depuis 2 ans et je n'ai jamais rien vu de tel.
Ubuntu 16.04 est une LTS, vous pouvez me rétorquer que ça veut pas dire que c'est stable mais qu'il y a du support plus longtemps, mais si, désolé, ça devrait être stable. LTS c'est ce que Canonical recommande aux entreprises et aux utilisateurs exigeants. Il ne devrait pas y avoir ce genre de bug. Imaginez un peu si Microsoft pétait le réseau dans Windows 10 suite à une mise à jour, le tollé que ce la provoquerait.
D'après les chiffres Steam (que je trouve un peu plus représentatifs que distrowatch) ubuntu est la distribution la plus utilisée avec 30% des utilisateurs. Cela veut dire qu'on véhicule une image d'un Linux pas stable, avec des défauts de contrôle qualité, et une précipitation ridicule pour sortir dans les temps à tout prix.
N'installez pas Ubuntu à votre entourage, installez Debian, la seule, l'unique distribution qui devrait avoir le droit de représenter Linux et son écosystème. Les versions un peu datées des logiciels ne sont souvent pas un problème et peuvent au pire se contourner avec les backports. Tant que Canonical ne changera pas de politique concernant le rythme de sortie des version de Ubuntu, il restera beaucoup trop de bugs inacceptables pour les utilisateurs auxquels cette distribution s'adresse.
Canonical demande à OVH une "taxe" de 1 à 2 € / mois pour chaque VPS fonctionnant sous Ubuntu, sous peine de ne plus avoir le droit d'utiliser cette marque. Quand on sait que l'hébergeur propose des VPS à partir de 2,99€ / mois (HT) on se rend compte que ça fait quand même beaucoup.
Attention tout de même l'information est à prendre avec des pincettes car pour le moment nous n'avons que cette déclaration d' OVH, Canonical n'a pas livré sa version des faits. Il y a évidemment des enjeux politiques derrière tout ça. En outre cela pourrait être lié au fait que OVH modifie Ubuntu ce qui ne lui donnerait pas le droit d'utiliser ce nom.
Canonical se fait continuellement basher par la presse et les utilisateurs alors que ses produits sont très utilisés de manière gratuite sur les serveurs avec très peu de contributions - financières ou techniques - en retour, je peux donc comprendre la démarche. Néanmoins je sens venir l'erreur de communication qui risque de mal passer auprès des utilisateurs.