Cela fait presque 3 mois que l'Episode VII est sorti, je pense qu'on peut maintenant en parler mais si vous ne l'avez pas vu sachez que cet article va un peu spoiler. Les retours pour ce film sont majoritairement positifs et pourtant je pense qu'il ne le mérite pas. Je vais expliquer.
Avant tout, je dois parler un peu de ma relation avec Star Wars. Je suis fan depuis toujours, j'ai joué à de nombreux jeux (Dark Forces, Rogue Squadron, Jedi Outcast, Jedi Academy, KOTOR...), j'ai vu et revu les 6 films, j'ai des BD de Clone Wars et Chevaliers de l'ancienne République... et je ne déteste pas Jar Jar Binks, c'est pour dire ! Mais je ne suis pas un fan aveugle pour autant, j'ai toujours vu que cette licence était surexploitée, qu'elle existait surtout pour le pognon et qu'elle n'était pas toujours cohérente avec elle-même. Bref j'aime mais je suis capable de prendre du recul.
Quand Disney a racheté la franchise, je n'ai pas vu de danger particulier. Comme je l'ai dit, Star Wars a toujours existé pour le pognon et a toujours été destiné au grand public. Disney est donc plutôt en phase avec les 6 films existants. C'est donc avec un a priori neutre que je suis allé voir le film. Et j'ai été déçu. Mon argumentaire tient en 10 points :
Le plus gros défaut, c'est le scénario qui est une copie carbone de l'Episode 4, du début à la fin : aucun courage et aucune originalité dans ce film. C'est l'histoire d'un empire qui est méchant parce qu'il a envie d'être méchant, il attaque une planète des sables, le gentil met les plans dans le droïde, ce dernier va à la rencontre de l'héroïne du film, puis elle va quitter la planète, puis se retrouver sur l'étoile noire, puis s’échapper, puis les rebelles vont attaquer l'étoile noire et la détruire. Non non, je n'invente pas, c'est bien l'Épisode VII. Pourquoi tout le monde l’acclame ?
Ce film ignore et annule ce qui a été accompli dans les Épisodes 4, 5 et 6. Les rebelles ont combattu l'Empire, Luke a appris à maîtriser la force, puis les gentils ont gagné. Sauf que dans l'Episode VII, l'Empire est revenu, les rebelles sont retournés se cacher, et Luke a disparu. Donc tous les précédents films n'ont servi à rien.
L'intrigue est bien trop simpliste pour un Star Wars en 2016, elle se résume à : "je suis le méchant et je veux tuer la gentille !!!". Dans les épisode 1, 2 et 3 on avait un semblant d'histoire avec la chute de la république, des méchants charismatiques tels que le compte Dokuu (très développé dans les BD). Là dans l'Episode VII il n'y a rien, c'est juste les gentils qui combattent les méchants parce que c'est comme ça !!!
On nous ressert une étoile de la mort pour la troisième fois. C'est du grand n'importe quoi, peut-être que l'Empire s'est dit "bon cette fois ça passera ? Après tout la taille ça compte non ? lolz". Encore une fois pour un film en 2016 c'est nul, on attend mieux d'un Star Wars ! Jedi Knight a inventé la vallée des Jedi, KOTOR la forge stellaire, donc il est impardonnable que ce film ne fasse aucun effort.
Le personnage de Han Solo ne marche vraiment pas, Harrison Ford est trop vieux, ce qui est d'ailleurs amusant car le reste du casting est très jeune. Ses répliques sont forcées, sa présence est vraiment juste pour le fan service.
Le méchant, Kylo Ren, ne marche pas non plus en raison de son absence de charisme et de talent au combat. Je veux bien croire que son côté pathétique est volontaire (il veut ressembler à Vador mais n'y arrive pas), mais c'est Star Wars ! Les Sith ne sont pas pathétiques !
De sévères raccourcis sont pris avec des personnages qui maîtrisent la force et le sabre laser en 5 minutes alors qu'ils n'ont jamais eu de formation. En plus d'être peu crédible c'est quasiment un blasphème envers le reste de la saga et même de tout l'univers étendu. Certes une personne dotée d'une grande affinité avec la force peut avoir des facilités, mais pas au point de vaincre un Sith en duel au sabre aussi facilement !
La rencontre entre Han Solo et Kylo Ren (sans vouloir spoiler) est affolante de niaiserie et ne fonctionne pas du tout. J'ai trouvé cette scène longue, prévisible, lourde...
Il n'y a pas de moment épique dans le film. Dans l’Épisode 1 on avait la course de fonceurs et le combat contre Darth Maul. Dans l'Episode 2 l'attaque de Geonosis ainsi que le duel Yoda / Dokuu. Dans l'Episode 3 on avait l'attaque de Coruscant, le duel Obiwan / Grevious, l'ordre 66 (éradication des Jedi) et bien sûr l'affrontement final Obiwan / Anakin. Mais dans l'Episode VII il n'y a rien de ce calibre.
Le film est ridiculement sombre (non je ne l'ai pas vu en 3D) avec des couleurs ternes. C'est volontaire bien sûr, mais je trouve ça triste pour un Star Wars, censé être un space opera.
Si je devais résumer l'Episode VII en une phrase : C'est un remake de l'Episode 4 à la sauce teenage movie avec des problèmes d'éclairage. Si ce film s'assumait comme un remake, je n'aurais aucun problème. Sauf que là c'est l'épisode 7, il est censé venir s'imbriquer à la suite des 6 films, poursuivre l'histoire, apporter de nouvelles choses. Mais il n'y a rien ! Aucun courage ! Aucune originalité ! Un film passable de SF, un mauvais Star Wars !
Qu'est-ce que le cloud ? C'est d'abord un terme commercial qui veut dire "je veux tes données, tes logiciels, tes bottes et ta moto je m'en occupe pour toi". Mais pas toujours heureusement car on peut avoir du cloud géré par soi même et c'est même une solution avantageuse. Le cloud c'est un ensemble de services synchronisé ou au moins accessibles depuis plusieurs endroits. Par exemple si j'ajoute un élément dans mon calendrier sur Thunderbird je veux qu'il apparaisse sur mon téléphone automatiquement et ça c'est possible avec le cloud. Il existe de nombreuses solutions propriétaires mais aussi des libres. Avant d'aller plus loin voici mes besoins :
E-mail
Agenda
Contacts
Fichiers (dropbox-like)
J'utilise depuis 2 ans YunoHost qui est une solution libre prête à l'emploi pour installer son propre serveur de "cloud". Techniquement c'est Debian + un ensemble de services de base (LDAP, MySQL, XMPP, SMTP, IMAP) auxquels des "applications" viennent se greffer. Le tout est géré par une interface Web et un portail SSO (authentification 1 fois puis accès à toutes les applications).
L'installation se fait soit avec une ISO soit un script à exécuter sur Debian 7 ou 8. Ensuite on se connecte à l'interface d'administration web puis on créé ses domaines, ses utilisateurs, et on installe ses applications comme par exemple Roundcube pour les e-mail. L'application sera automatiquement configurée pour se connecter au serveur mail et au LDAP afin d'authentifier les utilisateurs, c'est aussi simple que ça.
Voici quelques applications que j'utilise :
Baikal : serveur caldav/carddav pour agenda/contacts.
Z-Push : connecteur ActiveSync pour mon Windows Phone.
Seafile : Dropbox-like avec interface web et client lourd.
TinyTinyRSS : lecteur de flux RSS.
DokuWiki : wiki perso.
Zerobin : pour copier-coller du texte et le partager en 1 lien.
Jirafeau : partage rapide de fichiers.
Movim : que j'utilise comme client XMPP web.
YunoHost a une belle interface, c'est coloré, c'est sexy, c'est moderne. L'équipe est sympathique et souvent disponible sur leur salon XMPP (support@conference.yunohost.org). Et si vous voulez packager vos propres applications, le système est assez simple. Il faut faire des scripts bash faisant appel à des fonctions de l'api yunohost (exemple : création d'une database et d'un utilisateur) puis stocker le tout sur github. L'URL du dépôt sera ensuite utilisée pour installer l'application.
Utilisateur de Yunohost depuis deux ans je suis plus que satisfait, c'est une excellente solution pour celui qui veut avoir son propre serveur sur Linux mais n'a pas le temps ou les compétences pour tout configurer soit-même. Je recommande.
Le HP Proliant Gen8 G1610T format micro tour est un petit serveur en forme de cube ayant la particularité d'offrir 4 baies de disque. Il est totalement silencieux avec une consommation électrique maîtrisée et est proposé à un prix abordable. Il existe en version Intel Celeron ou Intel Xeon, la première étant trouvable à moins de 300 euros (j'ai eu le miens à 226€ neuf chez Amazon en Septembre). Ce n'est pas si cher si on le compare à un NAS Synlogy d'autant qu'on a droit à du hardware beaucoup plus intéressant :
CPU Intel Celeron G1610T (double cœur, 64 bits, virtualisation)
2GB de RAM ECC (extensible)
2 cartes réseau gigabit
iLo (KVM IP)
Un emplacement PCI Express 16x format low profile.
Consommation en idle et sans disques de ~30W
Silencieux
On a donc un vrai serveur sur lequel on peut mettre l'OS de son choix et faire de la virtualisation.
Après avoir mis 8GB de RAM ECC ainsi que 4 disques de 1To dans les baies, j'ai installé FreeNAS sur une clé USB. Au démarrage le ventilateur souffle fort (puisqu'on a affaire à un vrai serveur) mais il ralenti progressivement pour devenir quasiment inaudible. C'est simple : ce serveur fait moins de bruit qu'une Bbox Sensation fibre.
Je connaissais déjà un peu FreeNAS mais il y a quelques années encore je n'étais pas très familier avec ZFS et FreeBSD. Aujourd'hui je le suis beaucoup plus et je découvre donc à quel point ce produit est bon. Quelle joie d'avoir à portée de main les outils pour gérer un zpool, programmer des scrub périodiques, des snapshots avec durée de rétention, des dataset, des périphériques block...
Bien entendu FreeNAS est orienté NAS donc au delà de ZFS on a les fonctionnalités de partage Windows, UNIX et Apple ainsi qu'une gestion complète des utilisateurs (intégration LDAP ou AD possible).
Les sysadmin FreeBSD seront ravis de noter la présence des jails. Si vous voulez que votre NAS fasse office de serveur DNS, il suffit de créer une jail qui tournera sur FreeBSD 9.3 et dans laquelle vous pourrez configurer named. Backuppc ? Idem, une jail avec les ports qui vont bien (ou pkg).
Pour le stockage j'ai testé deux configurations :
4 disques en raidz-1, similaire à du RAID5 : 3TB utiles
2 disques en mirror + 2 disques en mirror, similaire à du RAID10 : 2TB utiles.
La première configuration semble la plus avantageuse car elle offre la plus grosse capacité de stockage mais souffre de mauvaises performances en écriture sans que je comprenne réellement pourquoi (bloqué à 30Mo/s). Refaire le zpool avec 3 disques + 1 spare règle le problème mais c'est dommage d'avoir un disque inutilisé. Il faut noter aussi que beaucoup de sysadmin déconseillent le raidz-1/RAID5 en raison de la reconstruction stressante en cas de changement de disque. Cet excellent article résume la situation. La deuxième configuration en mirror+mirror n'offre que 2TB de stockage (50%) mais fonctionne mieux et la maintenance est facilitée. Voici mon zpool de stockage "data" :
[root@freenas] ~# zpool status
pool: data
state: ONLINE
scan: scrub repaired 0 in 1h38m with 0 errors on Wed Jan 20 03:38:41 2016
config:
NAME STATE READ WRITE CKSUM
data ONLINE 0 0 0
mirror-0 ONLINE 0 0 0
gptid/094171e0-69d3-11e5-81a0-d0bf9c46b918 ONLINE 0 0 0
gptid/0a481bb7-69d3-11e5-81a0-d0bf9c46b918 ONLINE 0 0 0
mirror-1 ONLINE 0 0 0
gptid/0b1b6253-69d3-11e5-81a0-d0bf9c46b918 ONLINE 0 0 0
gptid/0bf02931-69d3-11e5-81a0-d0bf9c46b918 ONLINE 0 0 0
errors: No known data errors
Explication : le zpool data est composé de deux vdev additionnés : mirror-0 et mirror-1. Chaque mirror est composé de deux disques qui, comme leur nom l'indique, sont en miroir (comme du RAID1). Notez qu'il n'y a pas de "stripping" comme dans le RAID10 entre mirror-0 et mirror-1, les données sont écrites là où il y a de la place. L'avantage est qu'on peut avoir deux vdev de taille différente. Par exemple mirror-0 pourrait faire 1TB et mirror-1 faire 2TB, le zpool aurait donc une taille de 1+2 = 3TB là où un RAID10 s'alignerait sur le plus petit et n'aurait donc que 2TB disponibles. ZFS permet aussi de remplacer les disques au fur et à mesure et augmenter la taille du stockage, le tout à chaud. Pour la petite histoire, je l'ai déjà fait sur un serveur de production en remplaçant des disques de 2TB par des 4TB, le zpool est passé de 4 à 6 puis à 8TB.
La compression lz4 est activée par défaut dans FreeNAS car avantageuse en terme de stockage mais aussi de performances. En effet le coût CPU est faible et la réduction du nombre de blocs physiquement écrits et lus améliore la rapidité.
En conclusion le HP Proliant G1610T est le serveur que j'attendais depuis des années. Silencieux, peu gourmand mais néanmoins véloce, il a tout d'un grand surtout les baies de disque qui permettent de faire du stockage. Associé à FreeNAS, il bat toutes les solutions propriétaires du marché et se révèle beaucoup plus souple pour un sysadmin comme moi qui ne jure que par les produits qui offrent un vrai accès root.
J'ai fait beaucoup de CSS de 2008 à 2010, j'étais capable de coder un thème dotclear ou pluxml de A à Z avec un simple éditeur de texte. Mais les choses ont beaucoup changé aujourd'hui, HTML5 est arrivé ainsi que le responsive design et javascript qui prennent une place de plus en plus importante. Donc je suis non seulement rouillé mais en plus totalement à la ramasse par rapport au code moderne.
C'est la raison pour laquelle je me suis contenté de légèrement modifier le thème de base Pluxml au lieu d'en refaire un entier. Rien de bien fracassant puisque je me suis contenté d'ajouter un fichier "local.css" invoqué dans le header afin de modifier certains éléments notamment les couleurs et les polices.
En cherchant comment gérer une image + sa légende dans un article j'ai découvert <figure>. Cette propriété HTML5 évite de devoir créer inutilement des <div> et se révèle plus élégante :
Lisible non ? Plus d'infos chez alsacréations. ou w3schools. Je ne détaille pas la partie CSS car ce serait un peu lourd, mais si ça vous intéresse vous pouvez jeter un œil dans le local.css. En attendant voici le résultat :
Image extraite d'une vidéo prise avec un Lumia 735 il y a quelques temps. La tour que l'on voit entre les grues à gauche et l'éclair est bien sûr la Tour Bretagne.
Fin décembre, j'ai vendu ma télévision. Je ne la regardais pas vraiment, elle me servait surtout d'écran secondaire pour mon PC, me permettant de visionner des vidéos sur Youtube et jouer à certains jeux. Mais c'est un objet très encombrant et coûteux (redevance) j'ai donc décidé de m'en passer.
Je suis né à la fin des années 80, j'ai donc grandit avec la télévision, ses 6 chaînes et ses dessins animés. J'ai eu dans les années 2000 une carte d'acquisition TV analogique et même décodé illégalement une certaine chaîne cryptée. J'ai vécu le passage à la TNT et l'arrivée de chaînes supplémentaires. Mais plus les années passent et plus je me lasse de cet écran qui diffuse des programmes que je ne choisis pas, entrecoupés de publicités de plus en plus nombreuses.
De plus en plus de gens choisissent de se passer de télévision, assistons-nous là à la fin d'un medium ? C'est peu probable. Si nous cessons de consommer des contenus sur le petit écran nous sommes en revanche très friands de Youtube et autres plateformes de diffusion en ligne. En effet c'est très avantageux car on ne subit plus un programme TV, on le construit soi même, à volonté et gratuitement. De plus le contenu est beaucoup varié (des vidéos de chats aux vidéos scientifiques), moins censuré (What The Cut) et tout le monde peut tenter sa chance. On en oublie rapidement que Youtube existe dans une logique de rentabilité et que la publicité est extrêmement présente. Il y a celle qui vous interrompt avant et pendant la lecture, et celle beaucoup plus subtile où c'est le contenu lui-même qui est sponsorisé. De là à dire que Youtube est la télévision 2.0 il n'y a qu'un pas.
Pour caricaturer on pourrait dire que nous avons connu les télévisions en noir et blanc sans télécommande, puis les télévisions couleur avec télécommande à pile et maintenant les télévisions en 4K sur smartphone et tablette.
En conclusion, la télévision a encore de beaux jours devant elle, car si on cessait d'émettre et que l'on supprimait les écrans, on réaliserait à quel point elle est présente sur internet sous de nouvelles formes. En attendant j'ai gagné de la place chez moi en me débarrassant de la mienne et j'économiserai la redevance audiovisuelle l'année prochaine.