C'est un article écrit à chaud, donc court, qui fait suite à l'aperçu positif que j'ai posté il y a quelques jours.
Le début est plutôt cool, on se laisse guider dans le prologue qui pose les marques de la quête principale, on fait connaissance avec nos compagnons et nos ennemis... et puis on enchaîne sur la phase openworld chiante. Et le mot qui décrit le mieux cette chiantitude, c'est Inquisition. Je fais bien sûr référence à Dragon Age Inquisition, un autre jeu EA qui a aussi une quête principale grandiose, mais un openworld chiant, chronophage, vide, mort qui constitue la majeure partie du jeu. En fait c'est un MMO (pardon, meuporgue) non assumé.
Je pense détailler un peu plus mon avis dans un article beaucoup plus complet, mais je peux déjà vous dire que j'ai rage quit car j'en avais marre de me faire interrompre tous les 10m par un PNJ statique au regard vide qui me demande d'aller lui ramasser une connerie sur une autre planète. C'est simple en jouant à ce jeu j'ai l'impression de bosser, pas de jouer.
Du coup je ne vous recommande pas Mass Effect Andromeda. Si vous aimez les RPG, The Witcher 3 reste loin devant, à des années lumière même, c'est le cas de le dire.
Je suis un "huge fan" de la saga des Mass Effect, et j'attendais cette suite, Andromeda, avec impatience. Maintenant que le jeu est officiellement sorti, j'ai pu passer quelques heures dessus.
Et pour le moment, je suis plutôt content. Les cinématiques sont impressionnantes, les combats sont dynamiques, la technique est impeccable (temps de chargement plus que raisonnables), et on retrouve cette tendance à ramasser des quêtes à droite à gauche, caractéristique des Mass Effect et des RPG en général.
Alors oui ce n'est plus un scoop, les animations faciales sont un peu à la rue. Oxhorn parle de uncanny valley, c'est assez adéquat. Plus vulgairement on pourrait dire qu'on se croit parfois dans Toy Story, ou que les PNJ ont des paralysies faciales. Mais ça n'impacte pas la qualité du jeu. Le seul point négatif pour le moment ce sont les menus de l'interface avec lesquels je me bagarre un peu.
Étant encore au début du jeu, je ne peux vous recommander ou non de l'acheter, ni apposer mon "Seal of approval" pour le moment. Mais je suis plutôt content des premières heures passées sur ce jeu, et j'ai hâte de continuer.
Ansible est un logiciel d'automatisation et de déploiement, il permet de créer des listes de tâches qui peuvent ensuite être jouées sur un ou plusieurs serveurs.
Attention cet article n'est pas un tutoriel (pour cela je vous renvoie vers la documentation officielle), mon but est de faire un petit retour d'expérience et montrer un exemple de projet Ansible.
Pourquoi Ansible ?
Il existe de nombreuses solutions de ce type mais il y a selon moi deux points qui distinguent Ansible : il est simple à prendre en main (excellente documentation et syntaxe yaml humainement lisible) et il ne nécessite pas d'agent pour fonctionner. En effet sur vos cibles, vous avez uniquement besoin de Python et SSH, présents en standard sur quasiment toutes les distributions Linux. Ansible marche aussi avec Windows et FreeBSD.
Pourquoi pas un script Bash / Perl / Python ?
Ben oui, il y a beaucoup de gens qui se sont fait leur propre script afin de configurer rapidement leur serveur. Mais en vrai les scripts c'est pas idéal :
C'est long à développer et ce n'est pas forcément votre métier.
Plus le script est complexe moins il sera lisible.
Le script doit être copié et exécuté à la main sur chaque serveur.
Il se contente d'exécuter une série de commandes sans se soucier du résultat.
Bon courage pour gérer un inventaire centralisé et des variables dynamiques.
Même en documentant votre script, vous serez le seul à comprendre réellement comment il marche.
Qui n'a jamais eu à déboguer un script obscur vieux de 10 ans ?
Ansible est beaucoup plus propre car depuis une unique machine vous gérez votre inventaire de serveurs et vos playbooks dans un même projet. Vous ne vous souciez que du résultat, vous ne demandez pas à ansible de faire un apt-get install curl, vous lui dites juste que le paquet curl doit être présent, à lui de faire en sorte de l'installer si besoin .Et c'est important non seulement car Ansible sait ce qu'il fait, mais il sait aussi le faire plusieurs fois, c'est ce qu'on appelle l'idempotence (sous réserve de ne pas faire n'importe quoi avec les playbooks, bien entendu). Enfin, il y a une énorme communauté d'utilisateurs et beaucoup de modules tiers, on trouve donc toujours des solutions aux problèmes
Exemple d'utilisation
Avertissement : Il y a plusieurs moyens de structurer un projet Ansible, consultez la page Best Practises. L'organisation que j'ai choisi n'engage que moi, vous êtes libre de faire autrement si ça colle mieux à vos besoins !
Voici un exemple de projet Ansible qui utilise un inventaire, des playbooks et des roles. Il sera utilisé pour configurer les nouveaux serveurs fraîchement installés. Objectifs :
Installer une liste de paquets de base
Configurer le /etc/hostname avec le nom du serveur
Configurer la locale fr_FR.UTF-8.
Configurer la timezone Europe/Paris.
Installer Nginx et Php-fpm sur les serveurs web
Tout en étant compatible Debian 8 & Ubuntu 16.04 (les paquets php n'ont pas le même nom !)
J'utilise régulièrement Ansible et maintient des playbooks pour des projets persos et pro, et j'en suis très satisfait. La documentation m'a permis d'être autonome et à l'aise assez vite et m'a même poussé à automatiser plus de choses que nécessaire, comme le déploiement de sites web alors que je pensais me limiter à la stack nginx / php-fpm / letsencrypt.
Même si je suis pleinement convaincu et satisfait par Ansible, je rencontre quand même certaines limitations. Par exemple l'inventaire n'est pas idéal quand on a beaucoup de serveurs et de groupes, ça peut rapidement devenir illisible. Il y a aussi certains modules tels que authorized_key pour lesquels j'aimerai plus de fonctionnalités, en l’occurrence pouvoir utiliser le paramètre 'exclusive' avec plusieurs clés.
Petits conseils en vrac
Ansible évolue vite, utilisez une version récente, disponible dans les backports debian ou via pip.
Le state: present est souvent implicite, vous n'avez donc pas besoin de le mettre, cependant c'est mieux de le faire, pour rendre le playbook plus évident à comprendre.
Pensez à utiliser les variables, pour les URLs ou les numéros de version.
Ne mettez pas de mot de passe ou de credential dans les playbooks, utilisez des variables passées au moment de l'exécution, ou dans un fichier que vous prendrez soin d'exclure si vous utilisez un repo public.
Faites un dry-run pour tester vos playbooks, on ne sait jamais.
Attention au module file et plus particulièrement aux permissions, surtout quand vous travaillez sur des fichiers existants (tels que le resolv.conf).
La commande ansible hostname -m setup vous permet de récupérer tous les 'facts' (OS, version, ip...) d'une cible, ils peuvent être utilisés dans les playbooks.
Testez vos playbooks jusqu'au bout : redémarrez le serveur pour vérifier que les modifications ne sont pas volatiles.
Faites des choses propres et simples. Si vos besoins sont trop variés ou spécifiques, n'utilisez pas Ansible, ou limitez vous au minimum.
La machine sur laquelle vous exécutez Ansible est critique, car en général vous aurez l'accès root without-password à tous vos serveurs, c'est donc un point d'entrée que vous devez sécuriser au maximum.
Conclusion
Si vous souhaitez unifier, accélérer et automatiser vos déploiements ou tout simplement vous initier au devops, Ansible est un outil que je recommande fortement, l'essayer c'est l'adopter.
J'écris cet article pour donner mes impressions sur les premiers CPUs RyZen. Je n'en ai pas acheté pour le moment, mais j'ai suivi l'immense hype qui a précédé sa sortie ainsi que les premiers benchmarks très intéressants.
Petit résumé : RyZen c'est la nouvelle gamme de CPUs de chez AMD, gravés en 14nm, avec 8 cœurs / 16 threads à prix abordable. En effet chez Intel il faut débourser ~1200€ (i7-6900K) alors que RyZen c'est max ~550€ (R7 1800X).
Contrairement à Intel qui interdit l'overclocking sauf sur les modèles les plus chers, c'est totalement ouvert chez AMD et c'est un bon point.
Je pense que la stratégie de RyZen est censée : plutôt que d'attaquer frontalement Intel sur les secteurs qu'il domine (i3, i5, i7 en 2 et 4 cœurs) AMD a choisi les 8 cœurs car il y a un marché à prendre.
Les performances sur les applications multi-thread sont excellentes et talonnent - voire dépassent - celles de Intel, ce qui lui donne un excellent rapport performances / prix.
Les performances sur le gaming sont clairement décevantes, mais des améliorations sont possibles.
Il semble y avoir des problèmes de latence et de bande passante dans le sous-système de mémoire et le cache L3, ce qui provoque les mauvaises performances dans les jeux.
Des améliorations sont possibles sur les points suivants : Bios des cartes mères, désactivation du SMT dans les jeux, optimisations sur le scheduler du système d'exploitation pour ne pas saturer le sous-système de mémoire. Bugs de jeunesse ou problème de conception ? A voir...
On attend les R5 et R3 qui auront moins de cœurs, ce qui leur permettra, en théorie, de monter plus haut en fréquence et offrir de meilleures performances sur les jeux vidéo.
Dans l'ensemble je trouve RyZen très intéressant. C'est le meilleur rapport performances/prix dans le domaine applicatif par contre côté jeux vidéo ce n'est pas encore ça, le maître incontesté reste le Intel i7-7700K mais la plateforme étant jeune on peut espérer des améliorations rapidement. A suivre de près.
Windows Update a toujours été d'une lenteur extrême, à se demander s'il ne recompile pas l'intégralité de l'OS à chaque fois, mais il a toujours plus ou moins bien fonctionné. Ce n'est plus vrai depuis l'arrivée de Windows 10 sur le marché et on observe de plus en plus de dysfonctionnements pour Windows 7 : j'en parle dans mon article Complot : Microsoft a-t-il saboté Windows Update sur Windows 7 ?.
Bonne nouvelle, il existe une solution alternative : WSUS Offline Update. Ce logiciel va vérifier, télécharger et installer les mises à jour. L'outil est très léger, ne nécessite pas d'installation, et fonctionne très bien.
Commencez par exécuter UpdateGenerator.exe puis sélectionnez la ou les versions de Windows concernées (Windows 7, 8.1 ou 10) :
Cliquez ensuite sur Start :
Etape 2 : Installation des KB
Le support d'installation des KB est maintenant créé. Dans votre dossier wsusoffline/client, exécutez UpdateInstaller.exe :
Cliquez ensuite sur Start :
A la fin de l'installation, prenez le temps de lire les messages, il est parfois demandé de redémarrer l'ordinateur pour ensuite relancer l'installation de la suite des KB.