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Circuit Normandie / Bretagne / Anjou à vélo (Juin 2021)

Rédigé par uTux 1 commentaire

Chaque année, j'ai pour tradition de faire un périple à vélo pour mes vacances. Voici des liens vers mes voyages précédents :

Je part habituellement en Septembre, mais cette année j'ai démissionné de mon travail et ai pris le mois de Juin pour me reposer, j'ai donc avancé mes vacances. Dans tous les cas je choisis des dates idéales pour profiter de l'été sans pour autant être en haute-saison touristique.

J'ai eu beaucoup de mal à trouver un parcours, non seulement à cause d'un manque d'inspiration, mais aussi parce que je m'y suis pris un peu tard. J'avais envie de repartir dans le Sud, mais le problème est qu'il me fallait sacrifier 2 jours de trajet en train ou en voiture pour y aller, j'ai donc préféré un circuit qui part de chez moi et y revient directement. J'ai fini par élaborer un circuit qui monte jusqu'à Saint-Malo, et redescend à Nantes en faisant un tour en Normandie et en Anjou.

Voici le parcours réalisé :

Parcours

  • J1: Nantes - Redon (108 km)
  • J2: Redon - Rennes (101 km)
  • J3: Rennes - Saint-Malo (112 km)
  • J4: Saint-Malo - Saint-Hilaire-du-Harcoüet (102 km)
  • J5: Saint-Hilaire-du-Harcoüet - Mayenne (92 km)
  • J6: Mayenne - Pruillé (111 km)
  • J7: Pruillé - Nantes (113 km)

Total : 739 km (7 jours)

Matériel

Note : cet article n'est pas sponsorisé. J'ai choisi et payé de ma poche chaque élément et je tiens simplement à apporter un retour d'expérience à ceux qui s'équipent pour un périple similaire.

Je roule toujours avec mon fidèle Triban 500, un vélo de route sur lequel j'ai ajouté :

  • Un porte bagages BTWIN 900.
  • Une sacoche 20L.
  • Une sacoche 25L.
  • Une sacoche de cadre (2 trousses + emplacement étanche pour smartphone).
  • Une sacoche de selle.
  • 2x Pneus route TRIBAN PROTECT LIGHT 700x25 (tringles souples).
  • Des chambres à air BTWIN 700x23-32.
  • Multitool, démonte-pneus, maillon de chaîne, dérive-chaîne, pompe.

J'ai rencontré pas mal de soucis techniques, que je détaille dans une section dédiée plus bas.

Pour le matériel de camping :

  • Tente Forclaz TREK900 (1,6 kg, 1 place, s'accroche sur le guidon).
  • Matelas gonflable Forclaz TREK700 L (510g).
  • Sac de couchage Forclaz TREK500 15° (~1kg).
  • Oreiller gonflable Forclaz de Trekking

Gadgets et navigation :

  • 1 Powerbank 20 Ah (Boulanger).
  • Ma tablette Fire HD 8 de 2017.
  • Un Bryton Rider 450 pour la cartographie (cartes préparées grâce à VisuGPX).
  • Et enfin OsmAnd sur iPhone XR pour la cartographie, en secours.

Soucis techniques

Voici la liste :

  • Jour 2 : Mon dérailleur a explosé peu après Rennes. Heureusement j'ai trouvé un réparateur qui avait les pièces et m'a réglé ça rapidement. Je n'avais pas fini mon étape, mais avec tout le temps perdu j'ai décidé qu'il était plus sage d'improviser une nuit à l'hôtel sur Rennes, quitte à rattraper les kilomètres le lendemain.
  • Jour 3 : Mon Antivol s'est grippé et ne s'ouvre plus (même avec un coup de WD-40 il n'y a rien à faire). Heureusement le vélo n'était pas attaché quand cela s'est produit, sinon il aurait été immobilisé. Il faudra tout de même que je trouve un moyen de le couper, car il est coincé sur le cadre. J'ai donc du en acheter un autre pour pouvoir continuer mon voyage.

Santé

Outre les habituelles douleurs aux fesses et à la nuque, j'ai deux choses à noter :

  • Une douleur dans l'articulation de genou droit, mais pas tous les jours. En relisant mes articles précédents, je me rends compte que c'est arrivé l'année dernière. Heureusement cela a disparu durant les derniers jours.
  • J'ai attrapé une tique sur le mollet le 6e jour, en marchant dans des hautes herbes autour du camping pour aller aux poubelles. J'étais en plein milieu de la campagne, à 20h30, donc impossible de trouver une pince à tiques. Par chance elle n'avait pas eu le temps de s'ancrer complètement et j'ai pu la retirer en la pinçant avec 2 bouts de sparadrap. Je ne garde aucune trace de piqûre.

Météo

La météo m'a bien trollé. Pour les gens qui liront cet article dans le futur, sachez que le début Juin 2021 a été caractérisé par une vague de chaleur de deux bonnes semaines, il a vraiment fait très chaud. Le problème est que je ne suis pas parti au début du mois de Juin, mais le 21, en plein dans les périodes de fortes pluies et d'orages qui ont suivi cette chaude période.

J'ai donc eu une météo plutôt mauvaise car sur 7 jours de voyage je n'ai cumulé que 2 jours de soleil grand maximum, répartis sur 4 jours. Pour le reste j'ai alterné entre un temps gris et froid ou un temps gris et pluvieux. Inutile de dire que la crème solaire n'a pas servi cette année.

Rouler sous la pluie n'est déjà pas agréable, mais c'est à mon sens encore pire dans les campings (gadoue dans les sanitaires, difficultés à faire sécher son linge, herbe humide, froid...). Mais je m'estime tout de même chanceux car je n'ai pas non plus eu d'orage ni de grêle ou de pluie torrentielle. J'ai également toujours trouvé un endroit où attacher mon vélo à l'abri pour la nuit.

Trajet

Jour 1 : Nantes - Redon (108 km)

C'est la 4e fois que je fais cet itinéraire, donc je commence à le connaître. Pour économiser quelques kilomètres, je suggère de ne pas complètement suivre la Vélodyssée entre Nantes et Nort-sur-Erdre car elle fait beaucoup de détours inutiles alors que la route est plus directe. Une fois arrivé au Canal de Nantes à Brest, il suffit de le suivre jusqu'à Redon. La section près de Nort-sur-Erdre était en travaux, l'eau était donc marron.

J1
Le canal de Nantes à Brest, par temps gris.

Étant donné que c'était le premier jour et que la route est totalement plate, j'ai roulé très vite et suis arrivé à 15h30 au camping, ce qui est très tôt, j'ai donc pu prendre mon temps pour laver mes affaires, faire des courses, prendre une bière et visiter un peu. La soirée fut marquée par les grondements du tonnerre et des nuages menaçants, mais nous avons finalement été épargnés.

Jour 2 : Redon - Rennes (101 km)

Ce fut une étape très difficile car au 2e jour le corps n'a pas récupéré de la veille et n'est pas encore habitué à ce rythme. J'ai aussi subit un vent de face pendant la quasi totalité du parcours, ce qui fait que je me suis senti épuisé à la moitié et que j'ai continué dans la souffrance. La quasi totalité du parcours consiste à suivre la Vilaine sous un temps gris et froid, donc plutôt triste.

J2
La Vilaine en arrière plan, au niveau de Beslé

A la base je devais rejoindre le camping de Saint-Médard-sur-ille qui est après Rennes, mais j'ai cassé mon dérailleur. Au final cela m'a permis de me reposer et je me dis que si ce n'était pas le vélo qui avait lâché, ça aurait peut-être été moi.

J2
Vue sur le dérailleur cassé

Jour 3 : Rennes - Saint-Malo (112 km)

Cette étape s'est beaucoup mieux déroulée car j'ai récupéré toutes mes forces, et la météo fut clémente ce qui m'a permis de rouler dans de meilleures conditions. La Rance et ses paysages sont magnifiques surtout au pied de Dinan (le port), par contre cela marque le début de sacrés côtes à gravir.

J3
La Rance, au nord est de Dinan, quand on s'approche de l'estuaire

Fait amusant: en 2017 je me plaignais que la traversée du barrage de la Rance, entre Dinan et Saint-Malo était dangereuse. Il s'avère qu'aujourd'hui l'itinéraire "officiel" (La Vélomaritime / EuroVelo 4) passe par le Pont Saint-Hubert, beaucoup plus sûr pour les vélo.

J3
Arrivée à Saint-Malo

Je suis arrivé à Saint-Malo en bon état, avec le Soleil, et j'ai pu profiter de cette ville très sympathique très touristique.

Jour 4 : Saint-Malo - Saint-Hilaire-du-Harcoüet (102 km)

Cette étape m'a permis de passer par le Mont Saint-Michel mais également d'entrer en Normandie. J'ai eu le vent dans le dos pendant 75% du trajet ainsi que du Soleil, ce qui fait que j'ai avancé très rapidement et dans de bonnes conditions.

Je n'aime pas le Mont Saint-Michel. C'est très joli de l'extérieur, mais c'est un gros piège à touristes et surtout l'endroit est totalement privatisé par l'entreprise Vinci (la même qui gère les autoroutes et pas mal de parkings payants en France). Au moins en vélo je n'ai pas besoin de payer les tarifs scandaleux du parking (forfait à 14,90 en haute saison !!!). J'y suis allé le Jeudi 24 Juin - donc en semaine en dehors des vacances - et malgré cela l'endroit était noir de monde, impossible d'envisager d'y entrer à vélo même pied à terre. J'ai juste fait des photos de l'extérieur.

J4
Le Mont-Saint-Michel, c'est mieux de loin

Arrivé au camping à Saint-Hilaire-du-Harcoüet, je me suis aperçu qu'une banane avait pourri dans mon sac et coulé sur mes affaires de rechange ! Heureusement il faisait grand Soleil, j'ai donc pu les laver et les faire sécher assez vite, même si j'ai du me promener en caleçon dans le camping.

Jour 5 : Saint-Hilaire-du-Harcoüet - Mayenne (92 km)

Dans cette étape j'ai continué sur la Véloscénie jusqu'à Domfront pour ensuite passer sur la Vélofrancette et commencer mon chemin de retour.

La ville de Mayenne ne m'a pas laissé un très bon souvenir, tout d'abord en raison du trafic routier très important qui la traverse, mais aussi et surtout parce qu'il a plu toute la soirée et toute la nuit. Heureusement le camping est très excentré ce qui permet d'avoir pas mal de calme. J'ai aussi pu utiliser la machine à laver et le sèche-linge car ce n'était "que" 3€ (mais ça me fait gagner pas mal de temps).

J5
Le camping au bord de l'eau, à Mayenne

Jour 6: Mayenne - Pruillé (111 km)

Ce trajet m'a fait traverser la ville de Laval que j'ai trouvé très jolie, mais aussi Château-Gontier où j'ai fait une pause café. Le reste du voyage a été marqué par la pluie mais je suis finalement arrivé en Anjou, à Pruillé, qui se situe au Sud du Lion d'Angers. C'est à ce camping que j'ai attrapé une tique, parce que les poubelles sont loin et qu'il faut traverser une grande étendue de pelouse pour y parvenir.

J6
Traversée de Laval

Jour 7: Pruillé - Nantes (113 km)

Il a plu toute la journée avec un pic assez intense l'après midi, je suis arrivé chez moi trempé de la tête aux pieds, les chaussures qui font floc floc. Ce trajet suit la Loire à Vélo, et là encore je vous conseille de prendre des raccourcis pour éviter des détours inutiles. C'est une route que j'ai fait à plusieurs reprises et que je commence à connaître.

J7
Le chateau d'Angers... sous la pluie
J7
Pause déjeuner au bord de la Loire, toujours sous la pluie

Impressions & Conclusion

J'ai l'impression de me répéter, mais voyager en Bretagne ou en Normandie est certes beaucoup moins cher que dans le sud, mais on s'expose inévitablement à des problèmes de météo. La casse du dérailleur fut un bon coup de stress, j'ai cru que mon voyage allait s'arrêter là, mais heureusement j'ai pu trouver un dépanneur. C'est la première année que je rencontre un problème de ce genre.

Ce qui m'aura marqué ce voyage, outre la météo, ce sont les chemins de hallage. Rouler au bord d'un canal ou d'une rivière est sympathique, d'autant que c'est plutôt plat, mais c'est un peu monotone après plusieurs jours. Je pense que l'année prochaine je chercherai un dépaysement plus important. Il faudra que je m'y prenne très tôt cette fois, même si avec la COVID on peut difficilement planifier ses vacances à l'avance.

Retour sur le Bryton Rider 450

Rédigé par uTux 3 commentaires

Avant de commencer, deux points importants :

  1. Comme d'habitude, ce n'est pas un article sponsorisé. J'ai payé de ma poche ce petit gadget (€154,99) et je serais le plus honnête possible.
  2. J'ai utilisé cet appareil uniquement pour l'aspect cartographie donc je n'aborderais pas les fonctionnalités de statistiques ou le couplage avec des capteurs.
  3. Quand je parle de "cartographie", il s'agit de la capacité à charger des itinéraires au format GPX pour que l'appareil puisse les afficher sur la carte et me guider, il ne calcule pas lui-même les trajets.

J'ai pu tester cet appareil lors d'un voyage de 4 jours à vélo en 2020 et comme je le disais précédement je prépare mes itinéraires en amont pour ensuite les charger en GPX dans l'appareil.

Bryton Rider 450

Fixations

L'appareil est livré avec un socle à fixer sur le guidon à l'aide d'élastiques, adaptable à l'aide de 2 garnitures. Le Bryton Rider 450 vient ensuite se clipser dessus via 1/4 de tour. Non seulement il est solidement fixé mais en plus il se retire facilement, donc un très bon point.

Bryton fixé au guidon

Cartes, firmware, stockage

La mise à jour du firmware s'effectue avec un petit utilitaire à lancer depuis Windows ou Mac. Si vous êtes sous Linux, vous pouvez utiliser une machine virtuelle Windows avec l'USB en passthrough, c'est ce que j'ai fait et cela fonctionne plutôt bien.

La mise à jour des cartes s'effectue sans utilitaire, il faut les télécharger chez Bryton puis les copier en USB car l'appareil est reconnu comme une clé. De base il n'y a que ~700 MB de disponibles, heureusement il est possible de faire de la place en supprimant les cartes préchargées inutiles (par exemple les autres continents).

Le téléchargement des tracés GPX s'effectue lui aussi en USB.

Si on excepte la mise à jour du firmware, le Bryton Rider 450 est plutôt ami avec Linux et ne tente pas de nous casser les pieds avec une application ou un logiciel propriétaire, tout se fait en USB. Là aussi c'est un bon point.

Navigation, visibilité, Ergonomie

J'avais peur que l'écran soit trop petit (2,3 pouces) et que le fond de carte en noir et blanc soit illisible. Finalement ce combo fonctionne plutôt bien. S'il est certain qu'on a pas le confort de lisibilité d'un smartphone ou encore moins d'un PC, l'ensemble est correct pour le guidage et on distingue clairement le tracé à suivre et les différentes rues. Il arrive quand même que les cartes OSM ne soient pas tout à fait à jour, pour cela je recommande d'avoir un smartphone en secours (avec par exemple OSMandMaps et vos GPX).

S'il est possible de Zoomer sur la carte, en pratique on le fera rarement car cette opération est vraiment longue. On sent que l'appareil n'est pas une bête de compétition et il faut parfois attendre 20-30 secondes pour la mise à l'échelle. De la même manière il arrive que l'itinéraire disparaisse et revienne au bout de quelques secondes.

J'étais également inquiet du fait que l'écran ne soit pas tactile, mais cela se révèle finalement être un avantage. En effet l'utilisation de boutons en plastique ne pose pas de problèmes quand on a les doigts plein de sueur (en été), ou recouverts de gants (en hiver). Encore un aspect bien pensé.

Enfin je reprécise que le but de l'appareil n'est pas de calculer des itinéraires GPS.

Autonomie

C'est le point qui m'a fait choisir le Bryton Rider 450. En effet l'autonomie promise par le constructeur est de 32 heures, trop beau pour être vrai ? Verdict: ~13 heures (2 étapes et demi dans mon cas), sans Bluetooth, sans WiFi, sans capteur, sans rétro éclairage. On est très loin des 32 heures théoriques mais il faut tout de même signaler que l'appareil se recharge très vite, une petite demi-heure branché sur un powerbank est suffisante, cela compense un peu.

Conclusion

Dans l'ensemble je suis plutôt content du Bryton Rider 450, il fait bien le boulot que je lui demande (la navigation), il est plutôt ergonomique, il est linux friendly, et il est un fidèle compagnon quand je parts en voyage dans des endroits que je ne connais pas. Malheureusement il faut reconnaître que le constructeur est un peu trop optimiste sur l'autonomie batterie, voire malhonnête, c'est un point à prendre en compte si la batterie est votre critère déterminant.

Liens

Aquitaine / Pays Basque à vélo

Rédigé par uTux 2 commentaires

Note: Ce voyage a eu lieu au début Septembre 2020, l'article est juste très en retard.

En 2019, j'ai fait Nantes - Roscoff à vélo, un périple de 4 jours dont 3 sous la pluie qui m'a laissé un souvenir assez mitigé. Pour des questions d'ordre climatique je voulais donc partir dans le sud cette année, ce que j'ai fait en explorant une portion de la Vélodyssée qui m'était encore inconnue, celle de l'Aquitaine et du Pays Basque. Je suis donc parti à vélo de Royan pour aller jusqu'à Hendaye, et mon planning prévoyait ensuite ensuite une petite boucle en Espagne, ce que je n'ai finalement pas fait.

Voici le parcours réalisé :

Trajet 2020

Départ de Royan. La traversée de l'estuaire de la Gironde (Royan - Verdon) et du bassin d'Arcachon (Cap Ferret - Arcachon) se sont fait en ferry. Chaque couleur représente 1 étape donc 1 jour.

Total : 411 km

Matériel

Note : cet article n'est pas sponsorisé. J'ai choisi et payé de ma poche chaque élément et je tiens simplement à apporter un retour d'expérience à ceux qui s'équipent pour un périple similaire.

Je roule toujours avec mon fidèle Triban 500, un vélo de route sur lequel j'ai ajouté :

  • Un porte bagages BTWIN 900.
  • Une sacoche 20L.
  • Une sacoche 25L.
  • Une sacoche de cadre (2 trousses + emplacement étanche pour smartphone).
  • Une sacoche de selle.
  • 2x Pneus route TRIBAN PROTECT LIGHT 700x25 (tringles souples).
  • Des chambres à air BTWIN 700x23-32.
  • Multitool, démonte-pneus, maillon de chaîne, dérive-chaîne, pompe.

Je rêve de passer au bikepacking mais les prix sont dissuasifs. J'attends avec impatience que ça arrive chez Decathlon pour que ce soit enfin abordable :/

Je n'ai eu aucun problème technique et aucune crevaison. Je ne regrette pas ce "setup" 100% Decathlon et son rapport qualité/prix imbattable.

Pour le matériel de camping :

  • Tente Forclaz TREK900 (1,6 kg, 1 place, s'accroche sur le guidon).
  • Matelas gonflable Forclaz TREK700 L (510g).
  • Sac de couchage Forclaz TREK500 15° (~1kg).

Les nuits dans le Sud ont été plus froides que prévues. De manière paradoxale il peut faire plus de 30°c la journée et moins de 15°c la nuit et j'ai eu froid aux doigts de pied. J'ai fait 4 nuits de suite en camping ce qui est un record.

Gadgets et navigation :

  • 1 Powerbank 20 Ah (Boulanger).
  • Ma tablette Fire HD 8 de 2017.
  • Un Bryton Rider 450 pour la cartographie.
  • Et enfin OsmAnd sur iPhone XR pour la cartographie, en secours.

Le Powerbank 20 Ah est assez lourd mais une fois mis dans la sacoche de cadre ça va. Il m'a permis de tenir 4 nuits d'autant plus qu'avec le Bryton Rider 450 j'ai beaucoup moins tiré sur la batterie de mon smartphone que les années précédentes. Concernant ce GPS, je dois dire que malgré le petit écran 2,3" monochrome, la navigation a été plutôt aisée et j'ai gagné beaucoup de temps. Je prévois toujours de faire un retour détaillé de ce petit gadget mais je peux déjà glisser un mot sur l'autonomie : 13h, à peu près 2,5 étapes dans mon cas. On est donc loin des 32h que le constructeur annonce, mais en contrepartie sa batterie se recharge très vite.

Trajet

Jour 1: Royan - Lège-Cap-Ferret

Je suis allé à Royan en voiture car j'avais déjà fait le trajet à vélo depuis Nantes en 2018 et cela me permettait d'économiser 4 jours. Mon point de départ fut donc le ferry pour traverser l'estuaire de la Gironde et arriver à Verdon. La navigation fut plutôt longue et ennuyeuse, surtout qu'il faut embarquer en avance. De l'autre côté de la Gironde, j'ai rapidement constaté à quel point l'itinéraire cyclable de la Vélodyssée est bien aménagé. Ce sont des routes goudronnées qui traversent les forêts de pins et qui sont plutôt directes et plates, ce qui contraste beaucoup avec les portion Loire-Atlantique et Vendée qui sont très aléatoires et font faire beaucoup de détours. En contrepartie, on ne voit quasiment pas l'océan, il ne faut donc pas s'attendre à un itinéraire bleuté le long de la côte.

J'avais prévu 65 km pour cette étape car avec mon départ en fin de matinée et la traversée en ferry je pensais perdre beaucoup de temps. Mais avec l'excellent état des routes j'ai vraiment tracé et je suis arrivé au camping super tôt (15h30) donc j'ai décidé de continuer et commencer l'étape que j'avais prévu le lendemain. Au final j'ai fait 114km.

Jour 2: Lège-Cap-Ferret - Gastes

Cette étape a été beaucoup moins facile car dès le début le terrain était très vallonné, autrement dit ça grimpe. De plus je ressentais une douleur dans la jambe donc les premiers kilomètres ont été faits dans la souffrance. J'ai traversé le bassin d'Arcachon en ferry, passage assez ennuyeux une fois de plus qui m'a presque fait regretter de ne pas avoir suivi l’itinéraire officiel qui lui le contourne. La ville d'Arcachon est assez vallonnée mais ce n'était rien en comparaison de l'arrivée à Biscarosse (Lac) car on traverse une zone forestière qui est tout sauf plate, avec des côtes qui approchent les 10% (donc il faut marcher).

Là encore c'était une étape théorique d'environ 65 km, sauf que je l'avais bien entamée la veille donc j'ai décidé de continuer pour au final faire 89 km, et arriver à un camping au bord de l'Etang de Biscarosse - Parentis (très joli et avec beaucoup de vent).

Jour 3: Gastes - Labenne

J'ai commencé cette étape en douceur et vu qu'elle était plate, cela m'a permis de récupérer. Je n'ai pas mangé à midi car je n'ai trouvé aucun commerce intéressant sur la route (je suis végétarien ET difficile) cela ne m'a pas empêché de faire 113 km pour arriver à Labenne, au sud de Capbreton. J'avais officiellement 1 jour d'avance sur mon planning. Pour une fois la nuit n'a pas été fraîche et c'était annonciateur de la température élevée qu'il allait faire le lendemain.

Jour 4: Labenne - Hendaye (+Espagne)

La première étape marquante fut Bayonne, une ville très jolie et qui marque la sortie des forêts de pins et l'arrivée dans le Pays Basque. Saint-Jean-de-Luz et Biarritz sont extrêmement vallonnées, c'est vraiment pas facile, au point que Strava m'indique que j'ai grimpé l'équivalent de 1000 mètres dans la journée, pfiou, le tout sous 35°C et un Soleil de plomb. Biarritz est très (trop) touristique en revanche je dois reconnaître que la côte est magnifique et surprenante d'un point de vue géologique avec ses roches colorées et striées !

Malgré les côtes et le Soleil je suis arrivé en avance à Hendaye, mon étape, ce qui m'a incité à faire un tour en Espagne. J'ai traversé la frontière pour arriver à Irun, ville plutôt jolie tant qu'on reste au bord de l'eau, et plutôt bien aménagée dans sa partie urbaine, mais avec beaucoup de côtes une fois de plus. Par contre en dehors de la ville il n'y a aucun aménagement pour les vélos, les routes sont très étroites avec peu de visibilité.

Nuit au camping en France, puis à Nantes en train le lendemain. Le trajet se fait sur 2 jours car il n'est pas évident de trouver des trains qui prennent les vélo.

Santé

J'ai eu un bon rythme de pédalage, pas de coups de Soleil, pas trop de fatigue dans les cuisses mis à part le dernier jour. Par contre je me suis traîné une douleur à la jambe au niveau de l'articulation, par en dessous, d'intensité variable. A cela s'est ajouté un mal de dos qui me causait parfois des difficultés pour sortir de la tente. Soit je me suis surmené, soit je vieillis.

Météo

La météo fut clémente avec des températures de plus en plus élevées. Le point culminant fut au 4e jour avec 35°C ce qui n'aide pas à gravir les côtes infernales du Pays Basque. Cette année j'ai évité les coups de soleil en mettant de la crème dès le second jour, sur les bras, le nez, et les pommettes.

Impressions

Il y a du monde, beaucoup de monde. À la base si je prends mes vacances en Septembre, c'est pour éviter la foule, mais dans l'extrême Sud c'est peine perdue. C'est également très cher, prévoir un budget moyen d'une quinzaine d'euros par nuit de camping - voire le double, en dehors des grandes villes.

J'aime les trajets dans les forêts de pins, mais au bout de 3 jours c'est un peu lassant. Ne faites pas ce trajet pour voir l'océan, ou alors prévoyez des méga pauses (ce qui n'est pas mon fort) dans les quelques villes traversées. En terme de paysages c'est surtout le Pays Basque qui vaut le coup, c'est vraiment beau, même si ça grimpe beaucoup.

Dans un autre registre, je trouve qu'il y a beaucoup beaucoup de voitures. Le Sud c'est le pays de la bagnole et vu comment c'est vallonné on comprend pourquoi. Je pense surtout à Biarritz et Hendaye.

Conclusion

Parmi les points positifs de ce voyage, je citerai: le climat, les aménagements des itinéraires de la Vélodyssée, et le double dépaysement avec les Landes puis le Pays Basque. Parmi les points négatifs, les tarifs, la monotonie des forêts de pins, et le fait que le Pays Basque ça grimpe sévèrement.

Quelques photos

Cliquez sur les photo pour les ouvrir en haute résolution et en meilleure qualité !

Itinéraire très bien aménagé dans les Landes.

Avant de traverser le bassin d'Arcachon, depuis Cap Ferret. Dune du Pilat / Pyla en arrière-plan.

Arrivée à Bayonne.

Arrivée à Saint-Jean-de-Luz.

Curiosité géologique: le plancher strié.

Photo à Irun (Espagne).

Bonus: Arcachon, Bayonne, Bayonne (encore).

Navigation GPS vélo avec VisuGPX et Bryton

Rédigé par uTux 2 commentaires

J'aime voyager à vélo mais un de mes plus gros problèmes est la navigation. J'ai un très mauvais sens de l'orientation et si on ajoute à cela que les itinéraires sont souvent mal indiqués, cela peut rapidement devenir infernal. J'ai un souvenir de 2017 d'une étape théorique de 80km qui s'est transformée en périple de 120km avec une arrivée à la tombée de la nuit. Plus jamais ça.

En 2018 j'ai remplacé mon Windows Phone adoré par un iPhone, et donc j'ai enfin eu accès à des applications capables de me guider. Attention je ne parle pas de Google Maps ou de Waze, mais plutôt d'applications capables de charger des traces GPX existantes pour que je puisse ensuite les suivre. Pour mon tour de France à vélo 2018 j'ai utilisé OSMandMaps qui est franchement bien. Pareil pour le Nantes - Roscoff de 2019.

Par contre j'ai noté au moins deux inconvénients :

  • Utiliser son smartphone sur des trajets de 8 heures par jour, c'est pas très pratique. Outre la lisibilité très moyenne en plein soleil, il faut sans arrêt éteindre l'écran puis le rallumer (en tapant le code de déverrouillage) afin de ne pas vider la batterie. Et quand on dort en camping sans électricité, la gestion des batteries est cruciale.
  • Je me contentais d'utiliser des traces GPX importées de francevelotourisme.com et je ne pouvais pas les éditer ni en créer de nouvelles, car je n'avais pas trouvé de logiciel capable de faire ça.

VisuGPX

Pour pouvoir créer/éditer des GPX, j'ai découvert VisuGPX. Il fonctionne 100% en web et s'appuie sur plusieurs backends de cartes dont OpenStreetMap et Opencycle (très utile pour les vélos comme le nom l'indique) mais aussi IGN. Après m'être familiarisé avec VisuGPX, je peux enfin préparer mes GPX.

Screnshot visugpx

J'ai à nouveau téléchargé les traces GPX de francevelotourisme.com et je les ai édités pour les adapter à mes étapes et me diriger vers les campings. Pour les parties hors de France, je les ai créés à partir de Geovelo.fr et passés en revue/modifiés dans VisuGPX à l'aide de la carte Opencycle pour m'assurer des itinéraires. J'ai fait parfois quelques vérifications à l'aide de Streetview pour vérifier la sécurité des routes.

Le premium VisuGPX coûte €10/an c'est très faible.

Bryton Rider 450

Pour la navigation GPS sur vélo, une marque revient souvent : Garmin. Malheureusement ce n'est pas donné, il faut compter €200 pour l'entrée de gamme et j'ai des doutes sur l'autonomie. Par exemple le Garmin Edge Explorer à €200 promet une autonomie théorique de 12h or on sait qu'en pratique ce sera moins, donc pour moi qui roule 8h / jour ça veut dire que je dois le recharger tous les soirs, ce qui n'est pas idéal.

En face de Garmin se situe un concurrent bien moins onéreux et très tentant: Bryton. Je ne connais honnêtement pas l'origine de la marque mais leurs produits sont vendus dans les grandes enseignes (Decathlon et ProbikeShop) et on trouve de nombreux tests et retours d'expérience. Il ne s'agit donc pas de Chinoiseries lowcost à la Cyrille Borne.

Un des produits phare de Bryton est le Rider 450, qui ressemble à ça:

Bryton Rider 450

L'écran monochrome peut faire peur, mais il permet d'économiser énormément d'énergie par rapport à un écran couleur. Ainsi l'autonomie annoncée est de 32 heures, un énorme avantage par rapport à la concurrence. Il se base sur les cartes OpenStreetMap et une fois branché en USB il est reconnu comme périphérique de stockage ce qui permet d'y copier des cartes ou des GPX.

Affiché à €150, j'ai craqué sur ce modèle. Pour avoir fait deux sorties de test avec, j'en suis pour le moment satisfait, mais j'attends de l'exploiter en voyage pour en faire un retour d'expérience définitif. Cela fera probablement l'objet d'un article séparé.

Nantes Roscoff à Vélo !

Rédigé par uTux 3 commentaires

Si en Septembre 2018 j'ai pédalé pendant 3 semaines pour réaliser un petit Tour de France, cette année j'ai voulu être raisonnable et me suis limité à un périple de 4 jours. J'ai suivi ~400km de la Vélodyssée au départ de Nantes et à destination de Roscoff, avec respectivement 115km, 107km, 92km et 93km ainsi que 3 nuits en camping. Les 3 premières étapes suivent le canal de Nantes à Brest, que j'avais déjà tenté en 2017.

Spoiler: malheureusement la météo n'a pas du tout été clémente et sur 4 jours de voyage j'ai eu 3 jours de pluie. Pas de soleil, du froid, et surtout de la boue partout sur le vélo et sur moi.

Voici un aperçu du périple réalisé:

Velodyssee 2019

Total 396,34km.

C'est un export GPX de Strava importé dans GPXSee. Le rendu n'est pas idéal, mais je n'ai pas encore trouvé mieux.

Matériel

Note : cet article n'est pas sponsorisé. J'ai choisi et payé de ma poche chaque élément et je tiens simplement à apporter un retour d'expérience à ceux qui s'équipent pour un périple similaire.

Je roule toujours avec mon fidèle Triban 500, un vélo de route sur lequel j'ai ajouté :

  • Un porte bagages BTWIN 900.
  • Une sacoche 20L.
  • Une sacoche 25L.
  • Une sacoche de cadre (2 trousses + emplacement étanche pour smartphone).
  • Sacoche de selle.
  • Pneu avant BTWIN RESIST 5 700x25 PROTECT.
  • Pneu arrière Michelin Pro 4 Endurance 700x25.
  • Chambres à air 700x28 BTWIN.
  • Kit de réparation: multitool, démonte-pneus, maillon de chaîne, chambres à air.

Je n'ai eu aucun problème technique et aucune crevaison. Le Canal de Nantes à Brest est un mix de routes et de chemins sur lesquels il vaut mieux prévoir de bons pneus. L'année dernière j'ai roulé en Continental GP 4 Season, cette année j'ai voulu tester un mélange Michelin Pro 4 Endurance + BTWIN avant, tout s'est bien passé et je suis content du résultat.

Pour le matériel de camping :

  • Tente Forclaz TREK900 (1,6 kg, 1 place, s'accroche sur le guidon)
  • Matelas gonflable Forclaz TREK700 L (510g, dans la sacoche 20L)
  • Sac de couchage Forclaz TREK500 15° (~1kg, dans la sacoche 20L)

Les nuits en Bretagne sont beaucoup plus fraîches que dans le sud, surtout avec la météo désastreuse que j'ai eu. J'ai du dormir habillé (pantalon + chaussettes + veste à manches longues) dans mon duvet, avec légèrement froid aux doigts de pieds. Heureusement je ne suis pas frileux. La tente Forclaz 1 place est idéale pour moi car légère et compacte mais j'ai tout de même la place de m'asseoir et stocker des objets à côté du matelas. De plus elle ne prend pas l'eau et le montage / démontage sous la pluie n'est pas si terrible.

Gadgets et navigation :

  • 1 Powerbank 10Ah de grande distribution
  • 1 Powerbank 5Ah Amazon
  • Tablette Fire HD 8
  • OsmAnd sur iPhone 7 avec le trajet GPX importé depuis francevelotourisme.

Tant que l'on suit le Canal de Nantes à Brest, c'est à dire les 3 premiers jour, il est quasi impossible de se perdre puisqu'il suffit... de suivre le canal ! Une fois rendu à Carhaix, là encore le parcours est très bien indiqué mais OsmAnd m'a permis de vérifier plusieurs fois que j'étais sur le bon chemin. Et comme il ne consomme pas de data, il ne tire pas trop sur la batterie.

Trajet

Nantes - Redon

Une fois arrivé au Canal près de Nort-sur-Erdre, on a affaire à affaire à un paysage plutôt plat, des écluses entretenues, des touristes en bateau, un chemin de couleur orangée. Très mignon par temps ensoleillé, un peu moins quand il fait gris. Attention à bien prévoir des provisions car à part Blain on ne traverse aucune ville sur quasi 70km.

J'ai traversé Redon en heures de pointes, ce n'est pas très agréable, beaucoup trop de bagnoles et de bruit. Le camping étant fermé, j'ai dormi plus au nord à saint-Vincent-sur-Oust.

Redon - Pontivy

J'ai du combattre une invasion d’araignées le matin (c'est l'aventure) ainsi qu'un début de crampe que j'ai réussi à stopper en allongeant ma jambe. Une fois sur la route, un nouveau décors avec au début des vallées et des chemins orangés qui deviennent gris, et ensuite des champs de maïs à perte de vue. On traverse des villages mignons comme Malestroit et Josselin pour lesquels je me suis arrêté (d'autant plus que c'était mon seul jour ensoleillé).

J'ai remarqué aussi qu'à mi parcours les écluses sont abandonnées, ce qui me mène à penser que le Canal n'est plus navigable.

Pontivy - Carhaix

Étape dont j'ai un peu moins de souvenirs, à part qu'il faisait gris et qu'une portion du parcours s'éloigne du Canal pour monter sur les hauteurs et offrir un paysage un peu différent.

Carhaix - Roscoff

On quitte le Canal de Nantes à Brest et on traverse des chemins en forêt pendant une bonne partie du trajet. A cause de la météo, ceux-ci étaient boueux. C'est aussi la fin du plat, ça monte et ça descend.

Morlaix est une très jolie ville où j'ai pu faire quelques photos avant de repartir.

Après ça, on enchaîne sur une bonne vingtaine de kilomètres difficiles car il y a de sacrées côtes à gravir. Mais une fois arrivé à Roscoff c'est la victoire. J'aime cette ville qui est jolie mais assez discrète en Septembre, à taille humaine, peu fréquentée. Le voyage étant terminé, j'ai dormir dans un Airbnb et le retour à Nantes s'est fait le lendemain en voiture.

Santé

Aucun problème de santé, le parcours était quand même assez court. J'ai très bien dormi la nuit et récupéré toute mon énergie. J'ai juste subi un début de crampe le premier jour qui n'a pas aboutit heureusement.

Le plus dur a été la section entre Morlaix et Roscoff, car il y a de nombreuses côtes interminables et épuisantes à gravir. Le soir, même après m'être douché, restauré et reposé, j'ai senti que mes jambes étaient toujours fatiguées par l'étape et il m'a fallu plus de 24 heures pour m'en remettre.

Météo

La météo a été LE gros problème de ce périple. Je n'ai eu qu'un jour ensoleillé et sec, le reste du voyage s'est fait sous la pluie. Le plus difficile a été le 4e jour, car 75% du parcours se faisait sur un chemin de terre à travers la forêt. Il est très praticable, mais boueux ce qui fait qu'une couche de crasse s'est accumulée sur mon vélo, mes sacoches, mes jambes, mes chaussures, mon tshirt, mon casque. En plus des côtes de Morlaix j'ai du subir la saleté.

Et bien sûr quand le temps est aussi mauvais, on a pas envie d'aller siroter une bière le soir ou même faire du tourisme, on a juste envie de se planquer dans la tente avec la tablette.

Impressions

Mitigé. Contrairement à 2018 je n'ai pas eu de dépaysement car la Bretagne m'est familière et la météo catastrophique m'a incité à terminer rapidement les étapes sans profiter des décors qui de toutes façons étaient gris.

Au niveau sportif le bilan est positif, en revanche en terme de vacances il est négatif. J'ai plus eu l'impression d'être parti dans une expédition au pôle nord qu'en vacances. Moralité la météo et la saison jouent beaucoup. Je pense qu'à terme je ne ferai plus le Nord ou la Bretagne en Septembre, je retournerai dans le Sud qui est plus doux.

Quelques photos

Note: les traces/artefacts noirs et roses sont dues à un dommage sur la lentille du capteur photo de l'iPhone.

Première soirée au camping après une grosse averse.
Une dizaine de km avant Malestroit (Panoramique).
Malestroit.
Une vingtaine de de km avant Pontivy.
Les chemins entre Carhaix et Morlaix.
Le viaduc de Morlaix.
Arrivée à Roscoff.
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