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Barrage de la Rance : la pire route de France pour les cyclistes ?

Rédigé par uTux 7 commentaires

J'ai fait cette semaine un voyage à vélo et je devais passer de Saint-Malo à Dinard, et pour cela il faut franchir la Rance. Étant donné que c'est un fleuve très large, il n'y a pas 36 solutions : il faut passer par le barrage. Le problème c'est qu'il faut emprunter la D168, et je vous laisse juger :

D168

On a donc là une 2x2 voies, limitée en théorie à 70 km/h mais les automobilistes ont tendance à aller beaucoup plus vite sur ce type de route. Pas de piste cyclable, quasiment pas de bande d'arrêt d'urgence. J'ai d'abord refusé de m'engager sur cette route, mais en fait il n'y a pas le choix. Pire, c'est même l'itinéraire touristique du Tour de Manche :

TOURISME4

Je ne sais pas quelle commune est responsable, mais c'est du gros foutage de gueule, c'est de la merde, j'avais l'impression de rouler sur une autoroute à vélo et je n'étais "pas rassuré" comme dirait l'autre. Et encore moi ça va car avec le vélo de route je trace, mais imaginez une famille avec des gamins au comportement imprévisible, steak hachés assurés !

J'ai presque envie d'applaudir avec mes deux mains et mes deux couilles cet exploit, une région touristique qui met à ce point en danger les cyclistes ça mérite un award de la pire route de France pour cyclistes.

EDIT : après une petite recherche il s'avère qu'on peut traverser par bateau, c'est bon à savoir mais ça ne change rien à mon coup de gueule, d'autant que si on en croit les commentaires des gens, la traversée est payante.

Classé dans : Grrr, Sport Mots clés : aucun

Semi-Marathon Nantes 2017

Rédigé par uTux 2 commentaires

Mes stats :

21,1km
02h00 5,34 /km
Distance Temps réel Pace

Chiffres officiels.

Le parcours.

Mon ressenti :

C'est la première fois que je participe à une épreuve de ce type, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. 4000 personnes étaient présentes sur la ligne de départ, c'est beaucoup, et donc on commence en douceur pour ne pas se marcher sur les pieds. Au bout du 4e km ça va un peu mieux et on peut courir à son rythme.

Les 15 premiers km ont été plutôt aisés, d'autant que la météo fut moins pire que prévu car on aurait du avoir de la pluie voire de l'orage, on a juste eu un ciel noir. Au delà de ces 15km, la fatigue commence à se faire sentir, la soif aussi, et c'est là que le mental devient important car on sait qu'il reste 6km et qu'il n'est pas question d'abandonner.

Au 18/19e km la fatigue fait place à la souffrance, on ne sent plus vraiment ses jambes, on a plus d'énergie pour continuer, et pourtant il le faut car ce serait dommage de laisser tomber aussi près du but. Encore une fois c'est le mental qui prend le dessus, on fait abstraction de la souffrance, on salue la foule qui vous encourage (en criant votre nom puisqu'il est écrit sur le dossard), on donne tout ce qu'on a.

Une fois la ligne d'arrivée franchie c'est la victoire, la libération, une belle revanche pour un ancien gros comme moi qui ne pouvait pas courir 1min il y a quelques années.

Au final si mon temps a été bien moins bon que ce que j'espérais (je visais 1h50), je suis tout de même content d'avoir terminé l'épreuve sans rien lâcher et j'annonce même mon intention de faire mieux l'année prochaine en continuant l'entraînement sans relâche.

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