Rouler sur les trottoirs ou les passages piéton. Non, vous n'êtes pas demi-piéton, vous ne pouvez donc pas leur emprunter des règles quand ça vous arrange.
Rouler à contre-sens sur la route ou sur la piste cyclable. Alors oui c'est parfois autorisé dans certaines villes, mais c'est une bêtise.
Griller les feux. Oui c'est autorisé parfois pour tourner à droite, mais faites au moins semblant de ralentir...
Ne pas s'arrêter ni même ralentir lorsqu'il y a des STOP. C'est toujours agréable de voir un cycliste débouler à une intersection.
Les infractions en campagne qui m'énervent :
La famille qui roule en formation serrée côte à côte, pour bien occuper toute la largeur de la route et rendre le dépassement compliqué.
Le cycliste qui zigzag comme s'il était bourré parce que ça l'amuse.
Le cycliste qui déboîte sans regarder.
Le cycliste qui roule à gauche.
Le gamin qui se place en travers de la route de manière inopinée alors que tu es juste devant lui.
Je sais ce que vous pensez : "connard d'automobiliste qui aime pas les cyclistes, il s'est regardé au moins ? Les voitures sont beaucoup plus dangereuses, et en plus elles polluent donc les cyclistes valent mieux !". Non, je suis moi-même cycliste mais sur vélo de route donc je roule vite (en moyenne 30 km/h) et tous les points que j'ai cité pour la campagne sont mes observations quand je fais une sortie sportive. Passer son temps à freiner pour éviter le cycliste du dimanche puis accélérer après casse le rythme et fatigue plus rapidement les muscles.
Pour la ville c'est différent, je suis piéton et automobiliste, et je sais bien que personne n'est parfait. Je regrette par exemple l'abus d'utilisation du klaxon par les automobilistes (pour insulter ou saluer, surtout pas pour signaler un danger), ceux qui forcent le passage au feu orange/rouge, ceux qui roulent trop vite, ceux qui se garent mal (faire 100m à pied pour aller à la boulangerie c'est trop), etc. Mais l'encadrement des automobilistes est déjà strict, contrairement à celui des cyclistes. Et cette grande liberté vous incite à être irrespectueux voire dangereux pour vous ou les autres.
Alors quelques bons conseils pour rouler :
On roule et on serre à droite.
On utilise les pistes cyclables ou la route mais pas les trottoirs.
On tourne la tête avant de déboîter, pour voir s'il n'y a pas quelqu'un qui va vous dépasser.
De manière générale ayez conscience de votre environnement (regardez autour de vous de temps en temps).
On ne roule pas avec les écouteurs dans les oreilles (ou les casques, pour les hipsters).
On tend le bras avant de déboîter, c'est comme les clignotants.
On roule avec un gilet fluo de préférence, ou simplement des vêtements pas trop sombres.
On respecte le code de la route, notez que vous pouvez perdre des points sur votre permis de conduire si vous êtes verbalisé à vélo (toutes mes excuses, c'est visiblement une légende urbaine, source).
On se répète la phrase suivante : "la route est remplie de connards égoïstes qui pensent que les autres sont des PNJ uniquement là pour les emmerder, et ce sera pire si je me conduits de la même manière".
Je ne vais pas me faire des amis, mais j'ai un problème avec Docker et je vais l'illustrer en le comparant avec ezjail qui permet de gérer les jails sous FreeBSD.
Pour afficher la liste des containers dans Docker :
$ docker ps
CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES
c516f8fcbc57 httpd:v5 "/bin/bash" 9 minutes ago Up 2 seconds 80/tcp tender_mirzakhani
Attendez, c'est pas fini ! Cette commande ne va afficher que les containers en cours d'exécution. Si on veut tout :
$ docker ps -a
CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES
c516f8fcbc57 httpd:v5 "/bin/bash" 9 minutes ago Up 22 seconds 80/tcp tender_mirzakhani
974607db9cb7 httpd:v5 "apache2-foreground" 18 minutes ago Exited (0) 8 minutes ago gigantic_engelbart
Ok. Maintenant voyons comment on fait pour lister des containers avec ezjail sous FreeBSD :
ezjail-admin list
STA JID IP Hostname Root Directory
--- ---- --------------- ------------------------------ ------------------------
DR 1 127.0.1.1 jls-web-10 /usr/jails/jls-web-10
1 em0|192.168.0.50
DS N/A 127.0.1.2 jls-mail-01 /usr/jails/jls-mail-01
N/A em0|192.168.0.60
Et pour entrer dans un container avec ezjail :
ezjail-admin console jls-web-10
FreeBSD 10.3-RELEASE (GENERIC) #0 r297264: Fri Mar 25 02:10:02 UTC 2016
root@jls-web-10:~ #
Voilà, une seule commande simple à retenir et pas d'options superflues.
Pourquoi les commandes Docker sont-elles aussi imbuvables ? C'est un problème courrant dans l'environnement des logiciel sous Linux, on ne sait pas faire de choses simples. git est un autre exemple symptomatique, nous sommes obligés d'avoir sous la main une anti-sèche pour ne pas nous tromper dans les commandes.
Docker étant relativement récent, pourquoi ne s'est-il pas inspiré des commandes ezjail, iohyve, iocage ou lxc qui sont beaucoup plus simples et intuitives ?
C'est pas possible. Je tombe sur ce problème tellement souvent que je me pose des questions. Le symptôme : vous lancez une recherche de mises à jour sur Windows 7, ça dure une éternité, ça n'aboutit jamais :
J'ai souvent dépanné des Windows 7 et je n'ai jamais rencontré ce problème, sauf depuis 2016 qui est justement l'année où Microsoft use de son monopole pour vous forcer à passer sur Windows 10, faut-il y voir un lien ?
Bon courage pour pour dépanner, vous allez écumer les forum Microsoft, changer des clés de registre, purger des dossiers dans system32, et surtout prier parce que c'est complètement foireux. Windows Update est vraiment le système de mises à jour le plus nul de l'univers.
EDIT : Bon en fait après ~2 heures de recherche, ça a aboutit, donc cette fois j'ai eu de la chance. Mais j'ai eu de nombreuses fois le cas où ça n'aboutit jamais (sur d'autres machines) et je suis loin d'être le seul à me plaindre de ce problème.
J'ai été client Free Mobile en 2012 mais cela n'a pas duré car au bout de 6 mois la qualité du réseau internet 3G s'est considérablement dégradée : les sites en https, Youtube et Google Play ne marchaient plus du tout. Ce problème est connu depuis toujours et survient lorsque l'abonné accroche une antenne Orange en itinérance, et c'est souvent le cas vu qu'il y a peu d'antennes Free Mobile.
J'ai récemment retenté l'expérience car mademoiselle utux, ma copine, avait besoin d'un forfait pas cher. J'ai sauté sur une vente privée à 3,99€ / mois pour le forfait normalement proposé à 19,99€ et dès réception de la carte SIM nous avons pu l'essayer. Il s'avère qu'en ville (Nantes) ça marche plutôt bien car y a beaucoup d'antennes Free Mobile, par contre en campagne c'est la galère, on passe toujours sur de l'itinérance Orange et donc internet ne fonctionne plus. Sur l'autoroute par exemple il est impossible de lire une vidéo Youtube et difficile de charger une carte sur Google Maps alors que mon téléphone sous Sosh n'a aucun problème (nous l'avons d'ailleurs utilisé comme point d'accès durant le voyage).
Free Mobile en 2016 c'est donc toujours du vent, du bluff renforcé par des publicités et des tarifs agressifs agrémentés de dénigrement de la concurrence. Et ce marketing est visiblement efficace car on trouve beaucoup de gens persuadés que si tu n'as pas 50GB de data dans ton forfait c'est que tu es un pigeon. Je n'utilise jamais plus de 500 Mo par mois même avec de la synchronisation ActiveSync (YunoHost + Z-Push) et la seule fois où j'ai atteint ma limite de consommation (3Go à l'époque, 5Go aujourd'hui) est quand j'ai passé 1 semaine sans connexion à internet fixe.
L'accord d'itinérance Free / Orange n'est pas éternel et le désengagement va d'ailleurs bientôt commencer. Lorsque les vannes seront totalement coupées tous ceux qui n'habitent pas en ville vont se retrouver en zone blanche et cela représente beaucoup de monde.
Dans cet article j'expliquais avoir adopté MATE car il est toujours vivant et j'adore l'ergonomie façon GNOME 2. Je m'étais calé sur Ubuntu MATE mais j'ai changé, car Ubuntu reste Ubuntu, c'est à dire que même si on a affaire à une LTS, c'est à dire une version phare bénéficiant de plus d'attention, on trouve toujours de nombreux petits bugs et défauts qui se révèlent pénibles une fois accumulés. Ubuntu c'est bien sur les serveurs, en desktop beaucoup moins, l'obsession de Canonical à ne pas vouloir repousser les dates de sortie pour peaufiner leur produit y est sûrement pour quelque chose.
J'ai donc commencé par installer Debian Jessie, l'unique, la référence en terme de stabilité. Malheureusement j'ai rencontré quelques désagréments, pas vraiment dus à Debian, mais à l'environnement matériel et logiciel trop récents : pas de défilement à deux doigts sur le touchpad (résolu en installant le kernel des backports), version de qt5 trop vieille pour installer le client seafile (contourné en utilisant la version 5.1.0 de ce dernier), difficultés à faire fonctionner Virtualbox (apparemment du à l'usage des backports). J'ai fait un essai en Debian Testing, mais je n'avais plus de son, plus de Virtualbox du tout, bref pas de chance. J'aurais pu prendre le temps de résoudre ces problèmes mais à vrai dire je mange déjà du Debian desktop et serveur au boulot, j'ai donc préféré essayer une autre distribution.
J'ai installé Fedora 24 MATE et j'ai été agréablement surpris. Je suis familier avec Fedora pour l'avoir utilisé pas mal de temps et cette distribution combine à mon sens trois points forts : des logiciels à jour, stables, et vanilla. Ses deux seuls défaut sont peut-être d'une part de trop s'occuper de GNOME3 au détriment des autres bureaux (ce qui commençait à se ressentir sur le spin KDE lorsque j'ai changé de distribution) et d'autre part le faible nombre de logiciels packagés ce qui oblige à utiliser les dépôts additionnels rpmfusion. Ces dépôts sont plutôt stables, mais il faut s'attendre à des surprises lors des mises à jour de kernel (par exemple avec les modules Virtualbox). Cependant Fedora a l'excuse de ne pas s'adresser aux débutants, ces petits défauts dus à l’aspect semi-rolling release sont donc peu gênants au final.
Côté desktop MATE on a droit à la version 1.14.1, la dernière à l'heure où j'écris ce billet, très épurée, bien implémentée et dépourvue de bugs pour le moment. Fedora a remplacé yum par dnf, que je n'aimais pas beaucoup lors de mes tests en machine virtuelle (lent) mais qui se révèle fonctionnel.
Fedora 24 MATE était une curiosité, j'en ai finalement fait ma distribution du moment. Et bien sûr, MATE c'est toujours bien, mangez-en.