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HTTP 200 GET /

OpenBSD + httpd: marrant, mais trop limité

Rédigé par uTux 2 commentaires

J'aime bien OpenBSD. Malgré sa réputation de vieux système Unix implacable sur la sécurité, il est d'une simplicité déconcertante, cohérent, et bien documenté. Un inconvénient tout de même était la difficulté d'installer les mises à jour (il fallait télécharger et décompresser soi-même les sets, ou booter sur un CDROM) mais ce point a enfin été résolu avec syspatch et sysupgrade. Mettre à jour OpenBSD est désormais aussi simple que n'importe quelle distribution Linux !

Sachez qu'il est possible d'installer OpenBSD chez hetzner, car l'hébergeur fournit un accès kvm (même sur les serveurs virtuels à bas prix) et permet de piocher dans une bibliothèque d'ISOs bootables. NixOS, Arch, FreeBSD, ... et OpenBSD. Un gros +1 pour Hetzner qui laisse cette liberté aux utilisateurs (et en plus ils ont un provider Terraform, si ça c'est pas qualitatif...).

J'ai donc installé un petit serveur OpenBSD afin d'héberger 1 ou 2 sites statiques pour un side project. Le but était surtout de m'amuser et utiliser httpd, le serveur web builtin de ce système d'exploitation.

Commençons par parler des points positifs. OpenBSD et httpd sont très simples à configurer, la lecture des manpage est presque suffisante en soit, alors que pour Linux je commence toujours par regarder des exemples, avant d'attaquer la documentation. Un client acme est également intégré dans le système, il n'y a rien besoin d'installer pour se générer des certificats Let's Encrypt. Et... c'est à peu près tout. Je pourrais dire que httpd est léger et sécurisé, mais quand il s'agit de servir des contenus statiques, c'est à peu près toujours le cas.

Passons maintenant aux points négatifs. Tout d'abord, il y a cette blague (pas drôle) des messages d'erreur en Comic Sans MS (et oui) dont on peut heureusement se débarrasser, au prix d'une petite bidouille. Mais ça ce n'est pas grand chose, car le plus gros problème avec httpd selon moi, c'est qu'il ne fait vraiment pas grand chose, à part servir des pages web. Par exemple il n'est pas possible de spécifier de Header set Cache-Control "max-age=604800, public", qui permet d'indiquer aux navigateurs qu'ils doivent mettre en cache les ressources statiques. Et ça se ressent fortement sur le temps de chargement de vos pages.

En fait, httpd a besoin d'être complété par relayd, un reverse-proxy beaucoup plus complet. Le problème est que sa configuration est un poil plus complexe, et que ça m'ennuie un peu d'avoir un reverse-proxy sur la même machine tout ça pour ajouter un simple header dans les réponses. Au final, je suis resté sur du 100% httpd, sans le cache, et mes sites ont du se contenter de performances honorables mais pas optimales.

Aujourd'hui l'expérience est terminée, et j'ai re migré mes sites statiques vers NixOS + Apache.

Qu'est-ce qu'on se marre chez Linux.

Rédigé par uTux 1 commentaire

Quelque part en 2010

Les gens: le problème de Linux, c'est qu'il y a trop de choix, trop de distributions, on s'y perd, si les "développeurs" s'unissaient autour d'une solution commune, on pourrait concurrencer Windows.

Systemd: bonj...

Les gens: Fuuuuuuuuuu

De nos jours, en 2023

Les gens: Y'a trop de gestionnaires de packages: deb, rpm, docker, flatpak, snap...

Canonical: on va demander aux distributions dérivées de ne pas préinstaller flatpak car on préfère se focus sur snap.

Les gens: Fuuuuuuuuu

OpenBSD: get rid of Comic sans ms in httpd error messages

Rédigé par uTux Aucun commentaire

I have been playing with OpenBSD and httpd lately. It's a really simple and fun webserver to use, despite suffering huge limitations, but I quickly stumble across this horror:

No joke. httpd will serve all errors messages with the infamous Comic sans ms font. It's probably a troll from the maintainers, at least I hope so. Comic sans ms sucks, I don't want that on my server. Fortunately, there is a simple way to disable it.

Add this line into your /etc/httpd.conf:

errdocs "/errdocs"

Then create the file /var/www/errdocs/err.html with the following content:

                                                                                                           
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
<meta charset="utf-8">
<title>$RESPONSE_CODE $HTTP_ERROR</title>
<style type="text/css"><!--
body { background-color: white; color: black; }
hr { border: 0; border-bottom: 1px dashed; }
@media (prefers-color-scheme: dark) {
body { background-color: #1E1F21; color: #EEEFF1; }
a { color: #BAD7FF; }
}
--></style>
</head>
<body>
<h1>$RESPONSE_CODE $HTTP_ERROR</h1>
<hr>
<address>$SERVER_SOFTWARE</address>
</body>
</html>

Then restart httpd:

rcctl restart httpd

Explanation: httpd manage says:


A custom error document may contain the following macros that will be expanded at runtime:

$HTTP_ERROR
    The error message text.
$RESPONSE_CODE
    The 3-digit HTTP response code sent to the client.
$SERVER_SOFTWARE
    The server software name of httpd(8).

So I just took the source code of a 404 error page, removed the Comic sans ms part in the CSS and replaced the values (error code, message, server identity) by the proper variables. Now all errors messages should be generated with this new template, with a fallback font.

Build Zabbix-Agent2 under Ubuntu 16.04

Rédigé par uTux Aucun commentaire

If you need to install Zabbix-Agent2 on Ubuntu 16.04, you will find out that there is no available packages in Zabbix repository (unlinke Zabbix-Agent). You can try to use packages for other Linux systems, even RPMs, but you will always end up with library or ABI issues. The only way to make it work is compilation.

Install requirements:

apt install -y libpcre++-dev build-essential zlib1g-dev libssl-dev

Get Zabbix source code:

wget https://cdn.zabbix.com/zabbix/sources/stable/6.2/zabbix-6.2.4.tar.gz
tar xf zabbix-6.2.4.tar.gz

You need at least Go 1.17 (for Zabbix 6.2.4):

wget https://go.dev/dl/go1.19.3.linux-amd64.tar.gz
tar xf go1.19.3.linux-amd64.tar.gz
export PATH=$PATH:/root/go/bin

You should now be able to build Zabbix-Agent 2. I took these options from Zabbix documentation and made some ajustements from what I found in packages in Zabbix repository:

cd zabbix-6.2.4
./configure \
--enable-agent2 \
--enable-static \
--prefix=/usr \
--sysconfdir=/etc/zabbix \
--libdir=/usr/lib/zabbix \
--with-curl \
--with-openssl

Note: According Zabbix documentation, the --enable-static flag is useful if you want to create your own package and use it on other systems.

You can now build and install:

make install

You can now remove Go if you don't need it. A few steps are required to make Zabbix-Agent 2 work:

addgroup --system --quiet zabbix
adduser --quiet --system \
--disabled-login \
--ingroup zabbix \
--home /var/lib/zabbix \
--no-create-home zabbix
mkdir -p /etc/zabbix/zabbix_agent2.d/plugins.d
mkdir /run/zabbix/
chown -R zabbix:zabbix /run/zabbix
mkdir /var/log/zabbix
chown -R zabbix:zabbix /var/log/zabbix

Create /etc/logrotate.d/zabbix_agent2:

/var/log/zabbix/zabbix_agent2.log {
    weekly
    rotate 12
    compress
    delaycompress
    missingok
    notifempty
    create 0640 zabbix zabbix
}

In the packages from Zabbix repository we have /usr/lib/tmpfiles.d/zabbix-agent2.conf:

d /run/zabbix 0755 zabbix zabbix - -

Don't forget to create a /etc/zabbix/zabbix_agent2.conf file. Here is a sample.

Finally, create a systemd unit file in /lib/systemd/system/zabbix-agent2.service:

[Unit]
Description=Zabbix Agent 2
After=syslog.target
After=network.target

[Service]
Environment="CONFFILE=/etc/zabbix/zabbix_agent2.conf"
EnvironmentFile=-/etc/default/zabbix-agent2
Type=simple
Restart=on-failure
PIDFile=/run/zabbix/zabbix_agent2.pid
KillMode=control-group
ExecStart=/usr/sbin/zabbix_agent2 -c $CONFFILE
ExecStop=/bin/sh -c '[ -n "$1" ] && kill -s TERM "$1"' -- "$MAINPID"
RestartSec=10s
User=zabbix
Group=zabbix

[Install]
WantedBy=multi-user.target

Reload, enable and start this new service:

systemctl daemon-reload
sytemctl enable --now zabbix-agent2

Check that everything works:

systemctl status zabbix-agent2
tail /var/log/zabbix/zabbix_agent2.log

Profit!

Buzz l'Éclair / Lightyear

Rédigé par uTux Aucun commentaire

Je suis un grand fan des Pixar, je ne pouvais donc pas rater ce film qui signe d'ailleurs leur retour au cinéma. Je n'ai pas écrit d'article sur les précédents films (Soul, Lucal, Alerte Rouge) car je n'avais rien de particulièrement intéressant à dire à part qu'ils sont excellents, mais si je le fais pour Lightyear c'est parce qu'il semble être sorti dans l'indifférence totale et avoir reçu un accueil que je trouve injustifié.

Lightyear fait partie du lore des Toy Story, c'est le film que Andy (l'enfant) a vu au cinéma et qui lui a donné envie d'avoir le jouet. En soit ce n'est donc pas une origin story du personnage de Buzz l'éclair, on se rapproche plutôt d'un spin-off, il faut comprendre que le personnage dans le film n'a pas le même caractère que son jouet.

Pour résumer l'histoire rapidement sans trop spoiler, Buzz et sa coéquipière Hawthorne sont à la tête d'une expédition de colons humains à la recherche d'une planète habitable. A la suite d'une attaque de créatures hostiles sur un monde en apparence paisible, Buzz va commettre une erreur qui empêche le vaisseau des colons de repartir. Se sentant responsable de la situation, il va s'obstiner à trouver une solution, seul, coûte que coûte.

Avis

Lorsque je suis sorti de la salle de cinéma, j'étais un peu partagé. J'avais beaucoup de mal à savoir si j'avais aimé ou pas. Dans la lignée des Pixar, le film est conduit par un scenario honnête, cohérent, et à plusieurs niveaux de lecture. Il n'est cependant pas dénué de défauts, et s'il y en a un qui m'a marqué, c'est qu'il semble s'adresser à un public très jeune, ce qui mène à un humour très premier degré avec des personnages assez cartoonesques, ce qui peut faire grincer des dents les adultes qui attendaient un peu plus de subtilité.

Le personnage de Sox - le chat-robot-savant - peut diviser le public. On peut le voir soit comme un personnage mignon et drôle, soit comme un produit issu du service marketing de Disney, exactement comme BB-8 ou les Porgs pour Star Wars.

Je dois aussi mentionner ce cancer qu'est le Star-Talent, c'est à dire le fait de faire venir des célébrités pour faire les voix des personnages. Dans Toy Story 4, c'était insupportable avec Angèle et Jamel. Doubler des personnages c'est un métier, il ne suffit pas d'avoir une belle voix, il faut jouer la comédie et sortir de sa propre identité. Roger Carel était un véritable génie car il était capable de transformer sa voix au point qu'on ne sache même plus que c'est lui. Or quand Jamel double un personnage dans Toy Story 4, on entend Jamel jouer du Jamel (le même numéro de comique depuis quasi 30 ans). Lightyear limite les dégâts car la performance de Chantal Ladesou est plutôt correcte bien que sa voix soit extrêmement reconnaissable (surtout pour ceux qui écoutent les grosses têtes).

Et pourtant je ne peux pas dire qu'il s'agisse d'un mauvais film. Il est divertissant, parsemé de références aux Toy Story, pose ses enjeux, et propose des personnages attachants dont j'ai pris plaisir à suivre les aventures. Et, fidèle à la tradition, on sent que l'histoire est construite autour d'une morale.

Seconde lecture (spoiler)

Il y a probablement plusieurs interprétations possibles, personnellement j'y ai vu plusieurs métaphores sur la vie: apprendre à vivre avec ses erreurs, profiter de l'instant présent, savoir travailler ensemble (ce qui fait echo avec le premier Toy Story d'ailleurs).

Obstiné, Buzz va essayer à tout prix de réparer ses erreurs en faisant des bonds dans le futur pour tester une technologie expérimentale. Ce faisant, il perd son équipière et amie qui meurt de vieillesse. Cette dernière avait pris le commandement de la colonie et y avait fondé une famille. Il ne voit pas que loin de se sentir prisonniers, les colons se sont plutôt bien acclimatés à la vie sur ce nouveau monde et ont eux aussi fondé des familles. Le point culminant du film est le moment où Buzz rencontre son double du futur, un homme que l'obstination et la solitude ont transformé en méchant.

Notre héros devra choisir son destin: poursuivre dans la voie de l'obstination quitte à devenir fou et méchant - mais avec la perspective de réparer ses erreurs - ou choisir de laisser la vie continuer son cours et se consacrer à l'instant présent et à son entourage.

Conclusion

Alors que j'étais plutôt partagé en sortant de la salle, le fait d'y repenser et d'écrire cette critique m'a au contraire fait réaliser que Lightyear est un excellent film que je vous encourage à aller voir (faut pas traîner).

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