Le Blog Utux

HTTP 200 GET /

TW3 - Blood and wine, l'orgasme

Rédigé par uTux 1 commentaire

J'ai eu brièvement l'occasion de parler de The Witcher 3 que je considère comme le meilleur jeu de la décennie. Pourquoi ? Parce que contrairement à la majorité des jeux AAA qui sont des clones sans saveur modelés selon les études de marketing, ce jeu place la barre très haut. Il est beau, il est grand, il est rempli de quêtes passionnantes, de personnages hauts en couleur, sans compter le lore (puisqu'il s'agit du troisième volet d'une saga tirée de romans fantasy). De plus le jeu a cette capacité à nous surprendre avec ses quêtes imprévisibles remplies de drama, de rebondissements ou humour. Jouer à The Witcher 3 c'est comme ouvrir un bouquin de 1000 pages et se plonger dedans au point de ne plus avoir envie d'arrêter de lire.

Blood and wine c'est la seconde et dernière extension que je viens de terminer, et en ce qui me concerne j'ai adoré, c'est l'orgasme. Notez que je parle d'extension et pas de DLC puisque pour 20€ on a droit a une bonne trentaine d'heures de contenu, une nouvelle zone, de nouvelles quêtes, de l'équipement haut-niveau, et une bande son sublime.

On nous plonge dans la contrée de Toussaint, inspirée de l'Italie avec son climat méditerranéen, ses chevaliers errants, son art et ses parcelles de vignes. Un peu comme Orlais (Dragon Age) mais en mieux. Le contraste avec le jeu de base est saisissant puisqu'on a des terres lumineuses et non ravagées par la guerre ce qui nous fait oublier l'ambiance crasseuse / moyen-âge / chasse aux sorcières au profil de l'immersion dans un monde florissant.

La quête principale mettra en scène une "bête" et des créatures anciennes dont les motivations seront à déterminer, sur un fond de conspiration. Les nombreuses quêtes secondaires vous feront participer à un tournoi, lever des malédictions, poser comme modèle pour une peinture, bref encore une fois des surprises que je vais éviter de spoiler.

Le test de The Witcher 3 : Blood and Wine sur JVC

Avec plusieurs fins possibles allant du bad ending au happy ending, je dis oui. The Witcher 3 : Blood and wine se voit attribué mon seal of approval.

approval

DOOM : à chaud, encore, j'ai presque joui

Rédigé par uTux 2 commentaires

Bon bon, j'ai déjà écrit un article sur Doom, mais je n'avais joué que quelques heures et trouvais que même si le jeu était bon, on se lassait finalement assez vite.

Mais là, j'ai avancé, j'ai trouvé des armes cheatées, j'ai affronté des ennemis beaucoup plus gros, et j'ai pris mon pied. Ramasser en enfer un power-up de berserk pour aller à mains nues arracher le cœur d'un monstre, lui faire bouffer, le tout avec du métal a fond dans les oreilles m'a presque fait jouir, je ne m'étais pas autant amusé sur un jeu - surtout un FPS - depuis 10 ans au moins. Absurdité du gore ? Oui, complètement, c'est très kitsch mais c'est ça qui est bon.

orgasme

Les FPS modernes sont finalement tous les mêmes, l'histoire et les personnages changent mais le gameplay est le même, comme si on installait un pack de base comprenant les mécaniques classiques : on ne peut porter que deux armes, on avance lentement, on regarde des cinématiques, on appuie sur des touches comme un crétin pour les QTE, on suit des couloirs, blablabla. Ce nouveau Doom casse ces codes en reprenant tout d'abord l'aspect old school des FPS (rapide, pas de limite d'arme) mais en les caricaturant à fond pour rendre le jeu amusant. Porter à bout de bras un minigun de 100 kilos pour arroser un ennemi, puis faire un double saut pour aller l'achever en lui arrachant un membre pour le frapper avec ? Totalement irréaliste et débile, mais incroyablement fun, et c'est pour ça que c'est bien.

Doom c'est brutal, comme le 49-3, c'est complètement badass, c'est métal, c'est frais, c'est rapide, c'est défoulant.

Fil RSS des articles de ce mot clé