Prey à la base est un FPS bien bourrin sorti en 2006 basé sur le moteur graphique de Doom 3. Ce qui faisait l'intérêt de ce jeu c'était ses environnements gigantesques, ses portails, son style organique dégueu, ses changements de gravité, ses véhicules volants, ses extraterrestres décérébrés, ses armes génialissimes et puis il faut le dire un pitch qui fait rêver: "un indien contre des extra terrestres qui doit sauver sa copine!". Ce jeu m'avait retourné le cerveau, les tripes, du fun à l'état pur, une sacrée bouffée d'air frais alors qu'à cette période on assistait à la décadence des FPS avec la montée en puissance de Call of Duty. Prey est à mon sens encore aujourd'hui l'un des meilleurs FPS de tous les temps et je vous le recommande chaudement.
>> Prey | Full Gameplay/Playthrough | PC 60fps | No Commentary <<
J'aurais aimé un Prey 2, mais il a finalement été annulé. Il a fallu attendre 2017 que Bethesda nous gratifie... d'un remake. Étant fan de cet éditeur (Skyrim, Fallout4, Doom, Dishonored...) j'ai acheté Prey 2017 les yeux fermés. Et mon premier contact avec le jeu fut assez... décevant. Alors que je m'attendais à un jeu bourrin qui ne se prend pas au sérieux, c'est au contraire un jeu plutôt lent qui est plus proche de BioShock ou de Deus Ex que de Prey 2006. Certes BioShock est une référence dans le genre, mais à mon sens Prey 2017 n'arrive pas à être aussi vivant ou prenant.
Attention, Prey 2017 n'est pas un mauvais jeu, je dirais même qu'objectivement il est réussi sur tous les points. Le système de compétences avec les neuromods, le recyclage, les environnements ouverts avec plusieurs possibilités de jeu d'approches sont excellents. L'exploration est immense puisque le jeu n'est pas linéaire et contient beaucoup d'éléments secondaires à déverrouiller (les ordinateurs dont il faut trouver les mots de passe). Les phases en apesanteur sont également très réussies.
>> Prey - 8 minutes de gameplay <<
Mais de manière subjective je n'arrive pas à accrocher. Autant sur BioShock j'étais accroché à l'histoire, autant avec Prey 2017 je n'y arrive pas, ce qui est pourtant un élément crucial dans un jeu aussi lent. Car oui je trouve toujours le jeu aussi lent avec des armes qui manquent cruellement de punch, on se demande parfois s'il ne s'agit pas d'un Survival Horror. A vrai dire après avoir joué pour la première fois à Prey 2017, j'ai rage quit après 1 heure. Je n'ai repris le jeu que 1 an plus tard, j'ai joué quelques heures, puis je l'ai laissé de côté en me disant "plus tard". Je n'y ai plus touché depuis 3 mois...
En conclusion je ne sais pas quoi penser de ce Prey 2017. Ce serait trop facile d'accuser Bethesda de profiter du nom "Prey" pour vendre un jeu qui n'a rien à voir, puisqu'il est plutôt excellent et pas si hors sujet quand on y pense. Non en fait je dirais que ce jeu n'est pas en phase avec mes attentes car j'attendais un FPS old school, ce que Bethesda nous a offert avec Doom. Pas de haine envers Prey 2017, je vous le recommande, sachez juste que ce n'est pas Prey 2006...
On m'a posé cette question lors d'un entretien. C'est assez bateau et il existe un tas de réponses "par cœur" et pourtant elle m'a surpris. J'ai donc répondu de manière sincère la première chose qui m'est passée par la tête: être carré, être sérieux, parce qu'on est pas dans un labo, on est responsables de la production. Sur le coup, je pensais aux astreintes, aux sueurs lorsqu'un site web commercial affiche un 403 ou une page blanche, ou quand on me dit que "plus rien ne marche" et que c'est à moi de dépanner. Et puis je sortais tout juste de cette mauvaise expérience avec Ceph, la prod ça ne rigole pas.
Mais y réfléchissant après j'ai pensé à une réponse plus pertinente: la plus grande qualité d'un sysadmin, c'est d'être bien entouré. Que ce soit les collègues qui nous aident, le chef qui nous encourage, les développeurs toujours prêt à filer un bout de code pour dépanner ou aider à l'intégration de leur application, c'est très important. Un bon sysadmin a toujours ses potes (hors entreprise) sur Telegram, Jabber ou IRC pour discuter de tout et n'importe quoi et parfois de boulot.
Les autres questions portaient sur la technique, domaine dans lequel je suis plus à l'aise avec les 8 ans d'expérience dans le dos :)
J'écris cet article pour combattre une idée que je vois revenir souvent dans la blogosphère (française), qui dit que dans l'univers du logiciel libre c'est le bordel, c'est la guerre, trop de choix, des distributions qui se combattent au lieu de s'unir, et des développeurs qui se moquent de leurs utilisateurs.
J'ai un problème avec ça car le libre c'est mon métier. Je suis ingénieur systèmes Linux et si j'en suis arrivé là, c'est parce que je baigne dans un univers où on partage les connaissances, où on peut lire le code, où on peut poser des questions, et où globalement les logiciels marchent bien. Il y a 20 ans encore l'informatique c'était très majoritairement du Microsoft, un monde payant dans lequel il fallait des diplômes, des livres, des certifications, c'était quand même assez fermé et peu accessible. Aujourd'hui les produits libres en vogue tels que Docker ou Ansible publient leur documentation, des howto, des quickstart, un repo github, et si on ajoute stackoverfow/stackexchange on peut s'auto-former en quelques semaines. Bien sûr l'expérience en production est importante et ce n'est qu'après quelques mois voire années qu'on peut se vendre comme "expert" sur cette technologie, mais au moins c'est possible. Allez essayer de vous auto-former avec un Windows Server et un Exchange, outre les spécifications matérielles très élevées, hors programme MSDNA c'est juste impossible à cause du coût des licences.
Le libre c'est aussi la culture Devops dont je fais partie et où Microsoft a bien du mal à se positionner. On automatise, on industrialise, on code, on pousse sur le repo git, les tests unitaires et l'intégration sont déclenchés tout seuls, et on s'amuse. Merci au libre de nous avoir montré qu'on peut faire autre chose qu'installer des .exe à la main ou avec des logiciels très cher tels que SCCM.
Donc au final quand je tombe sur des articles présentant le monde du logiciel libre comme game of thrones, je me dis que ce n'est que la vision desktop, les 1% de parts de marché pour lesquels j'ai abandonné tout espoir. On oublie la culture qu'il y a derrière et moi j'aime travailler avec le libre, pas pour les raisons extrémistes de RMS et la FSF, mais pour l'efficacité, le partage, les compétences, l'accessibilité.
Une fusillade au siège de YouTube fait plusieurs blessés, vous n'avez sûrement pas échappé à cette information. En ce qui me concerne y'a rien à voir, c'est un fais divers, une(e) timbré(e) de plus qui pète un câble et tire dans la foule, y'a pas d'idéologie ou de coupable à chercher.
Sauf que cette personne était vegan et tout comme le féminisme, c'est un sujet qui fâche. Les commentaires ont été modérés mais quelques minutes après la publication il y en avait 9 pages, avec beaucoup de charge contre les vegan, présentés comme des extrémistes qui veulent imposer leurs idées aux autres.
Je suis vegan et je ne le crie pas sur les toits, en fait je l'ai mentionné en début d'année sans vraiment en faire la promotion. C'est un choix de vie et j'en ai rien à faire de ce que les autres mangent. Je ne fais pas de prosélytisme tout comme la majorité silencieuse. Donc à cette charge anti-vegan je réponds:
- Comme d'habitude vous ne retenez que les plus bruyants, vous ne comptez pas les autres qui ont fait un choix de vie et ne demandent rien d'autre qu'avoir la paix.
- Et merde, ça vous gêne tant que ça qu'il existe des vegan dans le monde? Quand une personne vous dit qu'elle ne mange pas de viande, ça insulte votre virilité? Pourquoi tant d'agressivité?
Il est affligeant de lire un tel niveau de bêtise dans les commentaires, une ambiance que je pensais réservée aux sites grands publics ou aux réseaux sociaux, mais qui débarque maintenant dans des cercles plus restreints. Car oui, NextINpact est fréquenté par des gens initiés qui d'habitude réfléchissent avant de poster sur internet. Facepalm.
Si c'est vraiment le fait d'être vegan qui amène les gens à tirer dans la foule, espérons que les platistes, les antivax et tous les complotistes de Youtube ne vont pas s'y mettre. Ou alors c'est juste une théorie ridicule...
J'ai vécu le boom de Facebook (2007 en France?) mais j'ai toujours refusé de m'y inscrire. A cette époque j'étais déjà à fond dans Linux et le logiciel libre et il y avait une ambiance anti-conformiste (justifiée ou non) qui voulait qu'on ne s'inscrive pas sur les vilains services hébergés et propriétaires. A la place il fallait favoriser les solutions décentralisées et libres telles que Jabber (rires dans la salle). Ce n'est pas faux, le scandale PRISM et les fuites de données régulières sur différentes plateformes nous ont prouvé tout cela.
Mais en 2007 j'avais 20 ans, aujourd'hui je vais sur mes 31 ans et ma vision de l'informatique a beaucoup évolué. Je suis plus ouvert aux compromis et curieux de découvrir certaines choses auxquelles je n'ai jamais touché. Car au final quand on écoute Stallman et qu'on refuse toutes les nouvelles technologies, on se retrouve un peu seul sur le plan numérique, on perd de vue les gens avec qui on discutait avant et qui ont franchit le pas. Un réseau social c'est bien pratique pour rencontrer des gens, discuter et rester en contact. Par exemple quand on fréquente des groupes ou des associations, Facebook est souvent cité: "tu cherche du monde motivé pour l’entraînement marathon? Poste un message sur notre groupe". Plus j'y pense et plus je me dis pourquoi pas.
2018, année de mon inscription sur Facebook?
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