J'utilise depuis quelques années un routeur ASUS RT-AC66U branché sur la freebox en bridge, principalement pour avoir du WiFi en 5GHz (le 2,4 étant saturé chez moi) mais aussi pour des fonctionnalités qui n'existaient pas quand je me suis abonné, par exemple le pare-feu et les dns ipv6. Ce montage fonctionne plutôt bien mais le routeur arrive aujourd'hui à ses limites :
Problèmes de performances avec OpenVPN (client et serveur) probablement à cause du CPU faiblard (MIPS 600 MHz). Les débits ne dépassent pas 1 Mbps.
Le firmware alternatif ASUS Merlin que j'utilisais a abandonné le support du RT-AC66U. J'ai du rebasculer sur le firmware ASUS officiel, toujours maintenu mais avec beaucoup moins de fonctionnalités.
J'envisage donc de changer de routeur et de mettre à niveau ma stack réseau avec au passage un ou plusieurs switches supportant les VLANs. J'ai envisagé plusieurs pistes :
Partir sur un routeur Mikrotik, car j'ai déjà travaillé avec ce matériel et j'adore RouterOS. De plus les prix sont très raisonnables.
Acheter un Linksys WRT (les gros routeurs bleus) car ces modèles ont l'air d'avoir une grosse communauté et énormément de firmwares alternatifs toujours maintenus.
Miser sur un APU Alix + pfSense / OPNsense. L'intérêt du x86 est que quasiment tous les OS fonctionnent dessus en natif.
Le routeur Linksys WRT a été rapidement éliminé car je prends le risque de retomber dans la même situation qu'avec le RT-AC66U, à savoir les firmwares communautaires qui ne sont plus maintenus ou trop limités.
J'ai été très tenté par un routeur Mikrotik malheureusement le support d'OpenVPN est extrêmement sommaire et ne correspond pas à mon besoin. Il est possible d'utiliser de l'IPsec (en IKEv2) mais pour une raison que j'ignore le flux ne passe pas à travers ma Freebox.
L'achat d'un APU Alix en x86 s'impose donc. Pour rappel, il s'agit d'un des nombreux modèles de SBC (Single Board Computer) au format mini-ITX construit par PC Engines. Grands fans de CPU AMD à basse consommation et de multiples interfaces réseau, ils sont très prisés pour faire des routeurs. En prime l'architecture x86-64 permet de faire tourner quasiment n'importe quel OS: Windows, Linux, FreeBSD, OpenBSD... ce qui donne au final un petit serveur mieux qu'un Raspberry Pi, même si le prix est bien plus élevé. L'inconvénient des APU Alix est qu'ils ne sont pas vendus dans la plupart des boutiques françaises, il faut donc aller chercher sur Amazon, eBay, Varia Store, ou d'autres revendeurs.
Pas de Wifi sur ce modèle, je vais devoir brancher mon Asus RT-AC66U configuré en mode point d'accès. En fait il est possible d'avoir du wifi directement sur le routeur Alix, mais c'est plus compliqué quand on veut du double bande 2,4 et 5 GHz car il faut deux cartes.
Reste à choisir l'OS qui sera installé pour faire office de routeur. Pour cela j'ai testé dans des machines virtuelles pfSense, OPNsense et Endian. Voici les résultats de ce POC :
Endian a une interface web trop limitée qui n'a quasiment pas évolué au cours des dernières années et ne permet pas de gérer un serveur OpenVPN, il faut passer par la CLI. J'ai donc abandonné assez rapidement cette solution.
OPNsense n'a pas été facile à prendre en main, l'interface moderne n'est pas très intuitive mais au final j'ai pu faire tout ce que je voulais. Malheureusement ma première mise à jour s'est faite dans la douleur, et lors de la seconde j'ai perdu la fonctionnalité de serveur DHCP. J'ai aussi de gros problèmes de lenteurs de l'interface avec Linux + Firefox ESR alors qu'avec Chrome pas de problèmes. Je n'ai donc pas un bon retour d'expérience concernant la fiabilité du produit.
pfSense est donc le gagnant par élimination. L'interface est différente d'OPNsense mais les fonctionnalités et la logique sont les mêmes. Le système de mises à jour est différent puisqu'il ne fonctionne pas par parquets mais au niveau de l'image dans son ensemble.
Il faut maintenant que je prenne le temps de configurer tout ça.
Il y a presque un mois, j'évoquais avoir retrouvé un Acer Aspire 3022WLMI et installé Debian Buster i386 pour tenter d'en faire quelque chose: Un pc portable de 2005 est-il utilisable en 2020 ? Le constat était bien triste: avec 512 MB de RAM il est impossible d'utiliser Firefox et d'aller sur le web. Poussé par la curiosité, j'ai commandé un kit 2x1 GB pour €12 (port inclus) afin de voir si cela allait débloquer la situation.
Et il faut constater qu'en passant de 512 MB à 2 GB de RAM, les choses s'améliorent grandement pour le web. On peut enfin naviguer sans que la machine ne freeze mais il ne faut cependant pas crier victoire trop vite. Je vais régulièrement sur Youtube et les vidéo ne sont tout simplement pas lisibles même en 480p. Il faut se rappeler qu'en 2005 Youtube n'existait pas et que regarder une vidéo en ligne était synonyme de RealPlayer et de qualité de visionnage infâme. Dans tous les cas le décodage matériel n'existait pas sur PC, c'est donc le Sempron 3000+ qui hérite de cette tâche, en plus de devoir gérer tous les scripts pour faire fonctionner le site. Résultat, la vidéo saccade. J'ai essayé avec VLC (en utilisant la commande vlc suivie de l'url Youtube) mais le résultat n'est pas meilleur. De toutes façons, avec le WiFi limité à 54Mbps, la bande passante risquerait de poser un problème.
Comme on peut le voir sur cette image, la consommation de mémoire à vide est de 265MB pour Debian Buster i386 + Mate, ce qui me semble assez similaire aux chiffres de 2007-2008 dont je me souviens (sous Gnome2). Malheureusement la consommation à vide ne veut pas dire grand chose puisque Firefox et le web que l'on associait à des usages légers à l'époque sont aujourd'hui en état d'obésité morbide. Par ailleurs la consommation de mémoire d'un OS n'est pas le seul élément à prendre en compte, encore faut-il qu'il les utilise correctement. Par exemple Windows 10 est beaucoup plus gourmand mais dispose de mécanismes de compression de la mémoire et gère très bien son fichier d'échange, ce qui fait que même à saturation le système reste utilisable.
Initialement je réparais cette machine pour l'utiliser en attendant que mon Dell Latitude E5540 soit réparé, mais vu qu'entre temps j'ai acheté un Latitude 5500BTX, je n'en ai plus besoin et vais clore ce mini projet. Voici les conclusions que j'en tire :
Je suis bien content que Debian supporte encore le 32-bit, même si je ne suis pas contre l’arrêt du support de cette architecture.
Alors qu'à l'époque je galérais pour faire fonctionner le Wifi et la carte graphique, aujourd'hui tout fonctionne out-the-box. Le support matériel de Linux est aujourd'hui très bon.
Debian i386 + Mate ne semble pas consommer plus de RAM qu'à l'époque de Gnome 2, il y a plus de 10 ans.
Firefox et le web ne sont pas utilisables avec 512MB de RAM.
Cette machine ne vaut plus rien aujourd'hui, la DDR mobile non plus (€12 avec le port), il faut en profiter. Dans quelques années les PC de l'époque XP deviendront des collector, comme pour le DOS aujourd'hui.
Comme dit précédemment, j'ai cassé l'écran de mon Latitude E5540 de 2013. J'ai commandé une dalle de rechange mais elle tarde à arriver et on ne peut jamais être certain de la qualité du produit étant donné qu'il ne s'agit pas d'une pièce officielle. Par exemple ma dernière dalle avait des angles d'affichage immondes. Je me suis donc posé la question de simplement acheter un nouveau PC portable, et c'est ce que j'ai fait.
Mes critères étaient les suivants :
Choisir un modèle dans une gamme professionnelle, j'ai plus confiance au niveau durabilité même si le prix peut être multiplié par deux.
Pas de GPU, ni AMD ni Nvidia. Je ne veux pas avoir à gérer Optimus et compagnie, ou avoir à traiter avec des drivers propriétaires sous Linux. De plus je ne compte pas jouer.
Écran 15,6 pouces minimum avec un grand angle d'affichage, si possible en technologie IPS.
Clavier rétro éclairé + pavé numérique.
Processeur 4c/8t, mémoire >= 8 GB, SSD >= 256 GB.
Des clic touchpad souples (oui c'est con mais je déteste les "clic clic" ou "tic tic" à répétition).
Une batterie de bonne capacité (assez difficile à estimer mais bon).
Une connectique standard car beaucoup de modèles n'ont pas de RJ45. J'en ai besoin.
Budget max €1000.
Après avoir tenu un comparatif de plusieurs modèles incluant Dell, HP et Lenovo (les Thinkpad), je suis finalement parti un Dell Latitude 5500 BTX pour ~€1000, je reste donc fidèle à la marque.
Le bazar
S'il y a une chose dont il faut parler, c'est du bazar absolu que sont les catalogues des constructeurs. Difficile de s'y retrouver quand la même machine existe en plusieurs versions et que les différences se situent dans les détails techniques. Dell fait fort avec parfois une dizaine de variantes du même modèle qui ont les mêmes caractéristiques mais pas les mêmes options. C'est le bordel absolu.
L'autre point qui m'a particulièrement agacé chez Dell est l'impossibilité d'obtenir des photo contractuelles des machines. Sur leur site il n'y a que des illustrations utilisées pour toute la gamme, et elles ne sont pas d'une grande utilité. Idem dans les manuels téléchargeables. Heureusement on peut en trouver chez les revendeurs (la photo que j'ai mis vient de LDLC) ou sur Youtube lorsque des tests ou des unboxing sont disponibles. J'avais besoin des photo pour voir à quoi ressemble le touchpad, et ce fut difficile à trouver.
La machine
Caractéristiques techniques:
Intel Core i5-8365U (4c/8t, de 1,6 à 4,1 GHz).
iGP Intel UHD 620.
8 GB DDR4.
SSD NVMe 256 GB.
15,6" 1920x1080 "grand angle", mat.
Clavier rétro éclairé.
Batterie 4 cellules, 68 Wh.
Oui, du Core i5. À une époque j'aurais exigé du Core i7 mais depuis qu'AMD écrase tout avec ses Ryzen, Intel a rendu ses i5 plus intéressants. On a bien 4 cœurs avec hyperthreading (donc 8 threads) mais avec des fréquences légèrement inférieures au Core i7 et un cache L3 moins important (6 MB au lieu de 8 MB). Cependant je suis prêt à sacrifier 10% de performances si ça me permet d'économiser €150, dans tous les cas le CPU est overkill pour mes besoins (loisirs et développement avec des langages qui n'ont pas besoin de compilation).
Sans aller jusqu'à dire que c'était un critère de sélection, j'aime le look sobre de la machine. Pas d’aluminium brossé, pas de sacrifice du port RJ45, pas d'excentricités. Le seul point notable est l'absence de lecteur DVD, mais on est en 2020 et personnellement je n'en ai pas besoin.
J'ai fait ma commande le Jeudi soir, la machine a été expédié le Lundi, et je l'ai reçue le Mercredi, livrée par UPS.
Le chargement se fait via le port USB-C, ce que j'ai trouvé surprenant au début, mais pourquoi pas. Si cela permet d'aller vers une unification des chargeurs alors c'est une bonne chose. Autre surprise: les boutons Function (par exemple pour augmenter le son ou la luminosité) sont par défaut prioritaires sur les touches F1-F12. Autrement dit, si on appuie sur F2, on baisse le son. Si on veut vraiment "F2", alors il faut faire FN+F2. Ce comportement est modifiable avec Fn + ESC, heureusement. Le rétro éclairage du clavier peut être désactivé ou diminué.
L'écran est plutôt bon et les angles sont corrects, bien moins fatigant pour les yeux que mon ancienne machine. Je ne saurais dire s'il s'agit d'une dalle IPS, l'information n'était pas donnée. Le son n'est pas trop mauvais, ce n'est pas de la "haute qualité" comme affiché sur le site de Dell, ça reste un PC portable.
Dans l'ensemble la machine est satisfaisante, très légère, très sobre, bien construite, mis à part l'autonomie batterie qui n'a rien d'exceptionnel et dont je vais reparler un peu plus loin.
Debian
Pas de Bios sur cette machine, uniquement UEFI (avec ou sans secure boot). Heureusement cela ne pose pas de problèmes à Debian qui s'installe sans broncher, avec le réseau en RJ45 car la carte Wifi a besoin d'un firmware propriétaire non inclus (on l'ajoute plus tard avec le paquet firmware-iwlwifi des dépôts non-free).
Je note avec amusement que l'installeur de Debian propose par défaut MATE alors que j'ai toujours pensé que c'était GNOME 3. Tant mieux. Par contre mauvaise surprise, le compositeur par défaut fourni avec MATE est désormais Compiz, et ça c'est pas cool. Déjà parce que j'ai passé l'âge des effets graphiques inutiles, mais aussi et surtout parce qu'il me provoque des bugs (freezes de plusieurs secondes) ou des désagréments, par exemple je ne peux plus agripper le bord d'une fenêtre en faisant ALT + clic droit. En installant le paquet mate-tweak
j'ai pu remettre le compositeur par défaut, Marco, beaucoup plus fiable.
Pour faire fonctionner le Wifi, j'ai du ajouter les dépôts non-free et installer le paquet firmware-iwlwifi. Et c'est tout, le reste fonctionne out-the-box, même pas besoin du kernel des backports même si la machine est récente. L'autonomie batterie pourrait peut-être être améliorée avec un noyau plus à jour mais je n'ai pas encore essayé.
La batterie, parlons-en. Après 2 heures d'utilisation je tombe à 60%, ce qui donne (avec une règle de trois) une autonomie théorique de 5 heures. J'ai connu l'époque pas si lointaine où les PC portables avaient une autonomie standard de 1h30, et les plus économiques tiraient jusqu'à 3 heures. Donc en soit, c'est 5 heures c'est bien. Néanmoins mon E5540 avait une batterie 9 cellules qui tenait bien plus longtemps alors qu'elle va sur ses 7 ans. Je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu surtout qu'il n'y a pas de GPU à alimenter. Mais ce n'est pas si grave.
Au niveau des performances, rien à redire. Le SSD en NVMe fait le boulot et les chargements sont instantanés. Mes petites machines virtuelles exploitent bien les 8 cœurs du CPU et ça dépote. Côté accélération graphique, je n'ai lancé que Stellarium pour l'instant et il cape à 60 fps donc tout va bien. Cet ordinateur offre un support exemplaire de Linux.
En résumé
Points positifs:
Les performances, le Core-i5 fait le taf et le SSD en NVMe est au top.
Le look sobre, le poids limité, la connectique.
Les angles de vue convenables pour l'écran.
Le son convenable pour un notebook.
Fonctionne parfaitement sous Linux Debian.
Points négatifs:
Autonomie batterie correcte (5 heures en théorie) mais moins bien que mon E5540.
Pas de touches multimédia (play/stop, previous, next).
Il faut démonter pour enlever la batterie.
Le prix ? Un peu cher mais c'est une gamme pro (intervention sur site en cas de problèmes). Et puis il faut relativiser, c'est moins de 50% du prix d'un Mac book pro.
J'attends quelques semaines avant d'apposer mon tampon "Utux approves" mais pour l'instant c'est bien parti.
EDIT: Je rencontre un bug étrange. Lors du démarrage, si la batterie est faible, le chargement se fige sur l'initramfs, juste après le grub. Pour pouvoir démarrer il faut soit ajouter acpi=off, soit brancher le chargeur. Peut-être qu'une mise à jour du bios réglera ce souci.
EDIT2: La mise à jour du firmware UEFI a bien résolu le problème de démarrage sur batterie.
EDIT3: Correction du nom, c'est bien le Latitude 5500 et pas E5500 (qui se réfère à une ancienne gamme).
Encore une fois, j'ai cassé l'écran de mon DELL Latitude E5540, ma machine principale pour internet, les loisirs, et le codage perso. En attendant de recevoir une dalle de rechange, j'improvise. J'utilise beaucoup mon rig de gaming avec une machine virtuelle Linux, mais je perds l'aspect mobilité. J'ai donc fouillé dans mes placards et trouvé un vieil Acer Aspire 3023 WLMI, une machine de 2005 équipée d'un AMD Sempron monocoeur, 512 MB de RAM, une ATI X700, et un HDD de 100 GB. Il est prévu pour fonctionner sous Windows XP.
Oui, c'est bien une de ces horreurs bas de gamme qui ont pullulé à une époque où Acer s'est rendu compte qu'il suffisait de vendre des machines à bas prix peu importe la qualité afin d'inonder le marché, c'est ce que toutes les marques font aujourd'hui d'ailleurs. Dans mon esprit la gamme Aspire c'est avant tout des charnières qui finissent par lâcher, ce qui est le cas pour le 3023 WLMI en ma possession. De plus les processeurs Sempron n'était pas réputés pour leur vélocité, ils servaient principalement de réponse aux Celeron de Intel, c'est à dire pour meubler l'entrée de gamme au prix le plus bas possible quitte à plomber la machine avec des performances misérables même pour l'époque.
Pour la petite histoire, mon tout premier notebook était un Acer Aspire 5022 WLMI avec un AMD Turion ML-30 à 1,6 GHz , 1GB de RAM, une carte graphique ATI X700. Pendant un certain temps il fut ma machine de gaming principale, c'est fou, je pouvais jouer à Half Life 2 en graphismes Max en 1280x800, bien avant que le moteur Source ne soit mis à jour bien entendu. La machine chauffait tellement que je ne pouvait pas poser mes poignets à nu dessus et la ventilation faisait le bruit d'une turbine. Et bien entendu, les charnières ont fini par lâcher. Concernant Linux, c'était à l'époque des pilotes ATI misérables, les fameux fglrx instables au possible, les choses ont bien changé aujourd'hui. Pour le wifi il fallait utiliser ndiswrapper + un driver à compiler pour faire fonctionner le petit bouton on/off (acerhk ou aceracpi).
Pour en revenir au Acer Aspire 3023 WLMI sorti de mon placard, j'ai installé Debian Buster. C'est long, très long, la faute au disque dur mécanique qui a du mal à suivre. Il faut également veiller à utiliser une version i386 car le processeur ne supporte pas le 64-bit. Pour l'environnement de bureau j'ai sélectionné Mate, et oui à l'époque on pouvait utiliser GNOME2 sur ce type de machine donc pourquoi pas. Et il faut reconnaître que tout fonctionne out-the-box, surtout l'accélération graphique et le WiFi, c'est gros progrès par rapport à l'époque. Par contre ça rame... ça rame beaucoup. Rien qu'installer un paquet prend énormément de temps, et Firefox est à peine utilisable sans faire planter la machine. La lenteur générale est due aux faibles performances du disque mécanique et les blocages sont liés à la mémoire insuffisante. Pour lancer Firefox et aller sur le web de nos jours il faut au minimum 1,5 GB de RAM. Inutile de dire qu'avec 512 MB ça swap direct, et sur un disque mécanique arthritique, c'est la mort. Vous allez sûrement me dire en commentaires que j'aurais du utiliser Xfce ou LXDE, des environnements plus légers. Cela ne change rien. Peu importe l'environnement, à partir du moment où on ouvre un navigateur web, la mémoire explose. Ce type de machine est simplement obsolète pour le Web aujourd'hui.
Pour le défi, j'ai commandé un kit 2x1 GB de DDR sur eBay. On va voir si avec 2GB de RAM la machine est utilisable pour quelque chose. Je doute cependant que Firefox soit capable de lire une vidéo Youtube. A bientôt pour de nouvelles aventures.
J'ai retiré un article dans lequel j'annonçais avoir acheté une Sapphire RX 5700 XT Nitro+ 8G car après une semaine j'ai utilisé mon droit de rétractation pour demander un remboursement de la carte. Elle ne m'a pas donné satisfaction en raison de certains désagréments et de bugs avec les drivers.
Désagréments:
Carte trop longue (32cm), elle rentre au chausse-pied dans mon boîtier micro-ATX. La ventilation s'en retrouve impactée.
Elle chauffe, mon boîtier devient tiède et j'entends les ventilateurs accélérer. Par rapport à ma GTX 1070, cette RX 5700 XT Nitro+ tire quand même 121 Watts de plus, il faut bien les dissiper. Néanmoins le GPU ne dépasse pas les 75°c.
Le pilote AMD ajoute un overlay impossible à désactiver qui bipe à chaque lancement de jeu.
Bugs:
Comme beaucoup, je subits des black screens dans certains jeux. Aucun problème avec Fallout 4 et Fallen Order, en revanche Age of Mythology crashe avant même de pouvoir passer à l'âge classique.
Freesync hasardeux, c'est le premier élément à désactiver pour résoudre les problèmes de framerate.
Je dois avouer qu'en terme de performances ce GPU est un véritable tueur, aucun jeu en 1440p ne lui fait peur. Si c'était à refaire, je partirais sans doute sur la Pulse, moins longue et moins gourmande en énergie. Après réflexion je ne partirai pas sur une RX 5700 XT du tout, les drivers ne sont pas encore stables. Ma GTX 1070 reprend du service pour quelques temps...