Note: Ce voyage a eu lieu au début Septembre 2020, l'article est juste très en retard.
En 2019, j'ai fait Nantes - Roscoff à vélo, un périple de 4 jours dont 3 sous la pluie qui m'a laissé un souvenir assez mitigé. Pour des questions d'ordre climatique je voulais donc partir dans le sud cette année, ce que j'ai fait en explorant une portion de la Vélodyssée qui m'était encore inconnue, celle de l'Aquitaine et du Pays Basque. Je suis donc parti à vélo de Royan pour aller jusqu'à Hendaye, et mon planning prévoyait ensuite ensuite une petite boucle en Espagne, ce que je n'ai finalement pas fait.
Voici le parcours réalisé :
Départ de Royan. La traversée de l'estuaire de la Gironde (Royan - Verdon) et du bassin d'Arcachon (Cap Ferret - Arcachon) se sont fait en ferry. Chaque couleur représente 1 étape donc 1 jour.
Total : 411 km
Matériel
Note : cet article n'est pas sponsorisé. J'ai choisi et payé de ma poche chaque élément et je tiens simplement à apporter un retour d'expérience à ceux qui s'équipent pour un périple similaire.
Je roule toujours avec mon fidèle Triban 500, un vélo de route sur lequel j'ai ajouté :
Un porte bagages BTWIN 900.
Une sacoche 20L.
Une sacoche 25L.
Une sacoche de cadre (2 trousses + emplacement étanche pour smartphone).
Multitool, démonte-pneus, maillon de chaîne, dérive-chaîne, pompe.
Je rêve de passer au bikepacking mais les prix sont dissuasifs. J'attends avec impatience que ça arrive chez Decathlon pour que ce soit enfin abordable :/
Je n'ai eu aucun problème technique et aucune crevaison. Je ne regrette pas ce "setup" 100% Decathlon et son rapport qualité/prix imbattable.
Pour le matériel de camping :
Tente Forclaz TREK900 (1,6 kg, 1 place, s'accroche sur le guidon).
Matelas gonflable Forclaz TREK700 L (510g).
Sac de couchage Forclaz TREK500 15° (~1kg).
Les nuits dans le Sud ont été plus froides que prévues. De manière paradoxale il peut faire plus de 30°c la journée et moins de 15°c la nuit et j'ai eu froid aux doigts de pied. J'ai fait 4 nuits de suite en camping ce qui est un record.
Gadgets et navigation :
1 Powerbank 20 Ah (Boulanger).
Ma tablette Fire HD 8 de 2017.
Un Bryton Rider 450 pour la cartographie.
Et enfin OsmAnd sur iPhone XR pour la cartographie, en secours.
Le Powerbank 20 Ah est assez lourd mais une fois mis dans la sacoche de cadre ça va. Il m'a permis de tenir 4 nuits d'autant plus qu'avec le Bryton Rider 450 j'ai beaucoup moins tiré sur la batterie de mon smartphone que les années précédentes. Concernant ce GPS, je dois dire que malgré le petit écran 2,3" monochrome, la navigation a été plutôt aisée et j'ai gagné beaucoup de temps. Je prévois toujours de faire un retour détaillé de ce petit gadget mais je peux déjà glisser un mot sur l'autonomie : 13h, à peu près 2,5 étapes dans mon cas. On est donc loin des 32h que le constructeur annonce, mais en contrepartie sa batterie se recharge très vite.
Trajet
Jour 1: Royan - Lège-Cap-Ferret
Je suis allé à Royan en voiture car j'avais déjà fait le trajet à vélo depuis Nantes en 2018 et cela me permettait d'économiser 4 jours. Mon point de départ fut donc le ferry pour traverser l'estuaire de la Gironde et arriver à Verdon. La navigation fut plutôt longue et ennuyeuse, surtout qu'il faut embarquer en avance. De l'autre côté de la Gironde, j'ai rapidement constaté à quel point l'itinéraire cyclable de la Vélodyssée est bien aménagé. Ce sont des routes goudronnées qui traversent les forêts de pins et qui sont plutôt directes et plates, ce qui contraste beaucoup avec les portion Loire-Atlantique et Vendée qui sont très aléatoires et font faire beaucoup de détours. En contrepartie, on ne voit quasiment pas l'océan, il ne faut donc pas s'attendre à un itinéraire bleuté le long de la côte.
J'avais prévu 65 km pour cette étape car avec mon départ en fin de matinée et la traversée en ferry je pensais perdre beaucoup de temps. Mais avec l'excellent état des routes j'ai vraiment tracé et je suis arrivé au camping super tôt (15h30) donc j'ai décidé de continuer et commencer l'étape que j'avais prévu le lendemain. Au final j'ai fait 114km.
Jour 2: Lège-Cap-Ferret - Gastes
Cette étape a été beaucoup moins facile car dès le début le terrain était très vallonné, autrement dit ça grimpe. De plus je ressentais une douleur dans la jambe donc les premiers kilomètres ont été faits dans la souffrance. J'ai traversé le bassin d'Arcachon en ferry, passage assez ennuyeux une fois de plus qui m'a presque fait regretter de ne pas avoir suivi l’itinéraire officiel qui lui le contourne. La ville d'Arcachon est assez vallonnée mais ce n'était rien en comparaison de l'arrivée à Biscarosse (Lac) car on traverse une zone forestière qui est tout sauf plate, avec des côtes qui approchent les 10% (donc il faut marcher).
Là encore c'était une étape théorique d'environ 65 km, sauf que je l'avais bien entamée la veille donc j'ai décidé de continuer pour au final faire 89 km, et arriver à un camping au bord de l'Etang de Biscarosse - Parentis (très joli et avec beaucoup de vent).
Jour 3: Gastes - Labenne
J'ai commencé cette étape en douceur et vu qu'elle était plate, cela m'a permis de récupérer. Je n'ai pas mangé à midi car je n'ai trouvé aucun commerce intéressant sur la route (je suis végétarien ET difficile) cela ne m'a pas empêché de faire 113 km pour arriver à Labenne, au sud de Capbreton. J'avais officiellement 1 jour d'avance sur mon planning. Pour une fois la nuit n'a pas été fraîche et c'était annonciateur de la température élevée qu'il allait faire le lendemain.
Jour 4: Labenne - Hendaye (+Espagne)
La première étape marquante fut Bayonne, une ville très jolie et qui marque la sortie des forêts de pins et l'arrivée dans le Pays Basque. Saint-Jean-de-Luz et Biarritz sont extrêmement vallonnées, c'est vraiment pas facile, au point que Strava m'indique que j'ai grimpé l'équivalent de 1000 mètres dans la journée, pfiou, le tout sous 35°C et un Soleil de plomb. Biarritz est très (trop) touristique en revanche je dois reconnaître que la côte est magnifique et surprenante d'un point de vue géologique avec ses roches colorées et striées !
Malgré les côtes et le Soleil je suis arrivé en avance à Hendaye, mon étape, ce qui m'a incité à faire un tour en Espagne. J'ai traversé la frontière pour arriver à Irun, ville plutôt jolie tant qu'on reste au bord de l'eau, et plutôt bien aménagée dans sa partie urbaine, mais avec beaucoup de côtes une fois de plus. Par contre en dehors de la ville il n'y a aucun aménagement pour les vélos, les routes sont très étroites avec peu de visibilité.
Nuit au camping en France, puis à Nantes en train le lendemain. Le trajet se fait sur 2 jours car il n'est pas évident de trouver des trains qui prennent les vélo.
Santé
J'ai eu un bon rythme de pédalage, pas de coups de Soleil, pas trop de fatigue dans les cuisses mis à part le dernier jour. Par contre je me suis traîné une douleur à la jambe au niveau de l'articulation, par en dessous, d'intensité variable. A cela s'est ajouté un mal de dos qui me causait parfois des difficultés pour sortir de la tente. Soit je me suis surmené, soit je vieillis.
Météo
La météo fut clémente avec des températures de plus en plus élevées. Le point culminant fut au 4e jour avec 35°C ce qui n'aide pas à gravir les côtes infernales du Pays Basque. Cette année j'ai évité les coups de soleil en mettant de la crème dès le second jour, sur les bras, le nez, et les pommettes.
Impressions
Il y a du monde, beaucoup de monde. À la base si je prends mes vacances en Septembre, c'est pour éviter la foule, mais dans l'extrême Sud c'est peine perdue. C'est également très cher, prévoir un budget moyen d'une quinzaine d'euros par nuit de camping - voire le double, en dehors des grandes villes.
J'aime les trajets dans les forêts de pins, mais au bout de 3 jours c'est un peu lassant. Ne faites pas ce trajet pour voir l'océan, ou alors prévoyez des méga pauses (ce qui n'est pas mon fort) dans les quelques villes traversées. En terme de paysages c'est surtout le Pays Basque qui vaut le coup, c'est vraiment beau, même si ça grimpe beaucoup.
Dans un autre registre, je trouve qu'il y a beaucoup beaucoup de voitures. Le Sud c'est le pays de la bagnole et vu comment c'est vallonné on comprend pourquoi. Je pense surtout à Biarritz et Hendaye.
Conclusion
Parmi les points positifs de ce voyage, je citerai: le climat, les aménagements des itinéraires de la Vélodyssée, et le double dépaysement avec les Landes puis le Pays Basque. Parmi les points négatifs, les tarifs, la monotonie des forêts de pins, et le fait que le Pays Basque ça grimpe sévèrement.
Quelques photos
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Au revoir Boursorama. Comme je le disais précédemment, j'ai trouvé un appartement et une offre de prêt immobilier, mais la banque demande la domiciliation de mes revenus, autrement dit je dois tout migrer chez eux (ce qui est illégal je le rappelle). J'ai failli dire non juste pour pouvoir rester chez Boursorama, mais le taux était imbattable. 30 000€ à 0%, le reste à 1,2% sur 20 ans, alors que chez Boursorama c'était 1,7% avec besoin d'un apport plus important.
La signature des papiers au sein de ma nouvelle banque a généré quelques "frictions" avec ma nouvelle conseillère. Sans rentrer dans les détails j'ai du insister pour avoir le temps de lire les papiers que je signe, et lui demander de me retirer une option qu'elle avait inclus sans m'en parler (heureusement j'avais téléchargé la brochure légale tarifaire). Devoir bloquer son Samedi matin juste pour signer des papiers avec un masque sur le visage alors que j'aurais pu faire ça tranquillement chez moi par Internet, c'est aussi ça les banques traditionnelles. Mais passons.
Après lui avoir fait retirer l'option dont je ne voulais pas, j'ai laissé échapper un commentaire sur le fait que je préférais les banques en ligne en raison de l'absence de frais. Cela a mené à une petite conversation passive agressive, qui m'a fait réfléchir je dois l'avouer :
Moi : Merci d'avoir retiré l'assurance car vous savez si j'étais parti chez une banque en ligne c'était pour ne pas avoir de frais.
Elle : Oui mais votre banque en ligne ne vous finance pas votre projet, ah ah.
Moi : Attendez, on parle bien des frais sur le compte courant là, et pas du prêt immobilier. Cela n'a rien à voir.
Elle : Mais si, tout est lié.
Et effectivement sur ce point j'ai réalisé que n'avions pas la même vision. Traditionnellement, une banque est un organisme qui nous accompagne une bonne partie de notre vie, nous aide à gérer notre épargne, nous prêt de l'argent, et nous met à disposition un conseiller à qui parler. Personnellement je ne fonctionne pas du tout comme ça. Une banque vend des services pour lesquels il existe une concurrence, donc je suis en droit de piocher ceux qui m’intéressent et aller au plus avantageux pour ensuite partir si cela ne me convient pas, car avec Internet je peux gérer mes prélèvements et mes comptes très facilement. Et je dois avouer que les deux points de vue sont intéressants, c'est un peu le choc du traditionnel / humain avec la modernité informatisée. Inutile de dire que je suis à 200% pour les banques en ligne.
Le prochain article devrait parler du déménagement, c'est pour (très) bientôt.
Fin Août, j'ai mis en vente sur eBay 3 objets pour environ cent euros chacun.
Le premier objet, un CPU, a été acheté assez rapidement avec l'option de livraison en Mondial Relay. J'ai contacté l'acheteur pour lui demander où je devais envoyer le colis, et celui-ci m'a répondu dans un français approximatif pour me donner l'adresse d'une société de forwarding à Paris. En gros une boite postale en France qui transfère les colis à l'étranger. Or non seulement ce n'est pas un point relai valide, mais en plus je ne voulais pas vendre à l'étranger. Donc j'ai annulé.
Le second objet est un smartphone. L'enchère a été remportée par un acheteur à zéro étoiles, qui n'a jamais payé et n'a jamais donné de signe de vie, un véritable fantôme. J'ai donc ouvert un litige auprès d'eBay et au bout de 4 jours j'ai pu annuler la vente en bonne et due forme.
Le troisième et dernier objet, un oculaire de télescope, a été vendu, en France, à un acheteur plutôt sympathique qui a répondu à mes messages. C'est la seule vente qui s'est déroulée de manière normale.
Donc sur 3 ventes : un arnaqueur, un compte fantôme, et finalement un seul vrai acheteur. Mais ce n'est pas tout car eBay n'est pas gratuit et j'ai reçu une facture de .... 15 euros. 13 euros de commission et 2 euros de TVA (pour un objet en occasion, donc déjà taxé) tout ça pour un objet parti à 100 euros, c'est excessif.
Pendant très longtemps il y a eu un vide avec d'un côté eBay qui surprotège les acheteurs (en cas de litige le vendeur a automatiquement tort) et de l'autre Leboncoin qui se désintéressait totalement des transactions et donc n'offrait aucune garantie. Or ce dernier est en train de changer (avec par exemple un système de notation) et il a bien raison car il y a un créneau à prendre. En ce qui me concerne, je ne vendrai plus sur eBay.
EDIT 2024: A ce jour, les cartes du Bryton datent toujours de 2018 et aucune mise à jour n'est disponible. Je ne recommande donc pas d'acheter cet appareil ou tout autre modèle de la marque.
J'aime voyager à vélo mais un de mes plus gros problèmes est la navigation. J'ai un très mauvais sens de l'orientation et si on ajoute à cela que les itinéraires sont souvent mal indiqués, cela peut rapidement devenir infernal. J'ai un souvenir de 2017 d'une étape théorique de 80km qui s'est transformée en périple de 120km avec une arrivée à la tombée de la nuit. Plus jamais ça.
En 2018 j'ai remplacé mon Windows Phone adoré par un iPhone, et donc j'ai enfin eu accès à des applications capables de me guider. Attention je ne parle pas de Google Maps ou de Waze, mais plutôt d'applications capables de charger des traces GPX existantes pour que je puisse ensuite les suivre. Pour mon tour de France à vélo 2018 j'ai utilisé OSMandMaps qui est franchement bien. Pareil pour le Nantes - Roscoff de 2019.
Par contre j'ai noté au moins deux inconvénients :
Utiliser son smartphone sur des trajets de 8 heures par jour, c'est pas très pratique. Outre la lisibilité très moyenne en plein soleil, il faut sans arrêt éteindre l'écran puis le rallumer (en tapant le code de déverrouillage) afin de ne pas vider la batterie. Et quand on dort en camping sans électricité, la gestion des batteries est cruciale.
Je me contentais d'utiliser des traces GPX importées de francevelotourisme.com et je ne pouvais pas les éditer ni en créer de nouvelles, car je n'avais pas trouvé de logiciel capable de faire ça.
VisuGPX
Pour pouvoir créer/éditer des GPX, j'ai découvert VisuGPX. Il fonctionne 100% en web et s'appuie sur plusieurs backends de cartes dont OpenStreetMap et Opencycle (très utile pour les vélos comme le nom l'indique) mais aussi IGN. Après m'être familiarisé avec VisuGPX, je peux enfin préparer mes GPX.
J'ai à nouveau téléchargé les traces GPX de francevelotourisme.com et je les ai édités pour les adapter à mes étapes et me diriger vers les campings. Pour les parties hors de France, je les ai créés à partir de Geovelo.fr et passés en revue/modifiés dans VisuGPX à l'aide de la carte Opencycle pour m'assurer des itinéraires. J'ai fait parfois quelques vérifications à l'aide de Streetview pour vérifier la sécurité des routes.
Le premium VisuGPX coûte €10/an c'est très faible.
Bryton Rider 450
Pour la navigation GPS sur vélo, une marque revient souvent : Garmin. Malheureusement ce n'est pas donné, il faut compter €200 pour l'entrée de gamme et j'ai des doutes sur l'autonomie. Par exemple le Garmin Edge Explorer à €200 promet une autonomie théorique de 12h or on sait qu'en pratique ce sera moins, donc pour moi qui roule 8h / jour ça veut dire que je dois le recharger tous les soirs, ce qui n'est pas idéal.
En face de Garmin se situe un concurrent bien moins onéreux et très tentant: Bryton. Je ne connais honnêtement pas l'origine de la marque mais leurs produits sont vendus dans les grandes enseignes (Decathlon et ProbikeShop) et on trouve de nombreux tests et retours d'expérience. Il ne s'agit donc pas de Chinoiseries lowcost à la Cyrille Borne.
Un des produits phare de Bryton est le Rider 450, qui ressemble à ça:
L'écran monochrome peut faire peur, mais il permet d'économiser énormément d'énergie par rapport à un écran couleur. Ainsi l'autonomie annoncée est de 32 heures, un énorme avantage par rapport à la concurrence. Il se base sur les cartes OpenStreetMap et une fois branché en USB il est reconnu comme périphérique de stockage ce qui permet d'y copier des cartes ou des GPX.
Affiché à €150, j'ai craqué sur ce modèle. Pour avoir fait deux sorties de test avec, j'en suis pour le moment satisfait, mais j'attends de l'exploiter en voyage pour en faire un retour d'expérience définitif. Cela fera probablement l'objet d'un article séparé.
Le temps passe vite, j'aurais aimé écrire cet article à la moitié du stage mais mon rythme de publication est clairement insuffisant. En réalité, le stage se termine déjà mais j'en parlerais plus tard.
Je savais que le stage ne se passerait pas comme je l'avais prévu, et bien sûr ce fut le cas. Tout d'abord le sujet de stage que j'avais prévu de lui confier était lié à un projet qui a été retardé de deux mois, ce qui m'a obligé à trouver d'autres choses. Et mine de rien, ce n'est pas facile d'improviser. J'ai eu l'impression de ne pas l'occuper assez et j'ai eu peur qu'il se lasse. Mais en lisant son rapport de stage, je trouve qu'il a en fait été beaucoup occupé ce qui est une bonne chose.
Les deux gros projets qui ont le plus monopolisé son stage, sont d'une part un sujet de recherche sur une méthode d'externalisation des logs du cloud public (afin d'en avoir une sauvegarde) et d'autre part un projet client consistant à migrer des ressources entre subscriptions Azure (vers du CSP) et en déployer de nouvelles.
Pour l'externalisation des logs, il a monté une infra ELK (ElasticSearch, Logstash, Kibana) en bac à sable, puis a trouvé progressivement le moyen de brancher les ressources Azure et Aws dedans. La solution a été présentée dans un DAT (Dossier d'Architecture Technique) et l'installation documentée dans un Wiki. Il s'est révélé très autonome.
Le projet client qui devait être le sujet principal s'est finalement révélé assez court, mais lui a permis d'aborder la notion de CSP (Cloud Solution Provider). En gros c'est une sorte de revendeur qui peut facturer au client l'utilisation des ressources du Cloud Public, et prendre sa marge tout en proposant un tarif plus avantageux que le prix public. En contrepartie, il s'engage à faire le support N1 et N2 pour les clients. On est donc à moitié dans le commercial et à moitié dans la technique, ce qui est très valorisant dans notre métier.
Le déploiement de ressources dans le Cloud Public Azure a également été l'occasion de se frotter au réseau et notamment au hub-spoke. Il faut donc non seulement adresser les différents réseaux mais aussi construire les tables de routage et paramétrer les NSG (Network Security Groups) pour contrôler les flux qui passent.
Donc oui finalement les sujets n'ont pas manqué et se sont révélés assez consistants. Mon seul regret peut-être est de ne pas lui avoir fait faire de support, c'est à dire traiter les tickets d'incident sur des infra existantes.
L'Episode 5 parlera de la fin du stage et de la soutenance devant le jury.