J'ai reproché à First Man d'être trop lent, trop dramatique, trop focalisé sur une vision romancée de la vie de l'homme et pas sur les missions spatiales. Avec The Spacewalker c'est tout le contraire, on a droit à un film très rythmé sur la première sortie de l'Homme dans l'espace par le cosmonaute Alexeï Leonov, personnage principal de ce film.
Le film présente Alexeï Lenonov comme un pilote casse-cou et enthousiaste, recruté pour le programme spatial soviétique en 1960 après avoir été remarqué pour avoir fait atterrir avec succès son avion de chasse Mig en perdition. Au prix d'un entraînement intensif avec son camarade Pavel Beliaïev il sera au coeur de la mission Voskhod 2, bravant des imprévus pour réussir la première sortie spatiale humaine.
Si on a parfois l'impression que le film en fait trop (les cosmonautes bravent la mort toutes les 15min) il est pourtant historiquement juste, parfaitement rythmé et capable de retenir notre attention pendant 2 heures. Il ne dégouline pas non plus de patriotisme soviétique puisqu'il critique le programme spatial de l'époque, trop soumis à la politique découlant de la guerre froide et faisant courir de grands risques aux cosmonautes.
J'ai adoré The Spacewalker et il rentre auprès de Apollo 13 dans mon top des meilleurs films de conquête spatiale. Si ce thème vous plaît, je vous encourage fortement à le regarder !
Un billet à la Cyrille Borne pour partager un état de fatigue passager. Je vis depuis un peu plus de 3 ans dans la 6e ville la plus peuplée de France, Nantes, un choix tout d'abord imposé pour le travail car l'agglomération est très dynamique. Je ne m'estime pas malheureux, je suis dans un quartier tranquille et bien situé pour celui qui n'a pas peur de prendre son vélo, les services sont à proximité ou presque, et il y a souvent des festivals ou animations. Et puis on est pas non plus à Paris. Mais tout cela a un prix.
Un prix financier d'abord, les loyers sont élevés, la taxe d'habitation aussi, c'est d'ailleurs drôle quand un collègue qui vit dans une maison à la campagne paie moins cher qu'un T2 de 36m² à Nantes. Quand près de 50% de ton salaire mensuel part dans le loyer + impôts (revenu et habitation), ça énerve beaucoup. L'achat immobilier est très compliqué, quasiment impossible seul à moins d'être dans une catégorie sociale très élevée. Quand des pancartes affichent "à partir de 175 000€ le T2" devant un immeuble neuf, on hallucine quand même et on imagine le prix d'un T3 ou d'une maison. Et pour terminer avec le financier, il y a aussi le stationnement payant partout. Je suis loin d'être en centre ville et pourtant ma rue est payante, pas génial quand on veut inviter du monde.
L'autre inconvénient c'est le trafic, des bouchons à 19h sur le périphérique en période de vacances, Waze en PLS qui ne trouve pas vraiment de solution de contournement car c'est pareil partout, ce n'est pas normal. La faute aux automobilistes qui roulent beaucoup trop près, ce qui complique les insertion car on doit attendre que quelqu'un s'arrête, ce qui bloque donc la file derrière. Et quand on combine ça aux changements de file, on provoque aussi le blocage de la file de gauche. Bref, de 45min à 1h pour faire 10km en voiture alors qu'avec un vélo c'est 25min maximum. Et puis un effet de surpopulation le samedi après-midi en centre ville car non seulement il y a des marées humaines dans les rues, mais on se retrouve en plus à faire la queue pour entrer dans un simple café. On se demande si on se promène ou si on est à Disneyland.
J'aurais pu parler aussi des incivilités ou de la délinquance, mais je n'en suis moi même pas victime et je ne veux pas politiser cet article. Il faut tout de même s'habituer aux portes d'entrées fracassées dans les immeubles, les vols dans le local à vélo, ainsi que dans les box privatifs fermés (en parking sous terrain).
On s'habitue à tout cela, le bruit, les bouchons, la pollution, mais on les subit et la fatigue s'accumule jusqu'au jour où on réalise le coût nerveux des 2x45min de bouchons par jour pour aller bosser. Quand je suis parti 3 semaines à vélo j'ai profité du calme offert par les itinéraires cyclables sauvages, les camping à l'extérieur des villes, les canaux. Malgré l'activité sportive continue je me suis reposé.
Tout ceci n'est qu'un ressenti, je n'ai pas trouvé de statistiques pour savoir si la situation est vraiment pire qu'avant ou si c'est un effet crise de le trentaine qui a modifié ma sensibilité à ce genre de choses. Je ne pensais pas écrire un article aussi long et je ne sais pas s'il restera en ligne.
Oh mon dieu, IMB achète Red Hat, ça sort vraiment de nulle part mais j'imagine que tout le monde est maintenant au courant.
Même si j'essaie de rationaliser la chose en me disant que cela ne devrait pas changer grand chose, du moins pas avant quelques années, j'ai tout de même envie de me mettre en PLS et de pleurer sous mon bureau. Red Hat c'est un symbole, c'est une boite qui a un rayonnement énorme sur Linux, tant en terme de contributions que de choix politiques. C'est aussi une des distributions les plus présentes en entreprise. Ça et tout l'écosystème qui va avec: KVM, libvirt, ovirt, Ansible, GlusterFS, Ceph, Openshift, Fedora, CentOS... et au final cette entreprise se fait racheter comme un vulgaire opérateur de téléphonie.
J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi une entreprise qui fonctionne bien accepte de se faire racheter par un plus gros, ça me dépasse complètement et c'est quelque chose de très négatif à mes yeux, comme s'il n'y avait que l'argent qui comptait (on parle quand même de 34 milliard de dollars).
Je me dis maintenant que j'ai bien fait de m'orienter sur Debian, tant pour mes serveurs que mes stations de travail. Et j'espère qu'IBM ne se comportera pas comme Oracle en sabrant tout ce qui fait que Red Hat est une entreprise cool.
First Man est un film offrant une vision romancée de la vie de Neil Armstrong, le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune. La liste des films réalistes sur l'histoire de l'exploration spatiale n'est pas très longue: Apollo 13, Salyut-7, The Spacewalker... je suis donc plutôt content de la sortie de First Man.
Mais après l'avoir vu, j'avoue être assez partagé. La première chose que je reproche au film est le manque d'expression de Ryan Gosling, l'acteur principal qui a toujours le même visage du début à la fin. Est-ce parce que Neil Armstrong était réputé pour garder son sang froid et son calme quoi qu'il arrive ? Pour reprendre une expression de Chroma, on a l'impression qu'il ne joue pas, qu'il a planté, et qu'il faut aller le rebooter.
L'autre aspect qui me rebute est qu'il y a beaucoup trop d'histoire familiale et de drame, c'est un peu comme si on regardait le premier quart du film Apollo 13. Il reste peu de place aux missions spatiales, et on peut même dire que la mission sur la Lune est une partie insignifiante du film. Et pour empirer les choses, tout ceci est couplé à un rythme lent. Beaucoup de silences, de plans qui durent, en fait il est très difficile de rester éveillé d'autant que le film est long : 2h20.
Il y a quand même des choses bien, déjà il n'est pas objectivement mauvais, il est bien fait, il est bien écrit. Ensuite certaines missions sont filmées du point de vue de Neil Armstrong, à l'intérieur des engins spatiaux, un choix intéressant. L'inconvénient est que cela peut rendre l'ensemble très confus pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'exploration spatial, par exemple pour la mission Gemini 8 on ne voit jamais la fusée, on peut donc se demander ce qui se passe ?
Pour conclure, bien que First Man ne soit pas un film malhonnête, je ne le recommande pas.
Vous avez tous eu dans votre entreprise un serveur nommé Orion car le nommage selon les constellations ou objets du système solaire est un grand classique. J'ai eu affaire à du Asterix et Obelix, Tom et Jerry, Arnold et Willy... et je trouve ça pénible. Beaucoup de gens choisissent un dictionnaire bien précis pour nommer leur serveur, il y en a d'ailleurs une liste ici, et pourtant je ne pense pas que ce soit une bonne pratique. Outre le fait que nous n'avons pas forcément le même humour que nos prédécesseurs, cela peut vite devenir l'enfer dans les situations d'urgence:
At 3am, when the world is burning down, having to figure out if "tatooine" is the DNS or the DHCP server is a problem you DON'T want or need.
Source.
Il est plus avisé de choisir un nom qui donne des informations utiles, comme la localisation et la fonction, ou encore le client quand il s'agit d’infogérance. Je n'ai pas encore trouvé la solution idéale, mais je trouve cet article intéressant: A Proper Server Naming Scheme. Le début me contredit puisqu'il recommande de donner des noms sans rapport avec la fonction et d'utiliser ensuite des CNAME records, mais je le trouve quand même assez complet. Ainsi pour un hypothétique serveur Web utux de développement hébergé à Amsterdam et faisant partie de l'organisation utux.fr on obtient ça:
On a toutes les infos dont on a besoin en un simple coup d'oeil. L'inconvénient est que c'est un peu long pour un hostname ou un nom de machine virtuelle. Je ne gère que mes propres serveurs et je n'en ai pas une centaine, j'ai donc plutôt adopté ce format:
Simple, efficace et lisible. Et vous?
Sources:
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