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Outcast, 20 ans après

Rédigé par uTux 1 commentaire

Outcast est un jeu vidéo trop méconnu sorti en 1999 sur lequel votre serviteur a passé de nombreuses heures de sa vie quand il était (beaucoup) plus jeune. Il s'agit d'un jeu d'action/aventure en 3D se déroulant sur Adelpha, un monde parallèle peuplé de créatures humanoïdes pacifiques assujetties à un cruel tyran. Vous incarnez Cutter Slade, un humain doublé par Patrick Poivey (la voix française de Bruce Willis) chargé de retrouver une sonde pour sauver la terre et Adelpha.

Si je rejoue à ce jeu, c'est parce que j'ai appris récemment qu'il avait connu un nouveau souffle avec Outcast 1.1, sorte de version patchée pour supporter les hautes résolutions et tourner sur Windows 10, ainsi que Outcast - Second Contact un véritable remake modernisé. J'ai préféré pour le moment jouer à Outcast 1.1 pour la nostalgie que cela procure, et je redécouvre à quel point j'adore ce jeu.

Outcast

On ne va pas se mentir, le moteur graphique a pris un sacré coup de vieux avec ses modèles peu détaillés et ses textures ultra basse résolution, normal pour un jeu 3D qui a bientôt 20 ans. Je trouve néanmoins que ses graphismes en Voxel ont un certain charme, d'ailleurs le GPU n'est pas utilisé car tout est calculé sur le CPU, multi-threadé depuis la version 1.1. Mais au dela des graphismes, ce qui fait le charme du jeu à mon sens est son lore et son monde vivant, avec ses grandes villes peuplées de PNJ qui vaguent à leurs occupations et à qui il est possible de parler. Ceux-ci vont d'ailleurs se mettre à couvert en cas de bataille, et changer d'attitude envers vous selon vos actions. Ils pourront aussi cesser leur métier et se regrouper pour s'entraîner si vous arrivez à convaincre leur chef de cesser de travailler et se rebeller, l'immersion est poussée à ce point!

Outcast

Cutter Slade, doublé en français par la voix de Bruce Willis, reprend les traits physiques et mimiques de ce dernier, de part sa manière de subir l'histoire et de troller les PNJ ou balancer des punchlines avant de combattre. Il est d'ailleurs étrange que Outcast second contact ne conserve pas l'aspect physique de Bruce Willis, cela faisait à mon sens partie de l'humour du jeu.

L'autre aspect pour lequel je me souviens de ce jeu, c'est son excellente OST, jouée par l'Orchestre philharmonique de Moscou, qui rappelle beaucoup Star Wars / Stargate et donne un côté épique et noble au jeu. J'adore l'écouter même quand je ne joue pas au jeu!

À mon sens Outcast est un jeu quasiment parfait, du moins chaque détail a été peaufiné au maximum et j'ai du mal à comprendre pourquoi il est si peu connu et n'a pas eu de suite. L'explication tient peut-être dans sa diffusion, développé par un studio Belge et édité par Infogrammes (et oui...), peut-être n'a-t-il simplement pas percé à l'étranger. Le seul point négatif est peut-être la fin trop rushée et un peu frustrante, plus intéressante en terme de cinématographie que de gameplay.

Merci Outcast pour ces heures de jeu sans fin :)

Astérix: Le secret de la potion magique

Rédigé par uTux Aucun commentaire

Je n'attendais rien de ce film, à vrai dire le pitch me rendait sceptique car il m'était impossible d'imaginer que Panoramix puisse révéler le secret de la potion magique, cela irait à l'encontre du lore de la franchise. Et finalement ce fut une surprise positive, très positive même puisqu'il s'agit pour moi d'un des meilleurs films Astérix.

Asterix

Ce que l'on note en premier c'est bien entendu l'humour omniprésent et qui fonctionne plutôt bien, on passe une bonne partie du film à rire surtout lorsque tout part en WTF à la fin, sans vouloir spoiler il n'y a qu'Alexandre Astier qui pouvait imaginer un combat final de cette ampleur et le réussir.

J'ai ensuite beaucoup apprécié l'aspect graphique, techniquement l'animation est impeccable et certaines scènes éclairées par un soleil levant ou des nuages d'orage sont à mon sens magnifiques.

Enfin, sans vouloir spoiler, le thème du film est la transmission et la succession. Il n'est pas trop présent, presque secondaire, mais il parle aux trentenaires comme moi et est le bienvenue dans un film qui propose son propre scenario original. Peut-être faut-il libérer Astérix, cesser de vouloir adapter les bandes dessinées avec des acteurs français bankables et passer la main à une nouvelle génération de passionnés.

Si on enlève les quelques interventions agaçantes d'un Elie Semoun incapable de se renouveler, le film est presque un sans faute et j'espère qu'il va cartonner car des films comme ça j'en veux plus souvent !

Seal of approval

Linux sur desktop: Linus se trompe

Rédigé par uTux 13 commentaires

Article écrit en réaction aux propos de Linus Torvalds, qui affirme que Si Linux a de la peine à s'imposer sur le desktop c'est à cause de la fragmentation de l'écosystème. Forcément c'est un titre alléchant, le papa de Linux qui ressasse un troll vieux de plus de 10 ans, y'a matière à attirer les clics et les commentaires.

En tant qu'utilisateur de Linux depuis 12 ans, ancien prosélyte, ancien techos helpdesk, je pense fortement que ce n'est pas vrai et que le monsieur se trompe. Même s'il est un dictateur reconnu et probablement un bon développeur, je pense que le problème n'est pas technique.

Mauvais raisonnement

Excusez l'analogie un peu sexiste, mais on ne fait pas un enfant en 3 mois avec 3 femmes. Affirmer que mettre tous les gens sur une distribution unique et un environnement graphique unique permettrait d'atteindre une qualité supérieure reste à prouver tant il y a de facteurs en jeu.

De plus il ne faut pas oublier que la grande majorité des distributions Linux et des logiciels libres sont gratuits et faits par des gens qui s'éclatent, des contributeurs réguliers ou occasionnels, bref des gens à qui on ne peut pas donner d'ordres. Il n'y aurait aucune légitimité à rediriger ces gens là vers un projet unique, la plupart cesseraient juste de contribuer et nous devrions être content de les avoir actuellement même s'ils sont "répartis" sur différents projets.

D'autre part ce raisonnement part du principe que cet éparpillement provoque un déficit de moyens au niveau des distributions, alors que des organisations telles que Red Hat, Fedora, Suse, Debian, Ubuntu, ont déjà énormément de contributeurs et même des moyens financiers.

Et pour finir faisons une analogie avec les voitures: si demain on décide qu'il est inutile d'avoir plusieurs constructeurs automobile puisqu'au final les voitures se ressemblent toutes, est-ce que cela augmentera la qualité des véhicules ? Non, cela donnera juste un énorme monopole à quelqu'un.

Linux ou le fantasme d'un Windows gratuit

On aura beau avoir la distribution la plus peaufinée, la plus performante, la moins buguée, il y aura toujours des reproches sur l'impossibilité de trouver les mêmes logiciels que Windows, faire les mêmes manipulations, avoir la même compatibilité. En gros nous avons un espèce de fantasme d'un Linux qui serait un Windows gratuit amélioré, bien sûr cela n'est pas possible.

Par contre, plutôt que d'avoir Linux avec un environnement Windows, il est possible de faire l'inverse. Aujourd'hui on peut installer Debian 9 sur Windows 10, sans virtualisation, sans émulation, avec accès natif aux dépôts de la distribution. Et ça marche plutôt bien. Peut-être la convergence Windows/Linux est-elle déjà là et qu'au final l'intérêt de Linux sur desktop est de moins en moins pertinent.

La vente liée

Enfin on ne peut continuer la réflexion sans évoquer l'éternelle vente liée. Il est probable que l'écrasante majorité des utilisateurs ne sait pas installer un système d'exploitation, n'a pas envie d'apprendre (à juste titre), voire ne sait même pas ce qu'est un OS. Donc à partir du moment où chaque ordinateur vendu dans le monde vient avec Windows, la compétition n'est pas juste.

Conclusion

Alors qu'il a gagné sur mobile, Linux ne s'imposera jamais sur desktop, car c'est un marché bloqué, car il est trop tard pour changer les habitudes des gens, et parce qu'il est plus pragmatique de parier sur la convergence des environnement avec WSL qui permet d'avoir Linux sur Windows. Avec les efforts récents de Microsoft dans l'opensource je ne serais pas surpris de voir un rachat de Canonical prochain pour faire face à IBM.

Plutôt que de chercher à révolutionner 20 ans d'informatique grand public, s'isoler et se trouver des ennemis partout, tenter d'aller contre un courant beaucoup trop fort, le combat devrait être mené sur un autre front. On ne pourra pas déployer de Linux sur les PC grand public, en revanche on peut faire vivre son écosystème. On a des logiciels libres populaires qui marchent bien: Firefox, VLC, LibreOffice, c'est à mon sens là dessus qu'il faut investir nos efforts.

En vrac 1: Crucial, Asus, 8-Bit Guy

Rédigé par uTux 6 commentaires

En Avril 2017 à l'occasion de l'assemblage de ma nouvelle tour basée sur Ryzen, j'ai monté un SSD Crucial MX500 (500GB) au format M2.

Crucial MX500
En fin d'année j'ai commencé à rencontrer des BSOD d'origine non identifiée, et à l'occasion d'une d'une résinstallation de Windows j'ai réalisé que je ne pouvais plus formater le SSD, pareil sous Linux. Le SAV Crucial se fait par mail et j'ai du renvoyer à mes frais le SSD défectueux en Angleterre, ce qui a coûté 8€ (pour un objet minuscule qui doit peser quelques centaines de grammes), arf. Mais le pire est que le SAV n'a jamais reçu le SSD alors que le suivi transporteur indique qu'il a été remis. Tant pis, il arrivera peut-être un jour, en attendant j'ai décidé d'acheter un Samsung 970EVO M2/NVMe, ça dépote et c'est fiable, je ne n'achèterai plus jamais de Crucial de ma vie.

Samsung EVO 970

J'ai un routeur Asus RT-AC66U branché derrière la FreeBox et qui tourne sous Asus-merlin depuis toujours. Depuis quelques temps, ce modèle est passé en "legacy", autrement dit il ne bénéficiera plus des nouveautés du projet mais uniquement des correctifs importants. Notez qu'on parle d'un firmware communautaire, le produit semble toujours supporté par Asus (dernier firmware proposé: Mai 2018), mais je ne peux m'empêcher de songer à le remplacer par un modèle plus ouvert, voire une solution maison avec pfSense.

J'ai découvert la chaîne Youtube The 8-Bit Guy. Il s'agit d'un passionné de vieux ordinateurs comme les Apple II, Commodore, IBM PC, mais aussi un développeur en assembleur. Il nous montre comment il restaure des machines dans un état déplorable, allant du nettoyage de boiter jusqu'à la réparation de carte mères.

C'est passionnant, j'adore, c'est quasiment de l'ASMR pour moi.

Thank you debops (advanced Ansible tricks)

Rédigé par uTux Aucun commentaire

I think debops developers are really good and I learn a lot of advanced stuff when I read their roles. I think they should be the reference for Ansible best practises. Here is 3 useful tricks that I did not know.

if in variables

From debops/ansible-docker:

docker__upstream: '{{ True
                      if (docker__distribution_release == "stretch")
                      else False }}'

Self explanatory.

Variables mapping

From debops/ansible-docker::

docker__upstream_arch_map:
  'x86_64': 'amd64'
  'armhf': 'armhf'

docker__upstream_repository: '{{ "deb [arch="
        + docker__upstream_arch_map[ansible_architecture]
        + "] https://download.docker.com/linux/" + docker__distribution|lower + " "
        + docker__distribution_release + " " + docker__upstream_channel }}'

The fact ansible_architecture is x86_64, so the variable docker__upstream_arch_map[ansible_architecture] will be resolve to amd64.

YAML to json j2

From debops/ansible-docker:

{{ docker__tpl_options | to_nice_json }}

In a variable file, simply set a YAML dictionnary, ie /defaults/main.yml:

docker__tpl_options:
  data-root: /var/lib/docker
  storage-driver: overlay2

In templates/daemon.j2:

{{ docker__tpl_options | to_nice_json }}

Thank you debops :)

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