Le Blog Utux

Parce qu'il n'y a pas que Linkedin pour se faire mousser avec des articles techniques

Résolutions 2018

Rédigé par uTux

Sport et santé:

  • Tenir 3 mois d'entraînement intensif pour le Marathon.
  • Finir le marathon (objectif 4h).
  • Faire de la musculation.
  • Maigrir.

Perso:

  • Acheter un appart.
  • Changer de taf.
  • Rejoindre des assos.
  • Que ma consommation de viande tende vers zéro.

Geek:

  • Migrer de docker-compose vers docker-swarm, kubernetes ou rancher.
  • Écrire ces fichus articles sur Docker que j'ai en réserve depuis 1 an.

La difficulté de lâcher Windows Phone

Rédigé par uTux

La semaine dernière j'ai vu passer le Nokia 5 en vente flash à 159€ (contre 199 plein pot), j'ai sauté sur l'occasion. J'ai fait ce choix principalement pour deux raisons:

  • Je n'ai jamais été déçu des Nokia, au contraire.
  • Le constructeur affirme fournir un système Android vanilla avec promesse de le mettre à jour, idéal pour moi qui déteste les surcouches.

Et après l'avoir reçu... mouais. L'appareil en soi est très bien mais il est trop grand pour moi, la coque est froide et glissante, et il lui manque l'USB-C et la charge sans fil pour me satisfaire. De plus je n'avais jamais touché à Android 7 et je n'aime vraiment pas, on a perdu tout l'aspect coloré et vif de la version 4.4 (que j'utilisais quand j'avais un Nexus 4) et il y a quelques désagréments comme le clavier et la barre du haut qui masquent le champ de saisie de SMS en mode paysage. Pour le reste il avait l'air bien, j'ai eu 4 mises à jour à la suite pour me retrouver en Android 7.1.1, donc à priori Nokia tient ses promesses. Les photo en intérieur avaient l'air plutôt correctes ce qui n'est pas très courant pour des appareils à ce tarif là.

Je n'arrive pas à abandonner mon Lumia 950. Même s'il n'y a plus aucune application tierce, il marche bien et fait des photo de fou même dans la pénombre sans flash. Et quand on a gouté à la charge sans fil, difficile de s'en passer. Du coup, le Nokia 5 sous Android a été renvoyé, j'ai demandé un remboursement. Je repousse mon retour à Android pour beaucoup plus tard, peut-être même à jamais...

Projet d'achat #1: casse-tête des TAEG

Rédigé par uTux

À 30 ans je me dis qu'il serait temps de devenir propriétaire d'un logement. La location c'est bien, pas de prise de tête, l'agence gère tout, pas de charges de copropriété à payer, mais au final on ne possède rien. Si un jour l'aventure s'arrête, on se retrouve simplement à la rue, on accumule pas de capital.

Donc la machine est en route, je me renseigne sur le coût d'achat des logements et sur les crédits immobiliers. Je suis éligible au PTZ (prêt à taux zéro), mais il ne s'applique que sur les logements neufs (plus rares et plus chers) ou sur les logements anciens avec de gros travaux (pas motivé), c'est vraiment dommage car cela exclue une grosse partie du marché (l'ancien sans travaux), et je rappelle que j'habite à Nantes où les tarifs sont plutôt élevés.

Le prêt immobilier va être une grosse étape. Déjà c'est pas donné à tout le monde car même si on a largement de quoi payer les mensualités, les banques exigent que l'on puisse prendre en charge nous-mêmes les frais d'achat/notaire et il faut compter à la louche ~10 000€. C'est pas facile d'épargner une telle somme même quand on gagne bien sa vie, car en tant que célibataire après avoir payé le loyer (~500€) + les impôts (~200€) + crédit auto (~200€) ainsi que toutes les charges nécessaires pour vivre (électricité, courses, assurances...) ben au final on ne peut économiser que 100 à 200€ à la fin du mois et c'est sans compter les imprévus de la vie qui ont tendance à souvent inverser la balance.

L'autre difficulté c'est la lisibilité des offres. Les banques ne lâchent aucune information, il faut obligatoirement faire une demande de prêt complète pour obtenir une offre et c'est pénible. C'est long, on donne plein d'informations personnelles, on doit attendre de se faire rappeler par téléphone alors que ce serait tellement plus simple si le TAEG était indiqué clairement dans un tableau ou un outil de calcul en ligne. Mais j'imagine que dans une situation compétitive avec des taux très bas il est important de ne pas lâcher le client, il faut repérer si on a affaire à un pigeon à qui on va pouvoir faire avaler un taux élevé, ou client sensible à qui on va faire un effort pour ne pas qu'il aille voir ailleurs.

Mais là où je me perd c'est que j'obtiens des informations contradictoires. Le TAEG en théorie c'est le pourcentage représentant le coût total du crédit. Si j'emprunte 100€ à 2%, alors le crédit coûte 2€ et je rembourse 102€. Boursorama donne l'exemple d'un emprunt de 200 000€ au TAEG de 1,65% ce qui revient selon eux à rembourser 222 838,20 €... sauf qu'avec une règle de trois moi je calcule que ça fait un TAEG 10,24%.... et il y a pire, sur un même montant entre deux banques, même durée, même mensualité donc même coût, les TAEG indiqués ne sont pas les mêmes, un truc de fou, ça n'a pas de sens!

Y'a pas à dire, le monde de la finance couplé au marketing c'est merveilleux, on obtient des offres incompréhensibles, illisibles et incohérentes les unes avec les autres. Du coup pas le choix, je dois mettre la main dans l'engrenage et faire des demandes complètes pour avoir des offres et pouvoir comparer. Une perte de temps phénoménale pour le client qui doit poser des journées de congés afin d'aller aux rendez-vous mais aussi pour les conseillers sollicités pour des informations aussi basiques.

Espérons qu'il y aura prochainement un épisode 2 pour cette aventure!

En faire trop sur blablacar ?

Rédigé par uTux

Un petit billet hors sujet pour parler d'un phénomène que je trouve intriguant. Étant toujours en panne de voiture je redécouvre les joies du covoiturage avec blablacar, le site de partage que tout le monde connait et dont les tarifs ont beaucoup augmenté depuis ma première visite (2014), les joies du monopole, mais ce n'est pas le sujet.

Qu'est-ce que le covoiturage ? C'est avant tout un partage. Le conducteur partage sa voiture et les passagers partagent le coût du voyage. C'est un système entre particuliers, un arrangement plus rentable économiquement que le train (dont le coût du billet est exorbitant), plutôt convivial et écologique.

Il y a bien entendu des règles de base qui tiennent du savoir vivre: communiquer rapidement les bonnes informations à ses compagnons, être amical, faire preuve de souplesse dans vos horaires ou trajets si cela est possible, etc. Mais il y a une chose plutôt récente que j'ai remarqué, c'est que certaines personnes prennent cela beaucoup trop au sérieux. L'exemple que j'ai en tête c'est le conducteur qui vous confirme 10 fois par SMS que votre trajet est validé (vous le savez déjà), vous propose d'office de venir vous prendre là où ça vous arrange (alors que vous n'avez rien demandé), vous fait presque des courbettes ce qui en soit est plutôt gentil mais on a l'impression d'être dans une relation entreprise - client alors que ce n'est pas le cas, nous sommes deux particuliers qui s'arrangent pour partager un voyage.

Faut-il y voir une course aux étoiles ? Car oui nous sommes jugés à l'aide d'un système de notation qui peut d'abord paraître légitime vu qu'on voyage la plupart du temps avec des inconnus mais qui à mon avis s'étend un peu plus. On peut juger la conduite, la ponctualité, l'humeur mais mon exemple précédent semble indiquer qu'il y a d'autres critères. On juge le service rendu voire la personne elle-même et on créé une concurrence entre les usagers, une uberisation ou macronisation du service ce qui à mon avis va un peu trop loin.

Dans le cas où je serai amené à utiliser le service en tant que conducteur, ma philosophie serait la suivante: je conduits bien, je suis fiable, ponctuel, je vous donne toutes les infos nécessaires et vous tient au courant en cas de changement, mais je considère mes passagers comme mes égaux et non comme des clients. Je ne leur vend pas un service, c'est un échange de bons procédés entre particuliers.

En tant que passager, je n'ai jamais eu de mauvaise surprise. Si le chauffeur est à l'heure et conduit bien, je mets un 5/5. Si le courant ne passe pas bien ou si la conduite n'est pas idéale, je m'abstiens de noter et ce n'est arrivé qu'une seule fois.

Conclusion ? En fait non, ce n'est qu'une observation, je ne prétends pas avoir assez de statistiques ou même une qualification me permettant de livrer une explication à tout ceci car cela ferait appel à un mélange de sciences sociales et d'économie. Je livre simplement un constat et invite les gens à ne pas surjouer et rester eux-mêmes. Le covoiturage est à mon sens une des révolutions positives les plus importantes des 10 dernières années permises grâce à internet et on y fait beaucoup de rencontres sympathiques. Ne changez pas le système!

3 mois sans voiture

Rédigé par uTux

En panne depuis début juin et en attente du prochain véhicule qui devrait arriver en septembre, j'apprends à vivre sans voiture. J'habite en ville donc je ne me plaint pas, j'allais déjà au boulot à vélo et je connaissais déjà les principales lignes de transports en commun pour les déplacements ponctuels donc je le vis plutôt bien.

Panne injection

En revanche c'est un peu plus compliqué pour les sorties hors de la ville. On peut contourner le problème avec le covoiturage ou le train mais il faut voyager léger et se contraindre à des horaires d'aller et de retour. Et le soir c'est encore plus compliqué, j'aimerai sortir de la ville pour observer le ciel à la campagne mais avec le matériel d'astronomie à trimbaler c'est juste impossible.

L'autre aspect difficile c'est le ravitaillement. Même si j'habite pas loin d'un supermarché, faire les courses à pied n'est pas très agréable car on a vite fait de se retrouver à porter un sac très lourd sous un soleil de plomb. Et du coup il est hors de question d'aller acheter le moindre meuble à Ikea :/ Pour les courses j'ai opté pour un sac à roulettes, c'est pas très swag mais ça me facilite grandement la vie. Pour les meubles il reste l'autopartage que je n'ai jamais essayé mais dont les tarifs sont assez intéressants pour des besoins ponctuels (surtout que le carburant + stationnement sont inclus).

Je dois tout de même admettre qu'il y a des aspects positifs, par exemple à force de rouler à vélo je perds plus facilement du poids. Et puis les déplacements sont plus zen, pas d'embouteillages, pas de parking à payer, le vélo est l'un des derniers moyens de transports où on fout à peu près la paix fiscalement à l'usager.

Être privé de voiture est une expérience intéressante parce que cela remet en cause notre rapport aux transports. Mon point de vue de citadin est qu'on peut se passer de voiture pour le boulot mais pas pour les sorties, il faut faire une croix sur bon nombre d'activités. Et si j'habitais en campagne ce serait pire, car dans un pays où le boulot se trouve dans les grandes villes et où les services désertent les campagnes pour se centraliser, un véhicule est d'autant plus indispensable.

C'était une réflexion de comptoir.