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Mon flop des jeux de la décennie 2010-2019

Rédigé par uTux 4 commentaires

Après avoir publié mon top des jeux de la décénie 2010-2019, je m'attaque aux jeux que je considère comme décevants. La plupart ont reçu de bonnes notes et sont considérés comme bons, ce qui explique d'ailleurs pourquoi je les ai achetés, mais je n'ai simplement pas accroché. Par corollaire Il y a peu de "vrais" mauvais jeux dans la liste puisque je ne les ai pas achetés.

  1. Prey (2017) - Voir mon avis sur le jeu. Objectivement il est très bien mais désolé, ça n'a rien à voir avec Prey (2006). Je trouve le jeu lent et je n'arrive pas à accrocher à l'histoire.
  2. Mass Effect Andromeda (2017) - Voir mon avis sur le jeu. Globalement le jeu fait le boulot mais souffre de gros défauts et échoue à relancer la licence Mass Effect.
  3. Dragon Age Inquisition (2014) - Level desgin fastidieux (des détours de 18km pour aller d'un point A à un point B), beaucoup de temps passé à randonner, trop d'objets à collecter (jeu à patounes), système de heal chiant, quête principale super courte, choix insignifiants. Le jeu a achevé la licence Dragon Age.
  4. Deus Ex Mankind Divided (2016) - Un jeu que je trouve très frustrant, trop limité, trop dirigiste, trop de patounes. Il souffre de ne pas être un RPG et ne propose rien de neuf par rapport à Human Revolution (2011).
  5. Serious Sam 3 (2012) - Une phase tutoriel obligatoire insupportable, des cinématiques qui tentent d'apposer une histoire sérieuse (n'importe quoi), des combats mous et lents. Énorme gap avec Serious Sam 2 qui ne se prenait pas au sérieux et dont l'humour fonctionnait bien.
  6. Fable III (2010) - Trop simplifié, trop limité, vidé de toute sa substance. Après un second opus jamais sorti sur PC, il faut constater que Fable III a achevé la licence. Dommage.
  7. Tomb Raider (2013) - Je n'ai pas fini le tutoriel de ce jeu ennuyeux que je résumerai à un enchaînement de cinématiques où Lara souffre et des phases de QTE.
  8. Ion Fury (2019) - Vendu comme le successeur spirituel de Duke Nukem 3D et fonctionnant sur le même moteur de jeu, je le trouve beaucoup moins fun. Les niveaux urbains sont tristes et combattre des humains au lieu d'extraterrestres n'est pas fun.

Mon top des jeux de la décénie 2010-2019

Rédigé par uTux 2 commentaires

Alors qu'une décennie se termine et qu'une nouvelle débute, je livre mon top 10 perso des jeux que j'ai le plus aimé de 2010 à 2019 inclus:

  1. The Witcher 3 (2015)
  2. Fallout 4 (2015)
  3. Mass Effect 2 (2010)
  4. Kerbal Space Program (alpha en 2011, 1.0 en 2015)
  5. Skyrim (2011)
  6. Dragon Age 2 (2010)
  7. Dishonored 2 (2016)
  8. Batman Arkham City (2011)
  9. Doom (2016)
  10. Mass Effect 3 (2012)

The Witcher 3 est pour moi et de très loin le meilleur jeu de la décennie, bien servi par son DLC Blood and Wine et sa magnifique OST. Rien qu'en l'écoutant j'ai envie d'y rejouer et de revivre les aventures de Geralt ! The Witcher 3 c'est avant tout l'atmosphère, l'immersion et les émotions. Et le Gwent !!! Le Gwent, bordel !!! Steam Play time: 351h.

Malgré sa polémique auprès des puristes, Fallout 4 est mon second jeu préféré. Ce n'est peut-être pas un bon Fallout, mais c'est un excellent Skyrim clone. J'adore le côté bac à sable, l'exploration, les armes, les ennemis, les quêtes, les colonies. Je me moque de la quête principale, je passe un temps fou à crafter des objets, améliorer mes colonies, tester les mods. Steam Play time: 416h.

La troisième place a été difficile à attribuer, c'est Mass Effect 2 qui y a droit. J'ai adoré Mass Effect 1 mais pour moi Mass Effect 2 est le jeu qui a fait décoller la licence et qui lui a donné son identité. Le jeu est plus dynamique, les enjeux sont plus forts, les relations avec les compagnons plus intenses, la musique est épique, et surtout on a vraiment l'impression de sauver la galaxie. Partir avec les compagnons les plus badass de la galaxie pour poutrer les méchants dans leur base autour d'un trou noir et s'enfuir alors que tout explose avec une musique épique, c'est un moment fort.

Je ne peux qu'espérer que la prochaine décennie nous apportera d'excellents jeux :)

Outcast, 20 ans après

Rédigé par uTux 1 commentaire

Outcast est un jeu vidéo trop méconnu sorti en 1999 sur lequel votre serviteur a passé de nombreuses heures de sa vie quand il était (beaucoup) plus jeune. Il s'agit d'un jeu d'action/aventure en 3D se déroulant sur Adelpha, un monde parallèle peuplé de créatures humanoïdes pacifiques assujetties à un cruel tyran. Vous incarnez Cutter Slade, un humain doublé par Patrick Poivey (la voix française de Bruce Willis) chargé de retrouver une sonde pour sauver la terre et Adelpha.

Si je rejoue à ce jeu, c'est parce que j'ai appris récemment qu'il avait connu un nouveau souffle avec Outcast 1.1, sorte de version patchée pour supporter les hautes résolutions et tourner sur Windows 10, ainsi que Outcast - Second Contact un véritable remake modernisé. J'ai préféré pour le moment jouer à Outcast 1.1 pour la nostalgie que cela procure, et je redécouvre à quel point j'adore ce jeu.

Outcast

On ne va pas se mentir, le moteur graphique a pris un sacré coup de vieux avec ses modèles peu détaillés et ses textures ultra basse résolution, normal pour un jeu 3D qui a bientôt 20 ans. Je trouve néanmoins que ses graphismes en Voxel ont un certain charme, d'ailleurs le GPU n'est pas utilisé car tout est calculé sur le CPU, multi-threadé depuis la version 1.1. Mais au dela des graphismes, ce qui fait le charme du jeu à mon sens est son lore et son monde vivant, avec ses grandes villes peuplées de PNJ qui vaguent à leurs occupations et à qui il est possible de parler. Ceux-ci vont d'ailleurs se mettre à couvert en cas de bataille, et changer d'attitude envers vous selon vos actions. Ils pourront aussi cesser leur métier et se regrouper pour s'entraîner si vous arrivez à convaincre leur chef de cesser de travailler et se rebeller, l'immersion est poussée à ce point!

Outcast

Cutter Slade, doublé en français par la voix de Bruce Willis, reprend les traits physiques et mimiques de ce dernier, de part sa manière de subir l'histoire et de troller les PNJ ou balancer des punchlines avant de combattre. Il est d'ailleurs étrange que Outcast second contact ne conserve pas l'aspect physique de Bruce Willis, cela faisait à mon sens partie de l'humour du jeu.

L'autre aspect pour lequel je me souviens de ce jeu, c'est son excellente OST, jouée par l'Orchestre philharmonique de Moscou, qui rappelle beaucoup Star Wars / Stargate et donne un côté épique et noble au jeu. J'adore l'écouter même quand je ne joue pas au jeu!

À mon sens Outcast est un jeu quasiment parfait, du moins chaque détail a été peaufiné au maximum et j'ai du mal à comprendre pourquoi il est si peu connu et n'a pas eu de suite. L'explication tient peut-être dans sa diffusion, développé par un studio Belge et édité par Infogrammes (et oui...), peut-être n'a-t-il simplement pas percé à l'étranger. Le seul point négatif est peut-être la fin trop rushée et un peu frustrante, plus intéressante en terme de cinématographie que de gameplay.

Merci Outcast pour ces heures de jeu sans fin :)

Réflexion sur DOOM

Rédigé par uTux Aucun commentaire

J'ai adoré le remake 2016 de DOOM: dynamique, nerveux, défoulant avec des guns exagérément grands, des exécutions débiles et des powerup irréalistes mais jouissifs. Il semble que le public soit unanime, c'est un putain de bon jeu, en opposition avec la presse beaucoup plus frileuse qui attendait un éinième CoD-like (14/20 sur un certain site français en 3 lettres, c'est ridicule).

Doom à la base est un jeu sorti en 1993, je ne me rappelle pas de l'avant car j'étais trop jeune, mais j'ai connu l'arrivée de ce jeu et aussi ce qu'il y a eu après. Doom 1 & 2 avaient une ambiance particulièrement prenante avec les monstres (les "taureaux", les "araignées"...), les armes, le sound design, le visage de son personnage dans le HUD, la musique, et surtout le moteur graphique absolument énorme pour l'époque. Et puis il y avait l'aspect multijoueur, à 2 joueurs par câble série pour les pauvres, en réseau IPX ou via connexion modem pour les plus chanceux, en collaboratif ou en deathmatch. DOOM a tellement marqué son époque et son domaine qu'il a créé un nouveau genre de jeu: le DOOM-like. Beaucoup de jeux se sont d'ailleurs basé sur le même moteur (Heretic, Hexen), d'autres non mais se sont positionnés en descendent spirituel comme par exemple Quake, Half-Life ou Duke Nukem 3D.

Doom a connu de très nombreuses versions: TNT, Plutonia, Doom2... et c'est sans compter les différents portages ailleurs que sur PC, la légende dit même qu'on trouvait ce jeu sur les calculatrices de lycée (ce qui ne semble pas tout à fait vrai après une recherche sur Youtube, puisque ce n'est pas exactement le même jeu).

Le très attendu Doom 3 est arrivé en 2004 et techniquement id Software n'a pas déçu. Je me rappelle de mes premiers instants sur ce jeu, c'était une véritable baffe, je trouvais les graphismes temps réel 3D aussi beau que ce qu'on avait d'habitude de voir dans les cinématiques pré calculées. Les couleurs, les jeux de lumières, la modélisation des personnages, tout était absolument renversant. Et puis il y avait un système de son 5.1 immersif dont je n'ai jamais pu profiter, n'étant pas équipé à ce niveau. Et puis ce fut le drame.

Doom 3 a déçu beaucoup de monde. Il pris le parti de proposer des niveaux plutôt linéaires avec une trame scénaristique et des éléments d'histoire à ramasser au travers de PDA. Beaucoup l'ont l'ont jugé trop lent, trop couloir, trop sombre, je ne suis pas de cet avis. C'était clairement volontaire, en 2005 on commençait à vouloir raconter des histoires dans les jeux, et id Software a fait du bon boulot à ce niveau. Le côté nerveux est certes mis de côté car la vitesse de déplacement est plus lente, en revanche on a toujours l'arsenal légendaire et la capacité à nettoyer toute forme de vie alien de manière assez radicale. J'ai pris beaucoup de plaisir.

Et c'est ça qui m'a donné envie d'écrire cet article. Les joueurs ont une mémoire sélective, pour eux Doom a toujours été synonyme de nervosité, d'ultra violence, de défouloir, au point que je pense qu'il y a une grosse confusion avec Brutal Doom, un mod sorti bien après. Les vieux Doom ont toujours été plutôt lents, extrêmement labyrinthiques et une fois passé les premiers niveaux on se retrouvait très souvent bloqué, il fallait trouver la bonne clé ou le bon interrupteur et cela pouvait rendre dingue. Je pense personnellement que Doom 3 est très proche de Doom et que Doom 2016 est plus un mélange de Quake et de Brutal Doom.

La conclusion de cet article est que j'ai toujours été fan des jeux Doom, sans exception, et que nous avons de la chance que la franchise et Id Software existent toujours. Il est bon de constater qu'on se risque encore à sortir des FPS oldschool au XXIe siècle alors que CoD a tué le genre et que même Duke Nukem Forever s'est planté. Allez, moi je vais m'écouter un peu de Mick Gordon.

Prey 2017 est-il bien ?

Rédigé par uTux Aucun commentaire

Prey à la base est un FPS bien bourrin sorti en 2006 basé sur le moteur graphique de Doom 3. Ce qui faisait l'intérêt de ce jeu c'était ses environnements gigantesques, ses portails, son style organique dégueu, ses changements de gravité, ses véhicules volants, ses extraterrestres décérébrés, ses armes génialissimes et puis il faut le dire un pitch qui fait rêver: "un indien contre des extra terrestres qui doit sauver sa copine!". Ce jeu m'avait retourné le cerveau, les tripes, du fun à l'état pur, une sacrée bouffée d'air frais alors qu'à cette période on assistait à la décadence des FPS avec la montée en puissance de Call of Duty. Prey est à mon sens encore aujourd'hui l'un des meilleurs FPS de tous les temps et je vous le recommande chaudement.

>> Prey | Full Gameplay/Playthrough | PC 60fps | No Commentary <<

J'aurais aimé un Prey 2, mais il a finalement été annulé. Il a fallu attendre 2017 que Bethesda nous gratifie... d'un remake. Étant fan de cet éditeur (Skyrim, Fallout4, Doom, Dishonored...) j'ai acheté Prey 2017 les yeux fermés. Et mon premier contact avec le jeu fut assez... décevant. Alors que je m'attendais à un jeu bourrin qui ne se prend pas au sérieux, c'est au contraire un jeu plutôt lent qui est plus proche de BioShock ou de Deus Ex que de Prey 2006. Certes BioShock est une référence dans le genre, mais à mon sens Prey 2017 n'arrive pas à être aussi vivant ou prenant.

Attention, Prey 2017 n'est pas un mauvais jeu, je dirais même qu'objectivement il est réussi sur tous les points. Le système de compétences avec les neuromods, le recyclage, les environnements ouverts avec plusieurs possibilités de jeu d'approches sont excellents. L'exploration est immense puisque le jeu n'est pas linéaire et contient beaucoup d'éléments secondaires à déverrouiller (les ordinateurs dont il faut trouver les mots de passe). Les phases en apesanteur sont également très réussies.

>> Prey - 8 minutes de gameplay <<

Mais de manière subjective je n'arrive pas à accrocher. Autant sur BioShock j'étais accroché à l'histoire, autant avec Prey 2017 je n'y arrive pas, ce qui est pourtant un élément crucial dans un jeu aussi lent. Car oui je trouve toujours le jeu aussi lent avec des armes qui manquent cruellement de punch, on se demande parfois s'il ne s'agit pas d'un Survival Horror. A vrai dire après avoir joué pour la première fois à Prey 2017, j'ai rage quit après 1 heure. Je n'ai repris le jeu que 1 an plus tard, j'ai joué quelques heures, puis je l'ai laissé de côté en me disant "plus tard". Je n'y ai plus touché depuis 3 mois...

En conclusion je ne sais pas quoi penser de ce Prey 2017. Ce serait trop facile d'accuser Bethesda de profiter du nom "Prey" pour vendre un jeu qui n'a rien à voir, puisqu'il est plutôt excellent et pas si hors sujet quand on y pense. Non en fait je dirais que ce jeu n'est pas en phase avec mes attentes car j'attendais un FPS old school, ce que Bethesda nous a offert avec Doom. Pas de haine envers Prey 2017, je vous le recommande, sachez juste que ce n'est pas Prey 2006...

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