Dans l'article systemd, c'est bien je citais systemd-nspawn qui est plus ou moins un équivalent à docker exec (lancement d'un binaire dans un container) ou lxc (démarrage complet du container) mais en upstream. Voici un petit cas pratique avec le lancement d'une application graphique :
Avertissement : cet article a pour but de montrer un cas d'utilisation intéressant de systemd-nspawn, mais la manipulation ci-dessous n'est pas propre, ne la faites pas à l'aveugle. La commande xhost autorise les connexions au serveur graphique tandis qu'un peu plus bas je lance l'application graphique directement en root. Vous devez donc être sûr que votre application n'est pas un keylogger ou un spyware.
La commande xhost +local: est volatile donc à refaire après un redémarrage de l'hôte. C'est pareil pour export DISPLAY=:0 dans le container car c'est une variable d'environnement.
Cette petite astuce en vrac me sert pour pac que je fais tourner dans un container Debian Jessie car il ne fonctionne actuellement plus en Testing.
Depuis la mise à jour anniversary de Windows 10, il est possible d'installer un sous-système ubuntu 14.04 et de lancer bash (et d'autres logiciels), ça ressemble à ça :
Impressionné ? Non ? Moi non plus, on a déjà vu ça avec Cygwin (qui existe depuis 1995 d'après Wikipedia), la différence est que c'est supporté par Microsoft et que l'on a accès aux dépôts de ubuntu. Et comme il s'agit de la 14.04, pas de systemd, dommage cela aurait pu donner lieu de bons à trolls.
Tous ces efforts de Microsoft pour se rapprocher de Linux montrent à quel point ils sont largués. Bien que Windows soit solidement implanté dans le grand public (grâce à la vente liée) et le monde professionnel (A.D, Exchange qui sont plutôt de bons outils) c'est toujours Linux qui est en tête sur les serveurs présents sur internet (web et messagerie pour ne citer que deux domaines). En tant que sysadmin je ne peux pas faire mon métier depuis Windows, cet OS n'est pas conçu pour cela : où sont dig, tcpdump, ssh , grep ? Et pourquoi est-ce que je choisirais IIS qui nécessite d'acheter une licence Windows Server ainsi qu'une machine correctement dimensionnée (gros CPU, 4GB de RAM, 80GB de disque) tout ça pour avoir moins de souplesse et de performances que Debian + Nginx qui tiennent sur 256MB de RAM et 8GB de disque ?
Dans le monde du devops, là encore Microsoft est à la ramasse. Par exemple Ansible et Docker sont des outils libres, gratuits, communautaires, documentés et simples qui ont le vent en poupe et s'appuient sur des composants qui n'existent pas sur Windows : ssh pour le premier, les containers pour le second. Et c'est génial.
En conclusion ce sous-système ubuntu dans Windows ne révolutionne rien mais vient combler un manque de Windows et il en avait grandement besoin. Reste à voir comment il se comporte et s'administre, avec le temps.
Voilà un slogan qui va bien à Canonical et qui décrit les problèmes de qualité sur Ubuntu desktop.
Ils ont en particulier des soucis avec nm-applet, vous savez le petit applet réseau dans le systray. Outre le fait qu'il plantait quasiment tous les jours les premiers mois après la sortie de la 16.04LTS (il a bien fallu 4 mois pour que ce soit corrigé), suite à une mise à jour ce dernier m'affiche aujourd'hui n'importe quoi.
Les réseaux WiFi ont disparu... et pourtant je suis connecté quand même :
Ce n'est pas la première fois que je tombe sur ce genre de coquille, c'est systématique, et c'est toujours chez Ubuntu. J'ai en parallèle une debian testing depuis 2 ans et je n'ai jamais rien vu de tel.
Ubuntu 16.04 est une LTS, vous pouvez me rétorquer que ça veut pas dire que c'est stable mais qu'il y a du support plus longtemps, mais si, désolé, ça devrait être stable. LTS c'est ce que Canonical recommande aux entreprises et aux utilisateurs exigeants. Il ne devrait pas y avoir ce genre de bug. Imaginez un peu si Microsoft pétait le réseau dans Windows 10 suite à une mise à jour, le tollé que ce la provoquerait.
D'après les chiffres Steam (que je trouve un peu plus représentatifs que distrowatch) ubuntu est la distribution la plus utilisée avec 30% des utilisateurs. Cela veut dire qu'on véhicule une image d'un Linux pas stable, avec des défauts de contrôle qualité, et une précipitation ridicule pour sortir dans les temps à tout prix.
N'installez pas Ubuntu à votre entourage, installez Debian, la seule, l'unique distribution qui devrait avoir le droit de représenter Linux et son écosystème. Les versions un peu datées des logiciels ne sont souvent pas un problème et peuvent au pire se contourner avec les backports. Tant que Canonical ne changera pas de politique concernant le rythme de sortie des version de Ubuntu, il restera beaucoup trop de bugs inacceptables pour les utilisateurs auxquels cette distribution s'adresse.
Poisson d'a... ah ben non, ils sont sérieux en fait. On se traîne le plugin en 11.2 depuis 2011 et ils choisissent de livrer une nouvelle version à l'aube de 2017 alors que la techno a quasiment disparu entre temps. Et en plus il s'agit de Linux, les 2% de parts de marché, pourquoi ça intéresse soudainement Adobe ? Flash est mort, même les sites de p0rn sont passés au HTML5, je les ai tous vérifiés (bon il en reste en flash mais c'est une minorité). Je suppose que backporter des correctifs de sécurité dans la 11.2 est devenu trop compliqué, du coup ils le mettent à niveau avec le reste, ce qui expliquerait ce retournement de situation.
En fait il y a un site web en particulier qui utilise encore flash et qui résiste encore et toujours à l'envahisseur de la modernité : Deezer. Sérieusement les gars vous faites chier. Ne nous sortez pas l'excuse des DRM car Youtube lui-même est passé au full HTML5. Deezer est l'unique raison pour laquelle j'ai du installer Chrome sur Linux, pour le support (natif) de flash qui me permet d'utiliser ce site. Le plugin en version Firefox (nssapi), lui, est désinstallé depuis plusieurs années car devenu inutile et source de failles de sécurité.
Et voilà, génial, une taxe sur les moteurs de recherche d'image, et généraliste en plus. Peu importe qu'il s'agisse d'images sous licence libre ou pas, l'argent ira dans les poches des "sociétés de gestion collective", c'est à dire les rentiers qui vivent du travail des autres depuis plus de 50 ans et ont persuadé tout le monde qu'ils étaient les responsables/sauveurs de la culture.
C'est révoltant, il n'y a pas d'autres mots. Les gens qui créent les contenus et qui sont contents de les voir indexés dans les moteurs de recherche ne verront pas la couleur de cet argent. Moi même qui ait créé des choses sur ce blog, je verrai mon travail utilisé pour justifier une taxe allant dans les poches de gens que je ne connais pas et qui ne me représentent pas.
La France est championne de ce genre de conneries, j'ai l'impression que ça n'arrive que chez nous. C'est peut-être ça le rayonnement culturel français aujourd'hui : de la corruption, du pognon, du lobbying, du réactionnaire. Tous les pays du monde (ou presque) foutent la paix aux gens sur internet, il n'y a qu'ici qu'on cherche à contrôler et à taxer à tout va. Cela me rappelle beaucoup un épisode des Simpson dans lequel un film hollywoodien est en tournage à Springfield mais fini par faire faillite car la mairie décrète des taxes à gogo pour faire raquer les producteurs.
J'espère que les moteurs de recherche ne se plieront pas à cette taxe débile et injuste et fermeront leur service d'indexation d'images en France. Autre possibilité : un système de tag dans les fichiers images indiquant leur licence, afin de n'indexer que les contenus de type CC-by.
Les rentiers ont les testicules d'une poignée de députés et d'hommes politiques dans leurs mains, il leur suffit de les presser un peu pour obtenir ce qu'ils veulent. Le moteur de recherche Google a + de 90% de parts de marché en France, voilà donc une bonne force de frappe pour répliquer.