Un bon billet de boumer, ça vous manquait ? J'ai été un abonné payant à Deezer depuis l'année 2014 jusqu'à 2023 où j'ai décidé de résilier. Pourquoi ? A cause de ça :
Et oui... c'est tout bête, mais le site tutoie ses visiteurs, et je trouve cela absolument insupportable. J'ai essayé de passer le site en anglais pour contourner le problème, mais il se remet automatiquement en français régulièrement.
Sans pouvoir citer de source, j'avais fait une recherche à sujet, et très peu de gens semblaient prendre offense du tutoiement. Pas assez pour que la plateforme ne s'en occupe. Donc tant pis pour eux, j'ai résilié et suis parti chez Spotify (je ne sais pas s'ils tutoient, mais au moins le site reste en anglais).
Ayant commencé à utiliser internet au début des années 2000, à la grande époque d'IRC, des forums et des blogs, j'ai toujours tutoyé les gens. C'est une règle implicite de la nétiquette : on est tous égaux devant notre clavier, surtout quand il s'agit d'une communauté (moi c'était les forum Stargate SG1).
Mais je considère qu'être tutoyé par entreprise commerciale est pathétique et irrespectueux. C'est probablement une tentative pour se montrer plus "chaleureux" ou plus "proche" des utilisateurs - plus populaire - mais c'est totalement artificiel.
Lorsque Deezer me tutoie, j'imagine un commercial en costume de 23 ans venir me taper sur l'épaule et me demander "comment ça va ? la famille tout ça ?" dans l'unique but de paraître sympathique et me faire acheter un produit. Juste... non, dégage !
Si je parle de "mode" dans le titre, c'est parce que Deezer n'est pas le seul, d'autres sites comme Vinted ont adopté cette mode insupportable du tutoiement. Une entreprise qui prend sa commission sur la vente entre particuliers pour ensuite se désengager totalement en cas de problème c'est non, pas de tutoiement !
Et vous, quel est votre avis ? Tutoiement ou pas ;) ?
Il ne vous sans doutes pas échappé qu'en ce début 2025 l'une des nations les plus puissantes au monde se retrouve dirigée par deux immenses trou de balles (trous de bauds ?) bien déterminés à mener une guerre économique et politique contre à peu près n'importe qui, dont l'Europe.
En lisant un des billets récurrents de chez Frederic Bezies - En vrac’ de fin de semaine… j'ai appris l'abandon du i386 chez Debian, qui sera effectif dès la version 13, aka Trixie. Bien que cette annonce sur la mailing list ne mentionne que l'abandon de l'installeur, il semble qu'il n'y aura plus de kernel ni même de packages compilés. Il s'agirait donc d'un abandon total.
Parallèlement à cela, les distributions de la "Red Hat family" (RHEL, Cent OS, Alma, Rocky) seront compilées en x86-64-v3. Ce petit "v3" indique qu'un certain niveau "d'instructions set" sera requis, excluant pas mal de vieux processeurs tels que les Core 2 Duo. C'est le cas avec la beta d'Alma Linux 10, par exemple.
Plus qu'un moyen de contact, un numéro de mobile est aussi souvent utilisé pour le 2FA/MFA sur des sites divers et variés. Changer de numéro c'est donc prendre le risque de ne plus pouvoir se connecter à certaines plateformes, à moins d'être organisé. Et justement, j'ai fait cet exercice.
Après avoir analysé mon Keepass, mes mails, mes SMS, je me suis consisté une liste de 77 organismes / plateformes pour lesquelles j'ai du déclarer mon nouveau numéro. Oui, 77. La procédure pour chaque site est plus ou moins laborieuse :
Dans le meilleur des cas, je me connecte, change mon numéro, et voilà.
Dans de nombreux cas, je dois utiliser mon ancien numéro pour me connecter, puis à nouveau pour pouvoir le changer. C'est déjà assez long.
Dans le cas le plus défavorable, le site me demande en plus de changer mon mot de passe, en plus du reste. C'est infernal.
Bilan ? Si vous changez de numéro de mobile, conservez l'ancien à minima un mois, et prévoyez plusieurs demi journées avec une bonne quantité de café et une sacré playlist métal.
Je ne compte plus depuis combien d'années j'ai utilisé Debian + MATE en daily driver. J'en ai toujours été satisfait, mais j'avais aussi envie depuis plusieurs mois d'essayer KDE et surtout de me frotter à SELinux.
Certes il est possible d'installer SELinux sur Debian, mais les policies de base ne sont pas suffisantes car tout crash en mode Enforcing. Il est possible d'y remédier avec quelques commandes audit2allow mais on ne sait pas vraiment ce qu'on autorise et surtout on se retrouve bloqué quand on se frotte à podman.
J'ai donc décidé de réinstaller mon laptop principal sous un système d'exploitation de la Red Hat family !
Mon bureau sous AlmaLinux 9 KDE en 1280x720 pour le screenshot.