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The Spacewalker

Rédigé par uTux Aucun commentaire

J'ai reproché à First Man d'être trop lent, trop dramatique, trop focalisé sur une vision romancée de la vie de l'homme et pas sur les missions spatiales. Avec The Spacewalker c'est tout le contraire, on a droit à un film très rythmé sur la première sortie de l'Homme dans l'espace par le cosmonaute Alexeï Leonov, personnage principal de ce film.

The Spacewalker

Le film présente Alexeï Lenonov comme un pilote casse-cou et enthousiaste, recruté pour le programme spatial soviétique en 1960 après avoir été remarqué pour avoir fait atterrir avec succès son avion de chasse Mig en perdition. Au prix d'un entraînement intensif avec son camarade Pavel Beliaïev il sera au coeur de la mission Voskhod 2, bravant des imprévus pour réussir la première sortie spatiale humaine.

Si on a parfois l'impression que le film en fait trop (les cosmonautes bravent la mort toutes les 15min) il est pourtant historiquement juste, parfaitement rythmé et capable de retenir notre attention pendant 2 heures. Il ne dégouline pas non plus de patriotisme soviétique puisqu'il critique le programme spatial de l'époque, trop soumis à la politique découlant de la guerre froide et faisant courir de grands risques aux cosmonautes.

J'ai adoré The Spacewalker et il rentre auprès de Apollo 13 dans mon top des meilleurs films de conquête spatiale. Si ce thème vous plaît, je vous encourage fortement à le regarder !

Utux approval

Rogue One: A Star Wars Story - sans spoiler

Rédigé par uTux 2 commentaires

Depuis son rachat par Disney, la licence Star Wars est traitée au même titre que la licence Avengers : pour faire patienter les gens entre les "vrais" films qui arrivent tous les 3 ans, on meuble avec des spin off dont la qualité varie.

Comme je le disais dans cet article, je considère l'Episode 7 comme une purge intergalactique, une repompe sans saveur de l'épisode 4 à la sauce teenage movie qui en plus de se payer le luxe de ne pas respecter le lore nous offre des moments lourds voire gênants. Alors que dire de Rogue One ? Gareth Edwards a-t-il réussi à obtenir quelque chose d'original malgré l'aspect sandboxé de l'histoire ? En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé.

Vice Versa

S'il est vrai que l'histoire est un peu faible et longue à démarrer, j'ai en revanche beaucoup aimé l'habillage, autant sur l'aspect réalisation que narration. Côté réalisation il y a un gros travail sur la notion de gigantisme mais aussi sur l'ambiance des planètes, plutôt sombres et froides ce qui est fait pour appuyer un autre aspect que je trouve couillu pour un Star Wars : le côté sale de la guerre. Sans vouloir spoiler, on nous offre une vision légèrement moins binaire des méchants et des gentils, notamment l'alliance rebelle, ce qui tranche avec l’Épisode 7 qui ne prenait aucun risque de ce côté. Quand on agrémente le tout par une multitude de clins d’œil respectueux envers l’Épisode 4, ne serait-ce que le look vintage de la technologie (écrans monochromes) et des personnages (moustaches des années 70) on comprend que Gareth Edwards a traité la licence Star Wars avec amour.

Je regrette tout de même l'absence de développement des personnages, voire les difficultés à comprendre les motivations de certains, ce qui m'amène à me demander s'il n'y a pas eu de scènes coupées. Peut-être est-ce simplement du à l'aspect sandboxé de l'histoire, c'est un film pensé pour se suffire à lui-même, qui doit démarrer et se terminer en 2h, il ne peut donc non seulement pas s'attarder mais ne doit pas non plus marcher sur les pieds des "vrais" films.

En résumé, même si Rogue One: A Star Wars Story souffre des limitations de son scenario et de ses personnages, il n'en reste pas moins un très bon Star Wars, respectueux et bienveillant envers la saga. Pour cette raison j'appose mon "Seal of approval" et vous encourage vivement à aller le voir.

PS : Et puis il y a Ip Man bordel !!! Vous devez voir ce film.

Seal of approval

Vice versa <3

Rédigé par uTux Aucun commentaire

Film coup de cœur qui mérite un petit article.

Vice Versa ou Inside Out en version originale est un PIXAR sorti durant l'été 2015 qui nous propose de suivre Riley, jeune fille de 11 ans dont la vie va être bouleversée par un déménagement. Dans son cerveau les émotions Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur se bousculent et influent sur ses décisions et ses souvenirs et non ce n'est pas une adaptation du sketch des 2 minutes du peuple ou encore de Il était une fois... la Vie.

Vice Versa

C'est un film surprenant, drôle et intelligent avec des musiques sublimes. La représentation du cerveau, monde immense et ouvert dans lequel des petites usines matérialisent les différentes fonctions, est très réussie. Sans vouloir spoiler l'histoire, les péripéties des personnages-émotions vont être le prétexte à l'exploration de la mémoire centrale, du centre de tri des souvenirs, le train de la pensée, abstraction, et même les rêves ! Bourré d'humour mais aussi de moments émouvants, ce film ne m'a pas laissé indifférent, j'ai également beaucoup aimé la conclusion.

Un film que je vous recommande fortement donc, à vous ou vos enfants, et je lui attribue mon seal of approval.

Seal of approval

TW3 - Blood and wine, l'orgasme

Rédigé par uTux 1 commentaire

J'ai eu brièvement l'occasion de parler de The Witcher 3 que je considère comme le meilleur jeu de la décennie. Pourquoi ? Parce que contrairement à la majorité des jeux AAA qui sont des clones sans saveur modelés selon les études de marketing, ce jeu place la barre très haut. Il est beau, il est grand, il est rempli de quêtes passionnantes, de personnages hauts en couleur, sans compter le lore (puisqu'il s'agit du troisième volet d'une saga tirée de romans fantasy). De plus le jeu a cette capacité à nous surprendre avec ses quêtes imprévisibles remplies de drama, de rebondissements ou humour. Jouer à The Witcher 3 c'est comme ouvrir un bouquin de 1000 pages et se plonger dedans au point de ne plus avoir envie d'arrêter de lire.

Blood and wine c'est la seconde et dernière extension que je viens de terminer, et en ce qui me concerne j'ai adoré, c'est l'orgasme. Notez que je parle d'extension et pas de DLC puisque pour 20€ on a droit a une bonne trentaine d'heures de contenu, une nouvelle zone, de nouvelles quêtes, de l'équipement haut-niveau, et une bande son sublime.

On nous plonge dans la contrée de Toussaint, inspirée de l'Italie avec son climat méditerranéen, ses chevaliers errants, son art et ses parcelles de vignes. Un peu comme Orlais (Dragon Age) mais en mieux. Le contraste avec le jeu de base est saisissant puisqu'on a des terres lumineuses et non ravagées par la guerre ce qui nous fait oublier l'ambiance crasseuse / moyen-âge / chasse aux sorcières au profil de l'immersion dans un monde florissant.

La quête principale mettra en scène une "bête" et des créatures anciennes dont les motivations seront à déterminer, sur un fond de conspiration. Les nombreuses quêtes secondaires vous feront participer à un tournoi, lever des malédictions, poser comme modèle pour une peinture, bref encore une fois des surprises que je vais éviter de spoiler.

Le test de The Witcher 3 : Blood and Wine sur JVC

Avec plusieurs fins possibles allant du bad ending au happy ending, je dis oui. The Witcher 3 : Blood and wine se voit attribué mon seal of approval.

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