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First Man, somnifère/20

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First Man est un film offrant une vision romancée de la vie de Neil Armstrong, le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune. La liste des films réalistes sur l'histoire de l'exploration spatiale n'est pas très longue: Apollo 13, Salyut-7, The Spacewalker... je suis donc plutôt content de la sortie de First Man.

First Man

Mais après l'avoir vu, j'avoue être assez partagé. La première chose que je reproche au film est le manque d'expression de Ryan Gosling, l'acteur principal qui a toujours le même visage du début à la fin. Est-ce parce que Neil Armstrong était réputé pour garder son sang froid et son calme quoi qu'il arrive ? Pour reprendre une expression de Chroma, on a l'impression qu'il ne joue pas, qu'il a planté, et qu'il faut aller le rebooter.

L'autre aspect qui me rebute est qu'il y a beaucoup trop d'histoire familiale et de drame, c'est un peu comme si on regardait le premier quart du film Apollo 13. Il reste peu de place aux missions spatiales, et on peut même dire que la mission sur la Lune est une partie insignifiante du film. Et pour empirer les choses, tout ceci est couplé à un rythme lent. Beaucoup de silences, de plans qui durent, en fait il est très difficile de rester éveillé d'autant que le film est long : 2h20.

Il y a quand même des choses bien, déjà il n'est pas objectivement mauvais, il est bien fait, il est bien écrit. Ensuite certaines missions sont filmées du point de vue de Neil Armstrong, à l'intérieur des engins spatiaux, un choix intéressant. L'inconvénient est que cela peut rendre l'ensemble très confus pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'exploration spatial, par exemple pour la mission Gemini 8 on ne voit jamais la fusée, on peut donc se demander ce qui se passe ?

Pour conclure, bien que First Man ne soit pas un film malhonnête, je ne le recommande pas.

Comment nommer mes serveurs ?

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Vous avez tous eu dans votre entreprise un serveur nommé Orion car le nommage selon les constellations ou objets du système solaire est un grand classique. J'ai eu affaire à du Asterix et Obelix, Tom et Jerry, Arnold et Willy... et je trouve ça pénible. Beaucoup de gens choisissent un dictionnaire bien précis pour nommer leur serveur, il y en a d'ailleurs une liste ici, et pourtant je ne pense pas que ce soit une bonne pratique. Outre le fait que nous n'avons pas forcément le même humour que nos prédécesseurs, cela peut vite devenir l'enfer dans les situations d'urgence:

At 3am, when the world is burning down, having to figure out if "tatooine" is the DNS or the DHCP server is a problem you DON'T want or need.

Source.

Il est plus avisé de choisir un nom qui donne des informations utiles, comme la localisation et la fonction, ou encore le client quand il s'agit d’infogérance. Je n'ai pas encore trouvé la solution idéale, mais je trouve cet article intéressant: A Proper Server Naming Scheme. Le début me contredit puisqu'il recommande de donner des noms sans rapport avec la fonction et d'utiliser ensuite des CNAME records, mais je le trouve quand même assez complet. Ainsi pour un hypothétique serveur Web utux de développement hébergé à Amsterdam et faisant partie de l'organisation utux.fr on obtient ça:

  • web01.dev.ams.utux.fr

On a toutes les infos dont on a besoin en un simple coup d'oeil. L'inconvénient est que c'est un peu long pour un hostname ou un nom de machine virtuelle. Je ne gère que mes propres serveurs et je n'en ai pas une centaine, j'ai donc plutôt adopté ce format:

  • dev-ams-web01

Simple, efficace et lisible. Et vous?

Sources:

Réflexion sur DOOM

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J'ai adoré le remake 2016 de DOOM: dynamique, nerveux, défoulant avec des guns exagérément grands, des exécutions débiles et des powerup irréalistes mais jouissifs. Il semble que le public soit unanime, c'est un putain de bon jeu, en opposition avec la presse beaucoup plus frileuse qui attendait un éinième CoD-like (14/20 sur un certain site français en 3 lettres, c'est ridicule).

Doom à la base est un jeu sorti en 1993, je ne me rappelle pas de l'avant car j'étais trop jeune, mais j'ai connu l'arrivée de ce jeu et aussi ce qu'il y a eu après. Doom 1 & 2 avaient une ambiance particulièrement prenante avec les monstres (les "taureaux", les "araignées"...), les armes, le sound design, le visage de son personnage dans le HUD, la musique, et surtout le moteur graphique absolument énorme pour l'époque. Et puis il y avait l'aspect multijoueur, à 2 joueurs par câble série pour les pauvres, en réseau IPX ou via connexion modem pour les plus chanceux, en collaboratif ou en deathmatch. DOOM a tellement marqué son époque et son domaine qu'il a créé un nouveau genre de jeu: le DOOM-like. Beaucoup de jeux se sont d'ailleurs basé sur le même moteur (Heretic, Hexen), d'autres non mais se sont positionnés en descendent spirituel comme par exemple Quake, Half-Life ou Duke Nukem 3D.

Doom a connu de très nombreuses versions: TNT, Plutonia, Doom2... et c'est sans compter les différents portages ailleurs que sur PC, la légende dit même qu'on trouvait ce jeu sur les calculatrices de lycée (ce qui ne semble pas tout à fait vrai après une recherche sur Youtube, puisque ce n'est pas exactement le même jeu).

Le très attendu Doom 3 est arrivé en 2004 et techniquement id Software n'a pas déçu. Je me rappelle de mes premiers instants sur ce jeu, c'était une véritable baffe, je trouvais les graphismes temps réel 3D aussi beau que ce qu'on avait d'habitude de voir dans les cinématiques pré calculées. Les couleurs, les jeux de lumières, la modélisation des personnages, tout était absolument renversant. Et puis il y avait un système de son 5.1 immersif dont je n'ai jamais pu profiter, n'étant pas équipé à ce niveau. Et puis ce fut le drame.

Doom 3 a déçu beaucoup de monde. Il pris le parti de proposer des niveaux plutôt linéaires avec une trame scénaristique et des éléments d'histoire à ramasser au travers de PDA. Beaucoup l'ont l'ont jugé trop lent, trop couloir, trop sombre, je ne suis pas de cet avis. C'était clairement volontaire, en 2005 on commençait à vouloir raconter des histoires dans les jeux, et id Software a fait du bon boulot à ce niveau. Le côté nerveux est certes mis de côté car la vitesse de déplacement est plus lente, en revanche on a toujours l'arsenal légendaire et la capacité à nettoyer toute forme de vie alien de manière assez radicale. J'ai pris beaucoup de plaisir.

Et c'est ça qui m'a donné envie d'écrire cet article. Les joueurs ont une mémoire sélective, pour eux Doom a toujours été synonyme de nervosité, d'ultra violence, de défouloir, au point que je pense qu'il y a une grosse confusion avec Brutal Doom, un mod sorti bien après. Les vieux Doom ont toujours été plutôt lents, extrêmement labyrinthiques et une fois passé les premiers niveaux on se retrouvait très souvent bloqué, il fallait trouver la bonne clé ou le bon interrupteur et cela pouvait rendre dingue. Je pense personnellement que Doom 3 est très proche de Doom et que Doom 2016 est plus un mélange de Quake et de Brutal Doom.

La conclusion de cet article est que j'ai toujours été fan des jeux Doom, sans exception, et que nous avons de la chance que la franchise et Id Software existent toujours. Il est bon de constater qu'on se risque encore à sortir des FPS oldschool au XXIe siècle alors que CoD a tué le genre et que même Duke Nukem Forever s'est planté. Allez, moi je vais m'écouter un peu de Mick Gordon.

Prey 2017 est-il bien ?

Rédigé par uTux Aucun commentaire

Prey à la base est un FPS bien bourrin sorti en 2006 basé sur le moteur graphique de Doom 3. Ce qui faisait l'intérêt de ce jeu c'était ses environnements gigantesques, ses portails, son style organique dégueu, ses changements de gravité, ses véhicules volants, ses extraterrestres décérébrés, ses armes génialissimes et puis il faut le dire un pitch qui fait rêver: "un indien contre des extra terrestres qui doit sauver sa copine!". Ce jeu m'avait retourné le cerveau, les tripes, du fun à l'état pur, une sacrée bouffée d'air frais alors qu'à cette période on assistait à la décadence des FPS avec la montée en puissance de Call of Duty. Prey est à mon sens encore aujourd'hui l'un des meilleurs FPS de tous les temps et je vous le recommande chaudement.

>> Prey | Full Gameplay/Playthrough | PC 60fps | No Commentary <<

J'aurais aimé un Prey 2, mais il a finalement été annulé. Il a fallu attendre 2017 que Bethesda nous gratifie... d'un remake. Étant fan de cet éditeur (Skyrim, Fallout4, Doom, Dishonored...) j'ai acheté Prey 2017 les yeux fermés. Et mon premier contact avec le jeu fut assez... décevant. Alors que je m'attendais à un jeu bourrin qui ne se prend pas au sérieux, c'est au contraire un jeu plutôt lent qui est plus proche de BioShock ou de Deus Ex que de Prey 2006. Certes BioShock est une référence dans le genre, mais à mon sens Prey 2017 n'arrive pas à être aussi vivant ou prenant.

Attention, Prey 2017 n'est pas un mauvais jeu, je dirais même qu'objectivement il est réussi sur tous les points. Le système de compétences avec les neuromods, le recyclage, les environnements ouverts avec plusieurs possibilités de jeu d'approches sont excellents. L'exploration est immense puisque le jeu n'est pas linéaire et contient beaucoup d'éléments secondaires à déverrouiller (les ordinateurs dont il faut trouver les mots de passe). Les phases en apesanteur sont également très réussies.

>> Prey - 8 minutes de gameplay <<

Mais de manière subjective je n'arrive pas à accrocher. Autant sur BioShock j'étais accroché à l'histoire, autant avec Prey 2017 je n'y arrive pas, ce qui est pourtant un élément crucial dans un jeu aussi lent. Car oui je trouve toujours le jeu aussi lent avec des armes qui manquent cruellement de punch, on se demande parfois s'il ne s'agit pas d'un Survival Horror. A vrai dire après avoir joué pour la première fois à Prey 2017, j'ai rage quit après 1 heure. Je n'ai repris le jeu que 1 an plus tard, j'ai joué quelques heures, puis je l'ai laissé de côté en me disant "plus tard". Je n'y ai plus touché depuis 3 mois...

En conclusion je ne sais pas quoi penser de ce Prey 2017. Ce serait trop facile d'accuser Bethesda de profiter du nom "Prey" pour vendre un jeu qui n'a rien à voir, puisqu'il est plutôt excellent et pas si hors sujet quand on y pense. Non en fait je dirais que ce jeu n'est pas en phase avec mes attentes car j'attendais un FPS old school, ce que Bethesda nous a offert avec Doom. Pas de haine envers Prey 2017, je vous le recommande, sachez juste que ce n'est pas Prey 2006...

Mon tour de France à vélo !

Rédigé par uTux 12 commentaires

J'ai pris 1 mois de vacances et utilisé 3 semaines pour faire le tour de France à vélo (presque, vu qu'il manque le Nord et l'Est). Je me suis basé sur les itinéraires référencés chez francevelotourisme, en adaptant le parcours:

  • Je ne fais pas la Bretagne (déjà fait)
  • Je ne fais pas la Véloscénie car pas envie de passer par Paris
  • Je remplace la Vélo Francette par du 100% Vélodyssée pour descendre à Royan
  • A Lyon, je saute en train jusqu'à Nevers pour rentrer à Nantes via la Loire à Vélo
  • Le tout avec pour contrainte une durée <= 3 semaines

Et au final ça donne ça:

Trajet 2018

Total 2179km soit 108km de moyenne par jour (6-7h).

(Le départ se fait de Nantes, vers l'Ouest).

J'ai importé les traces gpx de Strava dans gpxsee, néanmoins je trouve le résultat pas très "exportable" notamment à cause du nom des villes trop petits et pas tous nécessaires, je cherche une solution pour utiliser un autre type de carte.

Matériel

J'ai un vélo de route, sur lequel j'ai mis des pneu renforcés (Continental 4 Season), un kit porte bagages et 2 sacoches. La tente est accrochée sur le guidon.

J'ai eu 2 crevaisons en 3 semaines / 2179km, c'est pas mal quand on connait la qualité désastreuse d'une bonne partie des routes, j'ai d'ailleurs du changer le pneu arrière au 18e jour car il y avait des déchirures laissant voir l'armature.

Pour le matériel de camping j'ai pris de l'ultraléger (Forclaz), la tente pèse 1,6kg, le sac de couchage ~1kg, le matelas ~700g. Pas de réchaud ou de provisions (sauf grignotage), je faisais des haltes dans les épiceries ou supermarché pour acheter à manger.

Pour alimenter mon smartphone j'avais prévu 1 powerbank de 10Ah, ça permet de tenir 2 à 3 jours (de quoi faire 2 nuits de camping à la suite avec partage de 4G dans la tente pour m'occuper avec la tablette).

Guidage GPS

J'ai utilisé OSMandMaps sur iPhone, qui permet de charger les traces GPX téléchargées chez francevelotourisme. Le logiciel n'est pas très facile à utiliser au premier abords, mais on s'y habitue. Il faut télécharger les cartes par région, j'ai tellement voyagé que j'ai du en récupérer 6 :D

OSMandMaps fonctionne hors ligne donc il consomme peu d'énergie, néanmoins j'ai laissé l'iPhone en veille la plupart du temps et ne le réactivais que pour vérifier que j'étais bien sur la bonne route.

Sur la route les trajets sont souvent bien indiqués (petits panneaux verts) mais il est facile de se tromper... l'affichage de l'itinéraire sur le smartphone m'a été indispensable.

Hébergements

  • 3 hôtels
  • 6 AirBNB
  • 3 chez des proches
  • 7 camping

Le camping c'est chiant, il faut monter puis ranger la tente avec l'humidité qui se dépose dessus, aller aux sanitaires sans laisser d'objets de valeur traîner, et prier pour que les affaires arrivent à sécher. Mais c'est indéniablement le moins cher, et aussi un bon moyen pour parler à des gens.

Trajet

Nantes - Royan : Vélodyssée

L'intérêt de cette route est l'océan, on passe par de nombreux villages sympa (Pornic, Saint Jean de Monts...) après il faut dire que la qualité est variable. C'est une compilation de routes en bon état et de chemins en mauvais état.

La descente vers La Rochelle est interminable et je me souviens d'une section faisant bien 30km sur des chemins à travers champ, sans croiser de village ou de civilisation, assez ennuyeux. Mais il reste des sections sympa heureusement.

La Vélodyssée est également bien compliquée, beaucoup de détours qui rajoutent souvent inutilement des kilomètres.

Royan - Sète : Canal des 2 mer

Cet itinéraire longe deux canaux: Canal latéral à la Garonne, Canal du midi (à partir de Toulouse). Pour le premier tout va bien, la route est très agréable et en bon état. Pour le second, ce n'est pas du tout le cas. Une fois sorti du département de Haute-Garonne (~20km à l'est de Toulouse) il n'y a plus de bitume, uniquement des chemins de terre avec des cailloux, des racines, du gros foutage de gueule pour un itinéraire cyclable "Eurovélo" (je dirais plutôt EuroHonte). Je vous déconseille le canal du midi, sauf si vous le faites avec un tank...

La Charente Maritime c'est très beau. La forêt de la Palmyre avant Royan et les falaises après m'ont laissé un bon souvenir.

Le Sud c'est beau aussi, la mer est bleue mais le soleil tape dur. J'ai du acheter de la crème solaire (en Septembre) car mes bras ont commencé à brûler au bout de 2 jours...

Sète - Lyon : ViaRhôna

Probablement mon meilleur souvenir. Le Rhône c'est très beau, c'est bleu comme si on avait mis du canard WC dedans, et puis il y a les paysages montagneux autour.

J'ai juste souffert du relief au début (vers Chateauneuf-du-Pape) et surtout du mistral que j'ai pris en pleine face toute une journée, ce n'était pas facile de pédaler. Les routes sont en bon état, sauf les 10km derniers en remontant vers Lyon.

Nevers - Nantes : Loire à Vélo

Bah. J'ai trouvé l'itinéraire fade et peu intéressant. On ne voit que très rarement la Loire car on passe la majorité du temps sur des routes à 2 grammes, à traverser des villages morts où tout est fermé à 15h30... je me suis monstrueusement ennuyé. En fait je dirais qu'il n'y a que les "grosses" villes qui sont intéressantes: Orléans, Blois, Tours, Saumur. Sinon l'état des routes était correct.

Ce qui surprend aussi, c'est le changement de climat :D on sort tout de suite la veste à manches longues car le contraste avec le Sud est saisissant.

Santé

J'ai pédalé 20 jours d'affilée sans pause avec une moyenne de 108km, mon top étant 146km entre Orléans et Tours. J'ai été surpris de constater que c'était plutôt accessible. Pas de gros coup de fatigue, pas de problèmes musculaires, j'aurais même pu continuer. J'ai juste eu quelques désagréments:

  • Douleurs + bosse (Œdème ?) au dessus du talon se manifestant lors de la marche à pied uniquement (heureusement), à partir du deuxième jour. J'ai descendu un peu ma selle et cela a amélioré la situation.
  • Début d'Ecchymose sur les paumes des mains à force de tenir le guidon, vers le 15e jour.
  • Le classique, douleurs variables aux fesses et à la nuque mais on s'y habitue.

Le plus usant c'est probablement le planning. Il faut se lever pas trop tard le matin, empaqueter la tente, enfiler les affaires qui n'ont pas eu le temps de sécher... mais la partie sportive s'est bien déroulée.

Météo

J'ai été très chanceux car je n'ai eu que 2 jours de pluie:

  1. Lors de l'arrivée sur Agen, petite pluie qui s'est calmée en milieu d'après midi.
  2. Lors du retour à Nantes (dernière étape), grosse pluie et beaucoup de vent sur les 35 derniers km. Cela rend l'arrivée plus épique.

Comme dit précédemment j'ai eu beaucoup de soleil dans le Sud. Des journées à 33°c en plein Septembre, et des gens qui t'expliquent que c'est normal et que cela peut durer jusqu'à fin Octobre :D ah ah. Cela rend le voyage et surtout le camping plus facile.

Rencontres

J'ai eu l'occasion de discuter voir rouler avec certaines personnes:

  • Benedikt, un anglais à la Rochelle, avec qui j'ai collaboré pour trouver un camping à une heure tardive (celui de la ville était fermé).
  • Jean-Paul et sa bande avec qui j'ai roulé ~50km jusqu'à Agen (sacré accent d'ailleurs).
  • Chris et Ruth à Carcassonne, qui viennent de Nouvelle-Zélande. Lorsque j'ai demandé si la Nouvelle-Zélande est à côté de l'Australie, ils m'ont répondu "oui autant que Nantes est à côté de Istambul" :D
  • Zelikha à Valence.
  • Mes hôtes pour les AirBNB (dont un végétarien comme moi).
  • Et d'autres!

Impressions

Je recherchais un dépaysement, je l'ai eu. J'ai cessé de penser au travail et même à l'informatique, j'ai perdu la notion des jours car je pédalais tous les jours même le weekend. Sur Royan j'ai été surpris de voir les journaux papier avec un logo "Sud Ouest" (pas habitué) et en arrivant sur Toulouse j'avais l'impression d'être à l'autre bout du monde car en voiture il faut quand même plus de 6h, or je l'ai fait à vélo...

Toulouse fait partie des villes que je n'ai pas apprécié, trop de circulation, pas assez de pistes cyclables, et je n'ai pas vu grand chose de particulièrement beau. Par contre plus à l'Est j'ai aimé Castelnaudary puis Carcassonne, des villes à taille humaine plutôt jolies. Et comme dit précédemment, j'ai beaucoup aimé les trajets le long du Rhône.

Mon moral est resté globalement bon, rares sont les étapes qui m'ont découragé. Une petite pluie ne fait pas de mal, en revanche le vent de face est décourageant sur la durée.

J'ai deux excellents souvenirs particulièrement marquants:

  • Le pont de Rochemaure (à faire), qui se balance quand on passe dessus...
  • Le site troglodytique à Saumur, avec un passage dans le noir...

J'ai été marqué par le nombre d'anglophones dans le Sud, j'ai presque passé plus de temps à discuter en anglais qu'en Français :D et puis Septembre est une bonne période car on sort de la haute saison donc moins de monde et des prix moins élevés. Si vous avez la possibilité de partir en vacances en Juin ou Septembre, ne vous privez pas, le soleil est là.

Quelques photo

Le pont de Rochemaure:

Pont de Rochemaure

Traversée d'un site troglodytique en arrivant sur Saumur:

Site troglodytique Saumur

Rue de Carcassonne:

Carcassonne

Une quinzaine de Km après le départ de Valence:

Départ de Valence

Une route sauvage en Vendée:

Route sauvage en Vendée

Conclusion

Je suis content d'avoir fait ce voyage qui m'a permis de voir du pays et me déconnecter du travail. Je suis presque triste de revenir à la ville avec ses bagnoles bruyantes, ses embouteillages et la pollution. Peut-être que je ferai la moitié Nord l'année prochaine, ou un autre pays? A voir...

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